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Culture ainoko
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(#) Sujet: Culture ainoko Culture ainoko Empty07.01.17 11:22
Population sur Migoto : Des Chiffres

Histoire d’aider tout le monde à mieux s’y retrouver, parlons chiffres et voyons ici plus en détails comment se répartie la population de l’île de Migoto.

Tout d’abord, rappelez-vous que l’île et la ville sont immenses ! Toute population confondue, ainokos, humains, libres et asservis, l’île possède une population d’environ 1 500 000 de personnes.

Voyons maintenant comment se répartie cette population plus en détails.

Tout d’abord, sur ces 1,5 millions de personnes, environ 150 000 personnes, soit 10% de la population constitue les esclaves. Les asservis comptent environ 60 000 ainokos (4% de la population), 52 500 humains en bonne état mental, incluant un petit millier d’humains natifs de l’île (3,5% de la population) et 37 500 humains abrutis, n’ayant pas supporté le choc de l’anti-magie, non-vendus et formatés pour faire des tâches simples d’utilité publique (2,5% de la population). Malgré les mauvaises conditions de vie pour la plupart de ces derniers, les apports constants de nouveaux humains assurent une stabilité à la population asservie.

Les esclaves Inexistants ne sont pas comptabilités dans ce recensement car officiellement, ils n’existent pas, ils sont peu nombreux, quelques centaines dans les dernières estimations.

En termes de richesses et/ou de classes sociales.

La population des sept grandes familles se compose d’environ 500 membres par famille, toutes branches comprises, ce qui fait à peu près 3500 personnes, soit 0,25 % de la population !

Et oui les membres des grandes familles sont peu nombreux ! Rappelez-vous qu’ils forment l’équivalent d’une caste noble, privilégiée, puissante et respectée. Le quartier où ils habitent à l’air immense compte tenu de leur faible nombre mais tous les membres vivent dans un grand confort. Leur quartier compte environ 2000 domaines, demeures de luxe avec beaucoup de terrains. Car en plus des habitants, il faut aussi prendre en compte les nombreux asservis ou serviteurs libres qui vivent sur place ainsi que les pratiquants de certains corps de métiers nécessaires et vivants à l’année dans ce quartier.

Rappelez-vous donc aussi que les ainokos hybridés d’un animal qui se retrouve dans une grande famille ne font pas forcément partie de l’une d’entre elles.

En dehors des grandes familles, il existe une classe privilégiée et bourgeoise, composée pêle-mêle des familles secondaires, des familles importantes et des quelques individus ayant réussi par eux-mêmes. Cette bourgeoisie compte environ 30 000 personnes soit 2% de la population.

A l’opposé, il existe une classe de libres pauvres, vivants souvent dans le quartier de Tsumi, on les estime à environ 150 000 personnes, soit 15% de la population.

Les membres des temples forment une caste bien à part, on ne calcul dedans que les prêtres et prêtresses confirmés, ainsi que les novices. Les prêtres-servants et prêtresses-servants étant des bénévoles appartenant à d’autres classes sociales. On compte environ 500 personnes par temples à divers échelons ou rôles, ce qui fait à peu près 6500 personnes pour les treize temples.

L’espace dédié au temple est immense et il s’agit d’une terre considérée comme sacrée. Chaque temple est très grand et compte plusieurs bâtiments associés en dépendances, comme des logements, réserves, etc. Les plus grands étant l’orphelinat de Motenashi et les immenses vergers d’Igaku.

Les mines ont beau tourner à plein régime, on ne compte qu’environ 2500 condamnés aux travaux forcés dans ces dernières, ce qui ne correspond qu’à 0,45 % de la population.

Mais la plus faible population reste celle des humains libres, qui est constitué d’environs une centaine de personnes par ambassades et d’une cinquantaine de marchands indépendants vivants plus de la moitié de l’année sur l’île, soit environ 1000 personnes, à savoir… 0,17% de la population.

Et donc, il reste à peu près 70% de la population de l’île qui correspond à monsieur et madame tout le monde, la classe moyenne qui vit sa vie tranquille, ce qui fait tout de même un peu plus de 1 000 000 de personnes.

Dernier petit point de détails concernant les asservis, la plupart appartiennent à des gens des grandes familles ou de la classe privilégié. En effet, tout esclave qu’ils sont, ils restent des êtres avec des besoins essentiels et les entretenir, même au minimum, a tout de même un coup que tout le monde ne peut pas se permettre, même dans la classe moyenne. Sans compter qu’un maître étant responsable des actions de son asservis, il faut avoir les moyens, dans tous les sens du terme, d’assumer les actes de son esclave.
Cela n'empêche pas certains d'en acheter à tarif "bradé" mais les conditions de vie de cet asservi peuvent vite devenir difficile...à moins qu'il ne soit mis au travail par son maître pour obtenir salaire et ramener de l'argent.
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(#) Sujet: Re: Culture ainoko Culture ainoko Empty07.01.17 11:23
Les Règles de Politesse

Dans un pays comme celui de Migoto, il est parfois dur de s’y retrouver sur ce qui est perçu comme une politesse, ou une profonde indélicatesse. Les coutumes et traditions sont fortes au cœur de ce peuple, et même si tout n’est que façade et que dans le privée nombre de « protocole » s’effondre : il est des choses à respecter. Pour une majorité des procédures, le Taiyotsuki et Migoto partage ces notions. Aussi, est-ce la raison pour laquelle il est plus aisé à un Yamato de s’y retrouver sur la façon de parler sur Migoto.

La première marque de respect et de politesse se retrouve dans la façon de saluer. Ici, pas de « chichi » comme la révérence de Cour Himérienne ou ses baisemains : le salut se fait d’une inclinaison du buste. Néanmoins, cette inclinaison tend à varier en fonction des interlocuteurs.
Ainsi, des personnes de statut social équivalent se contenteront de s’incliner de la même façon : marquant ainsi leur égalité. Face à une personne légèrement mieux haut placé que soit, on s’inclinera plus bas et notre vis-vis, lui, s’inclinera plus court.
Enfin, lorsqu’une personne de statut social minimum (tel qu’un paysan) rencontre une personne de haut statut tel qu’un Chef de Grande Famille : le protocole veut que le paysan s’agenouille et s’incline jusqu’à ce que son front touche le sol. Un simple geste de la tête lui répondra alors : marquant ainsi la séparation des statuts.

Cette façon de faire à son importance lors de rencontre officielle, ou en extérieur. Et si certains y tiennent même dans le privé, cela dépend seulement de la personnalité des uns et des autres ! Car le paraître a parfois plus d’importance que la vérité dans cette société.

Mais la gestuelle ne fait pas tout. Le parler, et surtout la façon de s’adresser à son vis-à-vis est tout aussi important que la façon de le saluer !
Divers suffixe existe afin de marquer les différences de statut, mais surtout le respect que l’on donne à la personne face à nous. Car s’adresser à quelqu’un sans suffixe est une marque d’irrespect. Cela n’est autorisé qu’envers les enfants, entre parents et membres proches de la famille. S’adresser à quelqu’un par juste son prénom est la preuve d’une intimité souvent observé chez les couples…

Aussi, voici quelques suffixes qu’il est bon de connaître :
• -Kun : On utilise généralement ce suffixe pour parler à un garçon plus jeune ou du même âge que nous-mêmes.

• -Chan : "-Chan" a une fonction assez proche de "-Kun", sauf qu'elle s'utilise avec des filles principalement. C'est une particule assez affective, qu'on emploie avec : une amie, une camarade de classe, une petite sœur, un bébé, une grand-mère, une petite fille, voire une femme pour lui indiquer qu'on la trouve mignonne."-Chan" peut aussi s'utiliser avec les petits garçons ; à partir de l'adolescence, elle devient relativement féminisée.

• -San : C’est le plus neutre de tous ces suffixes, celui à utiliser si vous ne savez pas lequel choisir. On le traduit très souvent par Monsieur, Madame ou Mademoiselle mais il faut bien voir que ne considérer que cette possible traduction serait très réducteur (c’est ça qui est complexe). Ainsi, on utilisera san aussi bien pour parler à un inconnu, à un camarade de classe ou à un commerçant que pour se référer à des animaux. Le suffixe san peut alors se retrouver derrière des termes très différents : à la fois des noms de famille, des prénoms, des surnoms ou pseudonymes, des professions ou des titres divers. C’est tellement neutre qu’on pourra même l’utiliser parfois derrière des noms de magasins ou même d’aliments. On évitera cependant de l’utiliser vis à vis d’un supérieur hiérarchique quelconque ou bien dans des réunions formelles.

• -Dono : On le traduit généralement par seigneur ou maître.
C’est une sorte d’intermédiaire entre san et sama mais c’est également beaucoup utilisé entre deux nobles de même rang.

• -Sama : Sama est un suffixe déjà beaucoup plus solennel. C’est une marque de profond respect qu’il est convenu d’utiliser lorsque l’on s’adresse à un supérieur quelconque. On placera donc sama derrière le nom d’un supérieur hiérarchique, derrière celui d’un nôble de haut rang, derrière celui d’un dieu ou d’une déesse mais on l’utilisera également pour parler à un client de son magasin ou pour s’adresser à quelqu’un à qui l’on voue une certaine admiration (chanteur, acteur ou artiste divers par exemple).

De façon plus spécifique, nous retrouvons aussi :
• -Sensei : Sensei se traduirait en français par docteur ou professeur. On englobe là-dedans tout ce qui est enseignants ou médecins, ainsi que toutes les personnes ayant un titre de Docteur ou de Professeur. (Il est souvent utilisé pour parler des Prêtresses de Rika, ou des Prêtres-Servants de Rika !) On peut également s’en servir pour parler de juge ou d’avocats et par extension on utilisera le terme sensei en s’adressant à n’importe qui ayant atteint un certain niveau de compétence dans un domaine précis (à ce niveau ça s’utilise un peu comme senpai mais en beaucoup plus fort). On pourra alors trouver ce suffixe derrière des noms d’écrivains, d’acteurs ou de chanteurs également.

• -Senpai : Un senpai est quelqu’un qui a plus d’expérience qu’un autre dans un certain domaine. Kôhai en est la réciproque (quelqu’un qui a moins d’expérience). La plupart du temps c’est utilisé dans un contexte d’apprentissage ou dans les dojos (ça se joue alors en nombre d’années, ou plutôt en nombre d’années d’expérience dans le « sport » considéré). Mais on peut également élargir ça à n’importe quel autre domaine qui pourrait s’y prêter !
Lorsque l’on s’adresse à un senpai on précisera alors senpai derrière son nom au lieu d’utiliser san ou sama. Kôhai est plus rarement précisé et un senpai s’adressera à l’un de ses kôhai en utilisant kun ou chan par exemple. Le fait d’utiliser kôhai comme suffixe peut d’ailleurs être perçu comme de la condescendance voire même être très insultant.
À noter que les relations senpai/kohai dépendent du nombre d’années d’expérience dans un certain domaine et non de l’âge des personnes ! Ainsi, si une personne de 14 ans a étudié depuis 4 ans le kendo, il sera le senpai de la personne de 20 ans qui commencera tout juste son apprentissage.
Précisons également qu’en cas de même ancienneté on parle alors de dohai.

• -Onaka : Il s’agit d’un suffixe pour parler d’un ensemble de façon plus poli. Onaka ne s’utilisera jamais avec un prènom ou pour parler d’une personne. On le verra surtout utiliser pour parler d’une famille dans son intégralité tel que Kaijuu-Onaka / Ankoku-Onaka. Cela marque le respect donné à tous ceux qui appartiennent au groupe.

Cela peut sembler compliqué, mais il s’agit en fait d’intensifier le fait que l’on porte une considération au statut de la personne, au-delà de sa simple identité. [En termes de roleplay, les suffixes ne sont pas obligés d’être utilisé. Les équivalents français se suffisent n’ayez crainte. Ces informations sont plus là à titre d’informations pour ceux désireux d’être les plus « fidèle » possible.]

Outre le salut et la façon de s’adresser à un tiers, il est des sujets ou comportement à éviter. Voir, des réactions à aborder pour « le paraître » qui marque la bonne éducation. Néanmoins, il s’agit là de choses plus courantes dans l’aristocratie ainoko, marqué par l’étiquette.

Ainsi, réagir à des insultes faites à sa personne, par une personne ivre n’est pas quelque chose d’indispensable. L’ignorer sera la bonne attitude, le « rejetant » ainsi avec indifférence. Néanmoins, toutes insultes faîtes à la famille donnent le droit d’intervenir.
Parler d’une voix forte et bourrue, de combats et de choses sanglantes sont aussi mal vu dans la haute société. Une forme de déconvenue qui vaut souvent d’être ostracisé. Même si les membres du clan Kaijuu sont bien souvent « pardonnés » pour leur manque de délicatesse…On attend d’une personne qu’elle garde son sang-froid, son calme. Une personne de la haute se doit de parler de façon détournée, évitant la franchise trop brute et sans raffinement.

Évidemment, le temps et l’augmentation de multiples cultures au sein de Kyooraku rendent toutes ces règles d’étiquettes moins fortes qu’avant la découverte des humains. La souplesse offerte à l’aristocratie tend à croître, pour le plus grand malaise des plus anciennes générations d’ainokos qui sont d’autant plus « bafoué » par les manques de respect de politesse de ces coutumes. Marquant ainsi la tension entre les « conservateurs » et les « progressistes »…
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(#) Sujet: Re: Culture ainoko Culture ainoko Empty07.01.17 11:23
Le Mariage et la Sexualité

Sur Migoto, les mœurs de société sont calqués en grande partie sur ceux du Taiyotsuki (lui-même un équivalent remanié du Japon féodal). Cette société fonctionne donc très différemment de ce que l’on pourrait imaginer dans une société occidentale classique (de type judéo-chrétienne), qui ici est plus l’apanage de pays comme Himéro.

Donc, sur Migoto, on ne prête pas spécialement d’importance à la virginité, qui n’est au mieux considéré que comme une étape de vie dans le passage à l’âge adulte. De plus, les relations sexuelles en elles-mêmes ne sont ni un interdit, ni un tabou aussi bien social que religieux. Preuve en est, le culte de Kyouki est basé sur les relations charnelles entre individus.

Au contraire, la culture ainoko (comme yamato) encourage fortement les jeunes gens au libertinage et à essayer les plaisirs de la vie avant tout mariage. La tradition, et elle seulement, veut en revanche que les jeunes amants se retrouvent seulement aux faveurs de la nuit et généralement, c’est au jeune homme de venir s’introduire chez la jeune femme mais dans le classes ordinaires de la société, cela n’est en rien mal vu tant que l’invité se montre poli, courtois et respectueux. Ils peuvent donc ensuite librement s’amuser dans leur coin, quand bien même les parents sont dans la pièce à côté ! Plus surprenant même, les parents d’une jeune femme en âge de s’adonner aux plaisirs de vie qui ne verraient aucun amant se présenter à elle s’inquiéteraient fortement en se demandant si leur fille a un souci qui lui empêche de plaire, même un peu. Dans ce cas, la jeune femme aurait un intérêt urgent à consulter les prêtresses de Kyouki pour obtenir de l’aide.

En revanche, dans les strates supérieures de la société, notamment les grandes familles, ce genre de choses ne sont tolérés en général que si les amants sont de conditions sociales proches, la plupart ne laisseront pas n’importe qui venir chez eux comme ça.

Le mariage devient quelque chose d’un petit peu plus compliqué, il y a bien sûr une cérémonie religieuse au temple de Taisha mais il doit aussi avoir une valeur civile et sociétale. Dans les strates ordinaires de la société, les questions sont simples, il suffit que les deux fiancés s’aiment et soient désireux de construire un foyer ensemble, l’approbation des parents n’étant souvent qu’une simple formalité.

Dans l’aristocratie que forment les sept grandes familles et les familles secondaires, d’autres questions se rajoutent par-dessus, alliance politique, héritage, conservation des lignées animales, etc. Dans ces cas-là, il s’agit souvent de mariages arrangés et la pression est plus forte à mesure qu’on s’approche des branches principales de la famille. Cependant, il existe des entremetteurs professionnels dont le travail est justement de veiller à ce que les fiançailles se passent au mieux et que les futurs époux apprennent à se connaitre sous leurs meilleurs jours.

Un fait important à noter, c’est qu’un mariage n’est jamais « égal ». Techniquement, on ne considère pas que les deux jeunes gens quittent leurs familles respectives pour fonder la leur, mais que l’un des deux quitte la sienne pour en intégrer une autre. Et cela peut-être indifféremment l’homme ou la femme, l’un prenant alors le nom de famille de l’autre époux. Le choix de qui entre dans la famille de l’autre est prise en compte selon de nombreux paramètres qui peuvent être la composition des famille, des volonté d’équilibrer le nombres de membres, des héritages et plus on monte dans la société, plus de paramètres s’ajoutent.

Celui qui garde son nom de famille est nommé le maître/maitresse de maisonnée et l’autre, celui qui rejoint la famille, prend le titre d’époux/épouse.

Dans les classes populaires, les deux mariés sont supposés être fidèle l’un à l’autre, à moins qu’ils ne se mettent d’accord autrement. S’ils sont engagés à être fidèle, tout enfant fait en dehors du couple est illégitime et exclue de la famille. Dans les autres cas, c’est à l’arrangement.

Dans l’aristocratie et les couches hautes de la société, une forme de polygamie est tolérée. Le maître/maîtresse de maisonnée, en plus de son épouse/époux, peut très bien avoir des concubins/concubines sans que cela ne choque personne, même si l’époux/épouse a toujours une certaine priorité sur tout. Ce système permet de respecter les obligations familiales en se mariant à l’époux/épouse selon arrangement tout en ayant auprès de soi des concubins/concubines choisis par goût et choix personnel. A noter que dans ces cas-là, tous enfants faits par le maitre/maitresse de maisonnée sont considérés comme légitime, qu’ils soient de l’époux/épouse ou d’un concubin/concubines.

Tous les cas présentés jusqu’à présent concernent des ainokos libres dans le cadre de relations hétérosexuelles.

Voyons maintenant comment l’homosexualité est perçue dans la société ainoko. De base, elle n’est pas vraiment considérée comme un tabou immoral, juste une forme de plaisir différente, mais considéré comme « contre-productive » dans le cadre familiale pour la perpétuation des lignées. Il est demandé de la cacher et de la garder pour soi.
A noter que l’homosexualité n’est pas forcément une question de sexualité et de relations physiques, en fait, le plus souvent, elle se fait plutôt de manière platonique, on parle alors de « puissante amitié virile » chez ces messieurs et de « rapprochement affectif entre jolies fleurs » chez les dames.

Néanmoins, le mariage homosexuel en lui-même est légalement possible sur Migoto (a contrario du Yamato) depuis quelques années. Dans les strates populaires, c'est bien souvent mal accepté par les parents, surtout si cela vient de l'aîné. Et il n'est pas rare d'assister à des déchirements familiaux suite à cela.
Pour les grandes familles, c'est toléré lorsque cela concerne des personnes n'ayant pas de réels poids sur l'héritage. Il est néanmoins inadmissible à l'héritier -ou héritière- de sa branche de se marier avec une personne du même genre ; sauf s'il -ou elle- dispose d'héritier ou héritière reconnu des suites d'une adoption légitime ou d'un mariage passée. Voir d'une liaison reconnue ayant engendrée des enfants : des enfants légitimes au sein de la Famille donc.

Faisons maintenant rentrer les humains et les esclaves dans la balance.

Rappelons que pour la société et la grande majorité des gens, les asservis ne sont pas des personnes, ce sont des objets, des possessions. Toute relation sexuelle avec un esclave est indifférente pour la société, on ne parle ici que de gens qui s’amusent avec des objets. Quand l’objet vous appartient, vous êtes libre d’en faire ce que vous voulez (mais pas trop publiquement non plus). S’il ne vous appartient pas, soit vous le cachez, soit vous avez l’autorisation du propriétaire.
Toutes relations que des asservis ont entre eux n’intéresse personne sauf si les propriétaires décide du contraire, tout le monde se fiche bien de ce que des objets font entre eux.

Le mariage avec un asservi est bien sûr un gros tabou de société. Par définition, on peut apprécier un objet, mais pas l’aimer ou se marier avec. Ce tabou fait d'ailleurs résonance avec le fait de considérer, de base, un asservi comme un égal, un membre de sa famille.

De plus, le mariage entre asservis n’existe pas, les objets ne sont pas supposés se marier après tout !

Bien sûr, tout cela est civil, il peut arriver que certaines prêtresses de Taisha acceptent de célébrer en secret de telles unions, mais elles n’ont alors de valeurs que pour les deux mariés.

Le dernier cas possible désormais : amour et mariage entre ainokos libres et humains libres.
Et bien, le cas ne s’est tout simplement jamais présenté ! D’une part, les humains libres sont vraiment rarissimes sur l’île, comme les ainokos en dehors. Les deux sociétés ne se croisent que depuis 50 ans et l’hostilité entre espèce a encore le pas, socialement, une telle union serait impossible en l’état et ne pourrait se limiter qu’à des échanges lointains.
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(#) Sujet: Re: Culture ainoko Culture ainoko Empty07.01.17 11:23
Rites Funéraires Ainoko

La Mort. Un concept qui a toujours créé autant de passion, que de peur. Mais si la Mort est, selon les pays et coutumes, considérée comme une fin ou un renouveau, comment est-elle traitée par la culture Ainoko ?

Comme vous le savez, les Ainokos ont été grandement influencé par le Taiyotsuki. La raison à cela vient de la façon dont les dieux les ont guidés lors des premiers pas de ce peuple. Mais si beaucoup de codes de leur société se retrouvent chez les yamato, la mort est traitée et perçue différemment par les ainokos : car elle reste sujet de foi, liée profondément à la religion.

Lorsqu’une personne est décédée, plusieurs étapes pour les obsèques s’enclenchent. Tout d’abord, l’enfant aîné du mort est celui qui doit lancer et diriger les procédures. Si le mort n’a pas d’héritier, son époux ou épouse est alors chargé de gérer les obsèques. Mais pour un célibataire sans famille, c’est une personne de son proche entourage qui peut s’en charger, il lui suffit de signaler son intention aux autorités compétentes.

Une fois la mort confirmée, le corps est remis entre les mains d’embaumeurs. La thanatopraxie est d’ailleurs considérée comme un art noble, qui permet de rendre présentable et d’habiller un mort pour son voyage mortuaire.
Le corps, alors habillé d’un kimono blanc, est disposé dans un cercueil de bois. Le bois, quel qu’il soit, est souvent ciré avec une huile spéciale du Temple de Tsuku qui favorisera son incinération.

De là, il est présenté dans un salon où la veillée funéraire peut avoir lieu.
Souvent, une gravure du mort est disposée sur une table avec diverses bougies et fleurs, parfois aussi blanche que le mort mais c’est surtout ainsi pour les funérailles les plus riches.
La personne en charge des funérailles reçoit alors invités, amis, asservis s'il a donné l'autorisation aux esclaves de participer, voir même ennemis du défunt venus lui rendre honneur avant son départ. La tradition veut que les personnes assistant à la veillée fassent brûler un encens –qu’on ne trouve qu’au Temple du Feu une fois encore– après avoir prié pour le mort.
La veillée dure une nuit entière et parfois même commence en journée pour les plus grandes personnalités. C’est à l’aube que les Prêtres de Tsuku, et Prêtresses de Taisha, viennent récupérer le corps. Seule la famille peut désormais accompagner le cortège jusqu’au Temple.

Le mort est alors mené dans un Pavillon du Temple de Taisha où la famille ne peut entrer. Là, les Prêtresses récitent des prières et réalisent les rites pour convier la personne à retrouver Taisha et ainsi être guider vers sa Renaissance, dans une vie nouvelle.
Ceci fait, les Prêtres de Tsuku récupèrent le corps et guident la famille vers un Pavillon du Temple du Feu. Le cercueil sera disposé au milieu d’un bûcher et c’est avec une danse rituelle que les Prêtres de Tsuku viennent à enflammer le bois, laissant le feu emporter le corps, pour qu’il délivre l’âme qui s’en va alors rejoindre Taisha…

Une fois que le feu s'est naturellement éteint, les Prêtres déposent les cendres du mort dans une urne. Étrangement, le feu utilisé par les Prêtres de Tsuku ne laisse pas d’ossement, brûlant jusqu’à ces-derniers…Il est dit que le brasier est allumé par une flamme du Dieu du Feu lui-même, et que l’huile du cercueil est un amplificateur, récupéré de la salive même de Tsuku. Mais le Grand-Prêtre de cet ordre se garde bien de tout commentaire sur le sujet, même si aucun ne l’a jamais nié.
Une fois l’urne avec les cendres récupérée, la famille est invitée à en déverser le contenu selon la volonté testamentaire –s’il y en avait une– du défunt.
Sinon, par tradition, on disperse les cendres en partie dans le vent, en mer, dans la forêt, sur le sol extérieur de son foyer et dans la terre. Honorant ainsi Arashi, Seisui, Arano, Chi et Motenashi. Le reste des cendres –une petite poignée– étant alors gardé par la famille, sur un autel funéraire. Il n’est pas rare dans les Grandes Familles de voir un pavillon dédié aux urnes du clan.

Il n’y a pas réellement de période de deuil chez les Ainokos. On respecte la personne ayant rejoint une nouvelle vie et on facilite son voyage vers sa renaissance par toutes ces traditions. Mais si le pleurer durant la veillée est normal, se morfondre sur sa mort serait une insulte, car cela serait refuser qu’il renaisse pour vivre une nouvelle vie, une vie que l’on souhaite souvent meilleure.

Évidemment, tout cela concerne les Ainokos Libres.
Mais, comment cela se déroule pour les Ainokos Asservis ? Et bien, pour les Natifs, on confie simplement leurs corps au Temple qui se charge des rites et de disperser leurs cendres. Néanmoins, sauf si le maître ou la maîtresse le désire, aucune urne n’est disposée en sa mémoire. Et le fait pour un Libre de conserver une urne avec les cendres de son asservi est quelque chose de tabou, qui est gardé caché, secret. Car un objet cassé n’a pas à être conservé.

Pour les Asservis qui le sont devenus suite à un Crime, ils reçoivent le même procédé que les Ainokos condamné à Mort ou des Mines, et qui sont donc condamné suite à des exactions.
Les rites ne sont pas faits par les Prêtresses de Taisha. En fait, le premier rite est fait par les Prêtres de Kage, pour souhaiter à l’âme de se montrer forte, et d’accepter sa sentence pour ses crimes auprès de Kage, afin de devenir digne, lorsque Kage l’aura jugé possible, de rejoindre Taisha pour une renaissance. Ensuite, les Prêtres de Tsuku se chargent de mettre le feu au cercueil du défunt, sans danses ni chants funéraires. Juste en enflammant le bûcher, libérant l’âme. De plus, ce sont les seuls funérailles pratiqué de nuit, celles classiques voyant toujours la crémation faite de jour.

Il est à noter qu’aucunes veillées n’est pratiquée pour les asservis et les criminels. Ne permettant pas au défunt de faire « ses adieux ». Car que cela soit un objet ou un être impur, il n’a pas ce mérite.

Et pour les Humains, comment cela se déroule ?
Alors, les Humains Libres voient leur corps rapatriés en cas de mort, ceci afin d’avoir les obsèques en lien avec leurs cultures, leurs pays et leurs religions.
Mais pour les Humains Asservis…certains maîtres et maîtresses voient avec les Ambassades humains pour offrir des rites funéraires en lien avec la croyance de leur « objet », mais ils sont rares. Pourtant, offrir des obsèques à un humain asservi selon ses croyances n’est pas mal jugé, les ainokos étant fortement croyants, ils comprennent l’importance des rites et usages, c’est des histoires de traditions. Et si un asservi sait qu’il sera à peine considéré pour ses funérailles, il sait qu’au moins il recevra prière et danse de la part des prêtres et prêtresses !
Mais ce qui rend rare le fait d’offrir à un humain des funérailles « adéquates », c’est le coût. Il est bien souvent élevé, surtout pour un esclave ! Les Ambassades n’ayant pas que cela à faire –et elles envoient surtout des parias/déchets/criminelles en esclaves selon leurs dires– elles préfèrent surtaxer les pratiques pour des obsèques. Bien évidemment, dans le cas des humains asservis natifs, ils ont simplement droit aux mêmes traitement que les ainokos nés esclaves.

Aussi, il n’est pas rare pour des Maîtres et Maîtresses de simplement offrir des funérailles d’asservis à l’humain/humaine en leur possession. Pouvant, au mieux, demander à une autorité religieuse vivant à l’ambassade de venir réciter quelques prières pour le défunt.
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(#) Sujet: Re: Culture ainoko Culture ainoko Empty07.01.17 11:24
École de Combat & Dojos

L'univers de Migoto se retrouvant en majorité complété par nos membres, ce sujet récapituleras les différentes voies martiales que certains PJs enseignent. Il s'agit d'écoles ou voies totalement inventées, et qui suivent des préceptes défini par leur créateur.

Nous n'en accepterons que quelques unes : Migoto ne se résumant pas à un forum de combat. N'hésitez pas à en proposer, si votre personnage enseigne un art spécifique de combat.
A noter que la forme martial ne dois pas déjà exister sur le forum. De plus, généralement, pour obtenir le droit d'enseigner/ouvrir un art martial, un personnage (ou sa famille) doivent avoir l'accord des Prêtres de Kage OU des Kaijuu. Ces-derniers se faisant souvent juges de "l'utilité" ou du "contrôle" à assigner à une voie guerrière.

Les Dojos Kaijuu

La Famille Kaijuu prédomine de loin dans l'influence et l'importance des arts de combat sur Migoto. Leur clan est celui qui dispose du plus grand nombre de Dojos, ces-derniers ayant de vagues différences entre leur style en fonction des maîtres les tenant. Néanmoins, dans son essence, l'art martial pratiqué par le corps militaires de l'île reste le même.

Techniques de pieds et de poings sont nombreuses. Fortement inspiré de ce que les Yamato ont nommé Karaté et qui est originaire du Sud du dit pays. Car, dans son état originel, l'art de combat des Kaijuu étaient axé sur la force brute. La sauvagerie et une grande part de l'utilisation des instincts animaux. Avec le temps, et surtout la rencontre avec les humains, leur art s'est codifié et une forme de structure et des techniques sont apparues.

Majoritairement centré sur l'entraînement du corps, l'esprit se doit de rester plus solide que la Pierre. Plus inflexible que la Montagne. La robustesse, et la capacité à encaisser et à écraser l'autre reste monnaie courante. On trouve cependant quelques écoles plus axé sur la vitesse et l'agilité, car comme dit : il en existe plusieurs différentes, malgré une essence similaire.

Pour ce qui est de l'enseignement des armes, peu de Kaijuu en utilisent en réalité. Souvent, cet enseignement est fait par des extérieurs au Dojo : des Prêtres de Kage. Rares sont les Maître Kaijuu à utiliser des "outils". Pour eux, la vraie force est dans le corps, et ce-dernier est la plus puissante des armes. Néanmoins, beaucoup de techniques s'axent sur l'usage de caractéristiques animales. Et il n'est pas rare de voir l'ajout des dons personnels s'immiscer dans une technique pour en moduler l'usage. Une chose persistera : "Le Poing est une arme plus Mortelle qu'une Lame".

La Prêtrise de Kage

Le courant de penser des Prêtres Combattants est assez divisés sur les arts de combat. En réalité, la Prêtrise a deux ordres en son sein, avec chacun sa façon d’appréhender les arts guerriers.

Le premier courant de pensée, majoritaire, est celui qui excelle dans le maniement des armes, et l'usage de pouvoirs ainoko à des arts clairement dit "pour tuer". Kenjutsu, Yarijutsu, Naginatajutsu, Kyujutsu et tant d'autres techniques Yamato se sont vus assimilés par ces véritables "Maîtres d'Armes". Ce sont souvent eux qui, en extérieur, enseigne les bases et les usages des armes blanches. Et ils ont, ainsi, le privilège de pouvoir refuser ou au contraire promulguer toute création d'école martial.
La raison de cette forte tendance à manipuler des outils vient des représentations du Dieu. Ce-dernier se voyant armé et avec un corps plus léger dans les origines. Aussi, on attendait des Prêtres qu'ils canalisent leur sauvagerie dans leur lame, afin de tuer sans souffrance et avec rapidité, grâce, et finesse.

Le second courant de pensée fait écho aux représentations du Dieu sous une forme plus solide, plus guerrière. Il s'agit de condenser toute la rage, toute la sauvagerie de l'esprit dans son corps. La façon de combattre s'est vue naître, à l'origine, de la sauvagerie des Kaijuu au combat. Mais il s'en est complètement détaché avant même la guerre avec les humains.
Leur force est brute, mais leurs mouvements sont fluides. Ils s'inspirent grandement de la Nature, et écoute grandement leurs instincts pour combattre avec vivacité et efficacité.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'existe aucune rivalité entre les deux courants de pensées. Ou, au mieux, un travail d'entraide afin de s'améliorer ensemble dans la pratique martial. Le fait que Kage soit apparu à l'Hiver 50 les a conforté au fait que leur deux visions sont vrais. Kage s'étant manifesté armé dans chacune de ses 4 mains...mais aussi, s'étant révélé taillé pour le combat, le corps solide et l'esprit implacable.Mais ce qui rend cet ordre martial respecté, et reconnu, c'est leur rigidité. Le fait qu'ils dominent leur instinct plutôt que d'être dominé par lui. C'est une des raisons qui fait d'eux les protecteurs des Terres Sacrées, mais aussi, les enseignants de ceux qui désirent suivre la voie guerrière du Dieu.
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