Fiche du Personnage : Yasunaga Minami
Test :

Un regard par la fenêtre. Un parmi tant d’autres. Elle était là, dans cette chambre, dans cette maison aux allures luxueuses, attendant, comme beaucoup d’autres qu’une personne vienne l’acheter. Oui mais voilà, elle n’était pas les autres. Non, elle était unique, et ne se privait pas pour le faire savoir à quiconque osait la traiter “comme les autres”.

Yasunaga était issue de la noblesse, elle était une Ainoko, et de ce fait, elle avait beaucoup de mal à tolérer cette étiquette d’esclave qu’on lui collait. Ça lui donnait souvent un peu de difficulté à rester à sa place d’esclave, ça l'énervait, elle n’estimait pas qu’elle eusse à faire vaisselle, ménage et compagnie. Elle n’avait pas envie de se soumettre. Et pourtant elle n’avait pas le choix.
Pour l’heure, elle faisait encore aller de son nez, ayant décrété qu’elle prendrait le privilège de choisir elle-même son maître, elle venait, une fois de plus d’en dissuader un potentiel qui s’était intéressé à elle, mais qui ne lui revenait pas.
Elle avait feinté, encore une fois, ravalant sa fierté pour faire gober à l’intéressé qu’elle n’était qu’une maladroite, qu’elle risquait de mettre tout en désordre plutôt que de pouvoir aider à une quelconque tâche. Qu’elle n’était qu’une belle fleur et que c’était là sa seule qualité.

Et une fois de plus cela avait fonctionné. Qui voulait d’une esclave incapable de faire quoi que ce soit ? Peu de gens. Ou du moins peu du monde qui passait en ces lieux.
Elle répétait ce cinéma, encore et toujours, et quand le marchand tentait de la réprimander et de lui ordonner de coopérer, elle accusait de ne pas encore avoir trouvé “la perle rare”.
Elle voulait quelqu’un de beau, quelqu’un de riche, d’important et cultivé. Pas un simple maître banal qui ne lui offrirait qu’une cage en la soumettant à des tâches ingrates, non, ça, très peu pour elle.
Yasunaga visait un maître qui saurait la voir à sa juste valeur : une jolie femme, coquette et douée de ses mains dans d’autres domaines que les tâches visées d’ordinaire. Un maître qui saurait la traiter correctement en prenant compte ses talents. Si elle trouvait quelqu’un ainsi, là seulement accepterait-elle de se soumettre à ce statut d’esclave.

Cette fois ne fit de nouveau pas exception, le marchand vint près de sa porte, pestant contre elle et son caractère borné. Lui rappelant que ce n’était pas à elle de juger trouver une perle rare, que là n’était plus sa place. Il alla jusqu’à menacer de devoir baisser son prix, à ce train là il allait finir par ne jamais la vendre, et il n’avait aucune envie de se la coltiner indéfiniment.
La volatile s’en montra outrée, comment osait-il envisager une telle chose que de baisser son prix ? N’était-elle pas assez belle, assez gracieuse, coquette et douée de ses mains que pour mériter le prix initial ? La solder elle ? La bonne blague ! Son regard courroucé se posa sur le vendeur, qui, lassé de ses attitudes lui mit comme ultimatum de se faire acheter par le prochain qui s’intéresserait à elle, sous peine de la solder en dehors de cette chambre douillette, puis il partit sans lui laisser le temps de protester.

La jeune femme poussa alors un long soupire, retournant près de la fenêtre pour regarder l’extérieur.
Ses iris rouges se posèrent sur les esclaves, là, dehors. Ceux qui étaient dans ces petites cages miteuses et inconfortables, même pas de coussins pour y poser son postérieur… Puis elle regarda les autres, ceux qui étaient enchaînés les uns aux autres, présentés comme de vulgaires animaux…
Non… Elle ne voulait pas finir là. Mais elle ne souhaitait pourtant pas finir dans la demeure d’un noble bas de gamme… Elle venait de la haute non ? Elle méritait mieux… Après tout, elle n’avait pas demandé à ce que sa famille s’enlise autant. Elle n’avait pas demandé à se retrouver ainsi, elle n’avait juste pas eut le choix et devait payer des dettes qui n’étaient pas les siennes. C’était ainsi…

Yasunaga poussa un nouveau soupire, et se dirigea vers un instrument au milieux de la pièce devant lequel elle reprit place. Son outil de travail, qu’on avait accepté de lui laisser pour qu’elle puisse montrer les jolies étoffes qu’elle était capable de concevoir. Un moyen de se faire remarquer, qu’elle n’utilisait pourtant pas à cet escient, pas tant qu’elle n’aurait pas trouvé le maître parfait à ses yeux. Et pourtant elle n’allait plus avoir le choix maintenant. Si elle ne voulait pas finir comme une moins que rien, il allait lui falloir mordre sur sa chique avec le prochain acheteur potentiel qui s’intéresserait à elle, qu’elle le veuille ou non. C’était une question de survie désormais.

Coucou ^^

Une tête à claque comme on les aime
Test validé ! Bon courage pour ta fiche. Si tu as des questions, n'hésites pas ^^

Et si tu as besoin de plus d'infos sur la miss, hésites pas à MP Sayuri/Nailah : c'est sa création. o/

Ouuuf, j'avoue que j'avais un peu peur de ne pas être à la hauteur de ce personnage !
Je suis ravie d'avoir réussis à la cerner et je vais donc de ce pas faire sa fiche !

Merci pour l'identité de la créatrice de cette jolie demoiselle, je pense que quelques questions supplémentaires sur son passé me seront utiles pour la cerner d'avantage et ne pas dévier de l'histoire que sa maman aurait en tête ! ♥