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Alcindo Wei Aznar
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(#) Sujet: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty15.09.16 21:54
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Alcindo Wei Aznar  

Informations
Année de Naissance : An 32 (18 ans)
Genre :  ♂
Nationalité : Îles Esmeralda
Statut : Asservi
Métier :  Ancien Noble, Mage et mousse à bord du Shui-Khan / Maintenant au service de l'ambassadeur Kamil Apostam en tout temps que secrétaire, coursier, conseiller à ses heures, traducteur, majordome …  (homme à tout faire en fait…)


Psychologie & Physionomie



Ce à quoi je ressemble … avec mon frère, nous nous ressemblions il est vrai mais nous sommes en même temps si différents.
Mon corps est bien plus fin que le sien, dessiné il est vrai par les  années sur le Shui-Kan qui m'ont un peu endurci et sculpté mais cela reste fin par rapport à mon frère. Fin et plus petit que lui, un petit mètre soixante-dix. Mon visage est aussi bien plus fin que le sien, moins marqué par les épreuves, gardant une certaine touche d'innocence, parfois même un peu ingénu, surtout dans mes grands yeux verts, toujours curieux. On pense d'ailleurs que je suis toujours plus jeune que je ne le suis réellement. Je ne m’en fâche pas même si parfois, ça m’agace un peu. Au pire, je rumines ou boude, comme je le fais toujours. Nous avions les mêmes cheveux, noirs et brillants, mais je les portes bien plus court, c'est plus pratique, moins d'entretien même j'ai pensé parfois les laisser pousser pour voir …
Ma peau était presque aussi blanche que celle ma mère, si on oublie ce tatouage dans mon dos, un immense dragon s'envolant au milieu de la voûte céleste … qu'est-ce que j'en avais souffert … j'avais manqué de m'évanouir à plusieurs moments pendant la séance mais il est magnifique et surtout, nous l'avions fait ensemble, il avait été si fier de moi …


Mais psychologiquement, je suis bien différent de lui … il est … l'opposé même de moi. Calme, je suis souvent anxieux, courageux, j'ai plutôt tendance à me mettre hors du danger même si jamais je n'irais me cacher si ma famille était menacé. J’arrive rarement à garder mon sang-froid d’ailleurs, pas dans le sens où je m’énerve … je suis plutôt très nerveux, très vite apeuré, perdant tous mes moyens. Les combats, les situations du genre, je les évite tant que possible. J’ai tendance à être d’une sensibilité digne de demoiselles. La douleur, la peine, la tristesse … voir des larmes me fait perdre tout sourire et je tente toujours d’aider ceux que je peux. Je n’ai jamais vraiment participé aux activités de mon père ou celle du Shui-khan. J’ai toujours tenté d’en être le plus éloigné possible car je ne pouvais m’empêcher d’imaginer ce qu’ils ressentent, de ressentir de la compassion et d’imaginer ce qui les touchaient, leur sentiments, leur vies qu’on brisait, tout cela ... Et si je pouvais, j’aiderais tous ceux qui croisent ma route, si je pouvais …
J'ai appris à être discret, à être là sans qu'on se rende compte de ma présence, a tout simplement écouter tout ce qu'il se passait autour de moi et apprendre. J’arrive à être une ombre qu’on ne remarque pas. D’ailleurs, je suis rarement en colère, j’ai tendance plusieurs à faire la moue, ruminer ou bouder plus loin. Je crois que jamais encore je n’ai réussi à me mettre vraiment en colère contre quelqu’un. Contre moi-même, souvent, à en pleurer même de mon incompétence ou de mon impuissance mais sinon, jamais je n’ai osé spécialement le ton, jamais je n’ai réussi à hurler contre quelqu’un … peut être que j’y arriverai un jour, voir même contre celui qui a ruiné nos vies …
Mon esprit … une partie de celui-ci est ce que j'appelle mon temple mental. Une technique de réflexion qu'on m'a appris à l'école de magie, un moyen d'accéder à toute informations qu'on souhaite et ce, le plus vite possible. Le mien ressemble à l'académie d'Himéro, mais souvent, il y une autre personne avec moi … et souvent, c'est mon frère, lisant dans un confortable canapé et parfois, m'aidant à m'y retrouver dans les tréfonds de mon esprit.
Si je suis moins passionné que mon frère sur certains points, j'ai par contre une envie toujours insatiable de connaissance. Une soif jamais étanchée … il me faut toujours apprendre, comme un drogué à besoin de sa dose, moi, j'ai besoin d'étudier, sans cesse. Autrefois la magie comblait cette soif. J’apprenais sans cesse et toujours, n’arrêtant jamais lorsqu’une incompréhension se présentait. Je continuais encore et encore jusqu’à tomber d’épuisement. La magie a changé ma vie, elle m’a donné tant … c’est grâce à elle après tout que j’ai fini par trouver ma place sur le Shui-khan, grâce à elle que j’ai réussi à ne plus être un boulet … ou un peu moins. Maintenant qu’on m’a arraché cela, ma soif s’est orientée comme elle pouvait pour éviter de me détruire moi-même : l'histoire, les langues, l'astronomie, les sciences, les cultures, n'importe quoi … j'aime savoir, j'ai l'impression d'être moins inutile ainsi. Je ne suis pas un grand combattant, malgré ce qu'a pu m'apprendre Engel, je n'ai qu'un cerveau toujours trop vide, que je tente de remplir … et plus encore maintenant avec ce déchirement intérieur, ce vide constant que l'amalgie créé en moi …
Bref, je suis comme le reflet de mon frère, la soustraction de lui-même, son opposé, son yin quand il est le yang. Je veux le retrouver, je le veux plus que tout maintenant. Parce que je sais qu’avec lui, je pourrais tout réussir, absolument tout, même retrouver notre liberté …



Biographie



Je ne me souviens pas de mes premières années, du moins, des toutes premières. Mes plus vieilles images sont celle de ma mère penchée au-dessus de mon berceau … et le visage si joyeux d'Elupidio alors que j'étais dans ses bras … il était jeune à l'époque... pas plus de 8-9ans … et j'étais un poupon entouré d'amour, malgré ce que faisait ma famille. Ils m'aimaient et je les aimais, et je leur fis comprendre dès que je pus, à grand coups de sourire, de rires …
J'avais un esprit très vif. Dès tout petit, tout m'intéressait, tout ce qui était dit, écrit ou fait … je trouvais fascinants d'apprendre, passionnant de connaître de nouvelles choses, de comprendre le monde qui m'entourait et la magie qui grandissait en moi. Si la devise de notre famille était « Sans magie, l’esprit reste fort », mes parents étaient fiers de moi, à chacun de mes progrès. J'étais plein de vie à l'époque, j'étudiais parfois des nuits entières et trouvais encore l'énergie de tourmenter gentiment ma mère en faisant léviter le service à thé de son pays …
Père voulait que je poursuive mes efforts, me faisant venir des professeurs d'Himero. Chaque jours, je me mettais comme défi de les impressionner, toujours plus, avant de tous les retrouver, me lovant contre Elupidio quand il lisait, restant toujours loin des pièces qui subissait l'amalgie de Ruito … Lui, comme son travail, Père m'en tenait loin et je ne pouvais que le remercier. Je n'aimais pas cet effet qu'il avait sur moi et ne supportais de voir ce qu'on pouvait lui faire. Par rapport aux autres membres de la famille, j'étais une petite nature, terriblement plus sensible et fragile. Les coups que j'entendais parfois, les cris ou les pleurs, les bateaux qui quittaient les rives … je savais ce qu'il passait mais je ne tentais rien … j'étais trop petit, trop faible, je tentais de l'oublier, de ne pas montrer ses sentiments de peur de faire honte à la famille. Mais parfois, il m'arrivait de pleurer, pensant à toutes ses personne qui étaient sûrement si loin de leur propres familles …

Les années passaient et mes capacités impressionnaient tout particulièrement un de mes profs. Cela faisait des mois qu'il soumettait à mon père l'idée de m'envoyer à la Citée de l’Étude Magique "Sjalkraft". J'étais encore un enfant à ses yeux, je n'avais que dix ans, il n'était pas rassuré à l'idée de m'y envoyer, vu mon âge et ma maladresse, pourtant j'insistais, tout comme mon maître, rêvant de tout ce savoir que je pourrais connaître là-bas. À force d'acharnement, il accepta de me laisser partir avec ce maître. J'en rêvais et pourtant, de nombreuses larmes coulèrent au moment du départ et tout le long du voyage … elles ne cessèrent pas au début, étant parmi les plus jeunes des étudiants, j'étais souvent inquiet, perdu, mais je tentais toujours de cacher cela.
Il me fallut du temps pour m'habituer, beaucoup de temps mais à force de patience (et de maladresse vu que notre premier contact fut lorsque j'ai manqué de rentrer dans Eryn) , je fis la rencontre des jumeaux Raventails … Si Engel me faisait un peu peur au début, il devint comme sa sœur l'un de mes repères à la cité magique. Mais c'était réellement d'Eryn dont j'étais le plus proche. Nous étudions souvent ensemble, nous nous entraidions, révisant, s’entraînant et parfois juste prenions du temps ensemble. J'aimais bien être avec elle, je me sentais plus calmer, comme avec Elupidio. J'étais bien … dans mon esprit, elle était comme une grande sœur, un mentor … j'étais bien … même j'attendais avec impatience les retours à la maison, pour retrouver ma famille et être entouré d'amour. Oui, j'étais heureux à cette période-là …

J'avais 14ans quand tout se décida à changer. Quand ma vie prit un tournant que j'aurais voulu ne jamais voir …
Nous étions tous deux comme souvent avec Eryn. Nous discutions, pendant que j'attendais le mentor qui devait venir me chercher. Je rentrais dès le soir même à la maison, j'étais si content, j'avais tant de choses à leur montrer ! J'avais hâte et Eryn le voyait bien. Je ne sus pourquoi mais elle décida de m'avouer ses sentiments à ce moment-là, à la manière des nobles … elle me demanda en fiançailles …
Je ne sus quoi répondre … j'avais toujours apprécié Eryn depuis le jour même où je l'avais rencontré mais … ça … je ne m'y attendais pas le moins du monde … j'étais même complètement figé, le visage, le corps, tout semblait avoir été pétrifié comme par magie. Mais c'était bien plus fort qu'un sort ce qu'elle venait de dire, bien plus fort …

-Je … fus la seule chose que je réussis à dire avant que mon mentor n'entre dans la pièce et ne vienne jusqu'à moi.

« Il est l'heure Alcindo, nous devons y aller »

Mon regard allait pendant quelques secondes entre les deux personnes, je n'avais pas remarqué que j'étais devenu rouge tomate. Aussi, je me relevais un peu précipitamment, manquant de tomber au passage et salua Eryn, me penchant très bas pour qu'elle ne voit plus mon visage plus que rouge. Je me redressais, avant de finir par dire :

-Je dois … y aller. Au revoir Eryn. Prends soin de toi …

Je ne réussis pas à dire quoique ce soit d'autre, et après un dernier sourire, malgré mon visage rouge, je partis, alla prendre mes affaires et monta sur le bateau, le tout en silence, alors que la question d'Eryn résonnait dans ma tête. Je ne savais toujours pas quoi dire, je me voyais toujours figé. Elle avait … 8ans de plus que moi ? Je n'étais même pas un homme, comme Elupidio, comme son frère, je ne pouvais pas la protéger … alors pourquoi m'aimait-elle, et comment pouvait-elle …
Cette question me hanta jusqu'à mon arrivé à destination. Elle m'avait hanté tout le voyage et pourtant, à l'instant où je vis les rives au loin, j'oubliais cette question, ne souhaitant plus qu'une chose, sauter au cou de ma famille, la retrouver, enfin, après tout ce temps …
On m'apprit très vite que l'homme de la tour, comme je l'avais toujours appelé, avait disparu. Père était énervé d'en parler, il n'avait pas apprécié. Si je n'en montrais rien, j'étais soulagé de le savoir loin, soulagé de savoir qu'il ne souffrira plus des punitions de mon père, et moi plus de son influence anti-magie. Ses vacances s'annonçaient être les plus belles de ma vie, j'étais si heureux …

Mais le destin en décida autrement, bien autrement. Pour notre plus grand malheur … l'armée débarqua. La quiétude se transforma en course pour la survie. Je pleurais, je ne comprenais rien … si je comprenais mais je ne voulais pas y croire, je courrais aux côtés de ma mère, tenant sa manche, ne voyant rien aux travers de mes larmes. Je courrais, nous étions tous les quatre, je pensais que nous monterions tous dans le bateau, je l'avais espéré, jusqu'au bout, jusqu'à ce que mon père me prenne dans ses bras, me serrant contre lui de toute ses forces. Je compris à ce moment précis qu'il resterait et il dû m'arracher à lui. Je ne voulais pas … je ne voulais pas. On me poussa sur le bateau, je me tenais à mon frère, je me tenais à lui, pleurant jusqu'à n'avoir plus de larmes dans le corps alors que nous quittions, fuyons même ce qui avait toujours été notre foyer.
Père était mort …
Pendant quelques jours, je n'ai ni mangé, ni bougé, restant à l'endroit où on m'avait dit d'être … je me sentais si vide … c'était une sensation de manque mais rien ne semblait pouvoir le combler … cela avait un goût proche de l'amalgie … mais personne ne pourrait me le rendre, aucune potion ne pouvait le guérir ce mal qui me rongeait, personne ne pouvait me rendre mon père … il était mort …
Il me fallut plusieurs jours pour sortir de cette sorte de torpeur de tristesse dans lequel je m'étais laissé tomber, quelques jours pour me rendre compte de notre nouvelle situation … Nous étions devenus désormais des pirates …
Le Shui-khan … le nom de ce bateau à la fois écho de doux souvenirs à mes yeux mais aussi de beaucoup de souffrance. J’étais le plus jeune, le cadet, le plus petit du bateau … et très vite, j’en devins la tête de turc la plus prisée du bateau. Chahuté, bizuté, malmené de mille et une manière, j’en ai appris à me cacher de mille et une manière sur le bateau pour être le plus loin possible d’eux surtout lorsqu’ils étaient ivres. Je n’avais pas la même force que mon frère et ma mère. J’étais bien plus frêle, faible et peureux. Si Elupidio était souvent là pour me protéger, j’essayais simplement d’être le plus discret possible et de faire simplement en sorte de survivre à chaque journée avec le moins de bleus possible, fais par mes maladresses ou par les autres. Combien de fois j’ai manqué de tomber des cordages, de finir noyer lorsque que je passais par-dessus bord ou de mourir d’une autre façon tout aussi peu agréable. Pourtant, pourtant, après avoir trimé jusqu’à en faire saigner mon âme, je finis par trouver une place sur le navire et celle-ci ne me fut donné que par ma magie … car oui, personne ne la maîtrisait autant que moi. Mais j’étais aussi celui qui supportait le moins le mal de la magie, qui souvent me frôlait, notamment à cause des destinations que nous prenions ou de la marchandises … car oui, nous portions dans les entrailles du vaisseau des ainokos … des futurs esclaves que jamais je n’ai réussi à regarder dans les yeux sans avoir l’esprit qui se brisait.

Au final, malgré tous les soucis qui accompagnaient cette nouvelle vie, tous les maux qui me touchaient souvent, j’avais réussi à trouver ma place. Mon ancienne vie me manquait. Parfois, je repensais à Himero, et à Eryn … je n’avais jamais répondu à sa question…
Ma vie d’autrefois me manquait mais j’étais auprès de mon frère et de ma mère. Cela, juste cela, c’était ce qu’il comptait le plus.

Mais il faut croire que notre vie était encore trop belle pour rester ainsi. Lors d’une mission, on nous arrêté, Elupidio et moi, dans la capitale du Zanshi alors que nous tentions de remettre des lettres à la famille de ma mère. Ligoté, terrifié pour ma part et presque muet. J’étais si blanc … être ainsi face à l’empereur … je ne pleurais pas, j’avais trop peur pour cela. Je ne faisais que prier, sans savoir vraiment à qui j’adressais ses prières mais visiblement, ce ne fut pas assez, pas assez pour contrer ce que je craignais le plus.

Mes pires cauchemars se réalisaient tous les deux … et ce en cascade. On nous envoyait à Migoto pour y servir d'esclaves … et on me sépara de mon frère.
Je hurlais à m'en déchirer la gorge et les poumons. Je hurlais malgré la faiblesse de mon corps et de mon esprit … la fièvre de l'arrivé sur l'île avait empiré encore mais je hurlais, je hurlais son nom et criais, les larmes aux yeux, alors que deux hommes bien plus épais que moi me faisait reculer de plus en plus loin de lui, loin de mon frère … il se démenait, il tentait tout pour me rejoindre. Il se battait comme un fou... j'avais réussi à me libérer une main, un instant, la tendit vers lui avant qu'il ne fasse la même … on aurait pu … mais il fut frappé et tombé au sol, inerte devant moi. Et je hurlais toujours, toujours avant de me faire jeter dans une cage, sans ménagement, me faisant lâcher un nouveau cri de douleur … j'avais littéralement volé contre la paroi et mes côtés me faisaient mal. Je venais de m'en faire casser deux … j'étais faible, je n'arrivais plus à bouger, j'étais complètement … l'amalgie me faisait ressembler à un légume. Je ne bougeais presque pas, je ne pouvais pas. La fièvre montait encore, paralysant mon corps, mon esprit s'embrouillait. Le lendemain déjà, j'étais dans un état plus proche de la mort que de la vie, j'étais encore allongé sur le sol chaud, le corps brûlant, transpirant abondamment. Je ne réfléchissais plus, je n'y arrivais plus. Il n'y avait plus que mes souvenirs dans lequels je me perdais, ma famille, mon passé, mon voyage à Himero …. Eryn, Elupidio, Maman … et même celui qui avait tout détruit … celui qui nous avait dénoncé … Ruito. La toute première personne que j'avais réellement haï …
Je délirais, complètement pendant des jours entiers … le marchand m'avait laissé dans un coin, sans trop se soucier de moi, tentant de vendre un maximum de ses esclaves. Mais je survivais, malgré mon état lamentable, luttant à chaque mouvement. La jeune assistante du vendeur me gardait en vie avec quelques médicaments, par moment mais elle ne m'en ramenait jamais assez pour pouvoir combattre et vaincre la maladie.

C'est au bout de quelques semaines que le vendeur se décida à agir, en ayant marre de me nourrir pour me laisser agoniser. Ou alors, il en avait marre de recevoir des commentaires sur le petit truc malade du fond … je ne sais pas trop mais toujours est-il qu'il alla acheter ce qu'il fallait pour me remettre sur pied, des médicaments à en rendre fous un cheval et je peux enfin retrouver un esprit clair … enfin du moins, pas encore une fièvre à faire tomber une armoire à glace … J'étais encore faible mais petit à petit, en m'économisant, je récupérais. Je me rendis même un peu utile au marchand, lui servant de traducteur par moment. Il hésita à me garder à ses côtés mais un jour, un homme passa devant la journée, un homme à la peau plutôt mate, habillé de vêtements chauds et d'une bonne facture. Il me semblait humain sur le coup mais j'étais concentré à me réciter une vieille comptine en ramalen pour ne pas perdre mes capacités dans cette langue. J'avais toujours peur, peur de me retrouver chez … des monstres qui me détruiraient ou ferait de moi un petit jouet à torturé … j'avais peur à chaque fois qu'on passait près de ma cage alors je me concentrais, me plongeant dans mon esprit pour tenter de trouver un peu de douceur …. j'en avais dans mes souvenirs mais je ne voulais plus pleurer … ses souvenirs, je les gardais pour la nuit, quand tous étaient loin. Non la journée, je ressassais mes connaissances, les cours que j'avais pu avoir, je me plongeais dans mon palais mental pour fuir, loin de la réalité … même si toujours mon corps tremblait quand on s'approchait de moi.
Et cet homme le fit, il s'approcha de moi, il s'approcha de ma cage et m'écouta. Je ne m'en rendis compte qu'en rouvrant les yeux, sursautant même en le voyant. Il me regardait fixement, pas de sourire ou d'expression terrifiante mais mon corps entier frissonnait, jusqu'au creux de mes os … Pourtant j'osais relever les yeux vers lui, pendant un instant et la pensée qui se formula dans mon esprit, je la dites sans m'en rendre compte à voix haute :

-Vous êtes métis ….

C'est juste à cette première ânerie, à une conversation plus ou moins facile vu mes dents qui tremblotaient, et une petite somme qu'il versait au marchand que je devins le … secrétaire ? L'assistant peut être … je ne sais même pas … bref … de Kamil Apostam ! Moi qui faisait des cauchermars quant à ce qu'il pourrait m'arriver ici, cet homme me traitait bien. Il ne voulait qu'une chose : que ce que je fasse soit fait à la perfection. Alors, je ne me donnais pas le droit à l'erreur, quelques soit la tâche qu'il me donnait. Je ne parlais pas d'Elupidio, ni de quoique ce soit ou presque sur moi. Il avait ce qu'il fallait déjà comme renseignements avec mon dossier, et s'il voulait en trouver, rien de plus facile vu son statut d'ambassadeur. Non, je ne lui disais, ne parlant presque jamais en sa présence. Je tentais d'être une ombre, appréciée mais rien de plus. Pourtant, à chacune de ses absences, de ses rendez-vous, de ses soirées dehors, dès qu'il est partit et que j'en ai le temps, je pars de l'ambassade, et je m'engouffre dans les rues de l'île, à la recherche d'Elupidio. Je n'ai jamais cessé de le chercher, et il faudrait me couper bras et jambes pour m'empêcher de le chercher. Je n'arrêterai jamais … il est là, il est sûrement là sur cette foutue île ! Tout comme Ruito … je n'arrive pas à savoir comment je réagirai le jours ou je le verrai … mais j'espère, du fin fond de mon cœur, que j'arriverai à venger mon père, à venger les larmes de ma mère … j'espère en avoir le cran mais rien à l'idée de le revoir, je tremble de tout mon être.


Informations IRL

Pseudo : Lady Ehlys
Âge IRL : 22ans
Comment avez-vous connu le forum ? : Euuuh, trop long à expliquer
Code du Règlement : On est là pour s'amuser !
Qu'ont les humains, que les ainokos annulent ? : La magie


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Alcindo Wei Aznar
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(#) Sujet: Re: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty15.09.16 21:57
La fiche n'est pas encore totalement finie, mais ne sachant si mon pc survivra, je préfère la poster, je up la fiche une fois fini mais si déjà, des détails sautent aux yeux (notamment venant de toi mon grand frère d'amour <3) n'hésitez pas à me les faire remarquer.
Vooiiilà XD
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Alcindo Wei Aznar
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(#) Sujet: Re: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty18.09.16 3:35
Coucou,

Je te souhaite la bienvenue sur le forum ^^
Et j'adore ton avatar ♥
Invité
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(#) Sujet: Re: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty28.09.16 23:04
FICHE FINIE !!! Smile
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(#) Sujet: Re: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty29.09.16 10:52
Tout bon pour moi Smile

Alcindo est chou, un peu misérable par moment, et possède suffisamment de force mentale pour s'en sortir.

Ça me va Smile
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(#) Sujet: Re: Alcindo Wei Aznar Alcindo Wei Aznar   Empty01.10.16 14:07
Tout est ok pour moi aussi Very Happy !
Fiche Validée
"C'est partit pour le Grand Voyage ! Découvrons Migoto tous ensemble !"

Félicitation !
Ton personnage est validé, nous te souhaitons bienvenue sur Migoto no Shima et espérons que tu t’amuseras bien parmi nous !

Afin de commencer à jouer sur de bonnes bases, nous t'invitons à aller recenser ton avatar afin d’éviter de potentiels conflits quant aux images/personnages pour les nouveaux arrivants.
Nous te demanderons aussi d'aller Recenser tes dons ainsi que Recenser ta race si tu es Ainoko. De plus, peu importe ton groupe, si tu peux aller recenser ton Métier cela serait pratique.

A tout cela, s'ajoute le fait d'éditer ton Profil. Tu remarqueras qu'il y a de nombreuses informations à y entrer. Les langues que parlent ton personnage, tes autres comptes si tu en as, tes périodes d'absence, l'âge et autres petites informations utiles rapidement aux joueurs, et qui concernent ton personnage !
Merci d'avance en tout cas, de prendre le temps de remplir tout ça. Même si, je le sais, ça fait un peu beaucoup Embarassed ...

Sache que tu peux aussi réaliser une fiche de suivi RP/Relations ! Pour ce faire, il te suffit de te rendre dans ce forum-ci.
Nous avons aussi les Dépôts de Missives pour les rps de type "épistolaires". Le lien de sa boîte est à mettre dans son profil soit dit au passage ^^
A noter que les modèles proposés de codage ne sont pas obligatoires, si tu veux faire autrement : tu peux -_^

Pour te lancer en rp, tu peux consulter ou faire ta propre demande de rp dans le forum mis à ta disposition pour cela !
Tu pourras aussi y faire verrouiller tes topics clos, et trouver le code nécessaire si tu désires proposer des prédéfinis à l'administration.

N'hésite pas à contacter le Staff par MP si tu as un problème ou une question.


Le staff te souhaite la bienvenue!
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