La Confédération Marchande

Si certains pensent que la guerre est ce qu’il y a de mieux pour le commerce, beaucoup de marchands intelligents répondraient qu’il s’agit d’une vision étriquée sur du court ou du moyen terme. Les meilleurs accords se passent de préférence avec des gens de confiance, pas avec des gens avec qui on s’est tiré dessus récemment. Et le climat de paix est tellement plus sûr pour le transport des marchandises.

Parmi les humains comme les ainokos, il y a de plus en plus de personnes qui ne voient pas l’autre espèce comme une inférieure, une ennemie à abattre ou à soumettre ou autre. Il y a des gens intéressés qui voient le potentiel commercial de l’île, non pas seulement pour le commerce d’esclaves ou d’Ezer mais bien pour tout ce que deux espèces et cultures différentes peuvent échanger.

Délaissant donc le trafic de chair fraiche et du puissant matériau magique, ils ont le champ libre pour tout le reste, ce qui fait beaucoup de choses. Les ainokos, privés de magie, sont en passe de devenir parmi les meilleurs artisans du monde et il y a toujours des produits humains que l’île ne peut pas se faire elle-même.

Dans ce contexte, il y a des gens qui ont la vision de jeter le racisme, la peur et le bellicisme aux oubliettes pour se concentrer sur quelque chose de bien plus bénéfique et rentable.

Ce petit regroupement d’humains et d’ainokos sont en train de grossir leurs rangs en prenant de plus en plus de puissance et c’est ainsi que discrètement, ce qu’on appelle par simplicité la Confédération marchande a finie par émerger.

Une organisation en soit révolutionnaire car ne rendant techniquement de compte à aucun pays, dont le but avoué est de faire des affaires et accessoirement de stopper les efforts de toute faction belliciste dont le but serait de démolir l’équilibre en place et donc tout le business que les membres de la confédération mette en place.

Hakba, Citée des Voleurs

La Citée d’Hakba, un nom qui fait trembler les honnêtes commerçants, et grincer les dents des forces de l’ordre de chaque cité du désert. Ce nom est, pour les Ramalen, synonyme de pillage, de richesse, de légendes aussi. Oui, Hakba est pour les « gens du peuple » un simple mythe. Une légende du désert qui rend les voleurs toujours plus audacieux. Et pourtant, les puissants savent bien qu’elle existe. Pire, même s’ils savaient où elle se trouvait : ils ne pourraient rien faire tant nombre d’entre eux sont mouillés avec elle, voir, dépendant des flots de richesses et de marchandises qu’elle fait transiter depuis des siècles.

Si les légendes parlent d’une citée qui n’apparaît que lors des nuits glaciales, habiter par les esprits du désert et les voleurs, dissimulant les richesses de tout les pillages…la vérité en est bien loin.
Hakba est une étrange citée cachée. Elle est en fait bâtie sur de vieilles ruines, des ruines oubliées et d’une civilisation que ses habitants remercient d’un tel paradis.
A Hakba, il règne constamment une douce chaleur, ni trop lourde, ni glaciale. Une douce lumière sableuse donne l’illusion que les murs sont faits d’or le jour, et brillent comme les étoiles la nuit. Le clapotis de l’eau qui s’écoule dans une véritable rivière la jonchant porte les rires de quelques enfants des rues venu se désaltérer.

Mais, comment est-ce possible au cœur du désert ?! Tout simplement car la cité est sous-terraine. La rivière est une rivière souterraine qui alimente une petite oasis de passage, et connu de très peu de gens. En fait, cette oasis est elle-même dissimulée par magie. Un rideau illusoire naît de puissantes protections magiques.
L’unique moyen de pénétrer Hakba, c’est d’avoir été initié à la magie d’illusion mais surtout, a un sort spécifique que les chefs des bandes de voleurs se transmettent par considération les uns pour les autres. Pirates des sables, on y trouve le fleuron de leurs prises. Les voleurs commercent alors entre eux. En leur nom, ou pour un riche dignitaire, peu importe. Trésors, antiquités, argents, bijoux, tapis, humains, outils, matériaux…tout ce qui peut être volé y fini un jour, et se marchande.

Mais une telle ville aurait dû sombrer dans l’anarchie, non ? Hakba possède ses propres lois. Des lois que chacun veillent à respecter…car quelqu’un qui a trahit les lois du désert sera traité en pestiférer et la mort vaudra mieux que le dédain et le rejet qu’il subira.
Pour les habitants d’Hakba, les valeurs à respecter sont les suivantes :

• Ta parole, jamais tu ne trahiras. Tout accord, quel qu’il soit, ne devra jamais être trahit sous peine d’apporter la honte et le déshonneur. Sous peine de le payer de sa vie.
• Viol et torture, jamais tu ne prodigueras. Tout voleur qui se laissera aller à ces actes déshonorants se verra tuer et pris en chasse. Voleur n’est pas synonyme de Cruauté.
• Ton honneur, jamais tu ne souilleras. Car tout s’achète à l’exception de l’Honneur. Que cela soit en payant une dette de vie, ou en honorant les esprits du désert, un natif d’Hakba se doit de ne jamais jeter la honte sur son nom.

Mais rare sont les gens de l’extérieurs à connaître ces préceptes…Aussi, le peuple craint-il les voleurs plus que tout. Et puis, seuls ceux d’Hakba et désireux d’être accepté du « Roi des Voleurs » ou prétendre au titre suivent réellement le code.
Car Hakba est dirigé par un « Roi ». Ce-dernier doit avoir acquit plus de richesse que son prédécesseur, prouver sa vaillance au combat, sa ruse, et avoir éliminé son prédécesseur de façon « juste et honnête » par la seule force de sa ruse. L’actuel Roi d’Hakba est d’ailleurs connu de tout Ramal Saxin, et sa troupe de bandits fait trembler aussi bien les habitants des plaines, que ceux du désert. Mystique, secret, troublant, sensuel et fort…voilà comment est Hakba pour le commun des gens.

Ashiwa no Hankou

Groupuscule peu connu, ses fondateurs n'en restent pas moins "Célèbre" sur Migoto. Ashiwa no Hankou est le nom d'un groupe qui prône l'abolition de l'esclavage des Ainokos. Leur nom est relativement "symbolique" de par sa signification qui pourrait se traduire en "La Révolte des Entravés". Car ses fondateurs, outre de se composer d'Ainokos asservis en fuite, se compose aussi d'être ayant réussi à s'évader des Mines. Les premiers à réussir cet exploit.

Kakumei Ankoku est le fondateur de ce qui commence à lentement faire son nid dans le monde illégal de Migoto. Cet ancien membre de clan avait été condamné aux Mines pour avoir, soi-disant, escroquer d'importantes somme d'argent. Mais la vérité est tout autre. Il établissait un plan pour renverser le pouvoir au sein du clan Ankoku, afin de s'emparer du pouvoir et utiliser la place de Chef de Clan pour lentement mais sûrement améliorer et abolir les lois de l'asservissement des Ainokos.
Si la vérité sur ses objectifs s'est perdue avec le fait d'être prit de vitesse par son clan, les membres de son équipe de minage savaient la vérité. C'est ainsi que le plan d'évasion qui sonnerait les débuts des Ashiwa fut mit en place.

Actuellement, les gens commencent à peine à entendre le nom de ce groupe. Des tracts manuscrits circulent de mains en mains. Le nom et ses objectifs se soufflent d'oreilles à oreilles, comme un secret de polichinelle. Les évadés du Mois de Motenashi de l'An 50 qui n'ont pas été attrapé semblent avoir trouvé des soutiens et moyen de se camoufler. Seuls ceux ayant gagné la confiance d'un des fondateurs ont eut le privilège de découvrir le Quartier Général caché des Ashiwa. Un aménagement utilisant des galeries souterraines des ruines Yamato, au cœur de la forêt.
En attendant, ils disposent aussi de quelques planques grâce à l'aide de Ensui Ankoku. Le groupe souffre toutefois de difficultés financières avec la perte de leur mécène Genryu Tadanoshi. De plus, Yurui est aux mains des forces de l'ordre depuis le Printemps 50, et il est le seul à savoir où se trouve des documents ayant une importante valeur marchande.

En attendant, le groupe essaye déjà de se consolider. Obtenir des informations, des ressources, des personnes prêtent à s'engager. Leur objectif, au-delà d’abolir l'esclavage ainoko -le cas des humains étant sujet à controverse au sein des membres fondateurs- est encore indistinct.
Ayant subit des chamboulements, certains prôneraient d'agir de façon plus violente, alors que d'autres espèrent quelque chose de plus pacifiste. Actuellement, Kakumei a clairement énoncé que le but était d'augmenter leurs effectifs et de faire connaître leurs idées par la propagande. Seul l'avenir et les actions des membres des Ashiwa no Hankou définiront leur image dans la société.

▬ Membres PNJs
• Amasa [Membre Fondateur - Recherchée]
• Enrai Hagetaka [Membre Fondateur - Recherché]
• Yurui [Membre Fondateur - Emprisonné]
• Kirie Nakiri [Informatrice]
• Zoku [Inventeur - Recherché]
• Ensui Ankoku [Soutien]

▬ Membres PJs
• Kakumei Ankoku [Membre Fondateur - Recherché]
• Teruki [Informateur]

▬ Recherches du Groupe
Le groupe recherche autant des Ainokos Libres, qu'Asservis ! Des personnes proches des "puissants", des personnes qui propagent des informations sur le groupe et tentent de rallier des intéressés. Des personnes pour financer le groupuscule ou loger des dissidents reconnus en douce. Des personnes hauts placés prêtent à défendre les droits des Ainokos Asservis...
Le groupe reste ouvert à toutes les idées ! Ne pas hésiter à contacter Kakumei pour plus d'informations ou débattre d'idées !

Le Tracassin

Après tout, pourquoi se tracasser d’une telle notion qu’est le courage ?

Propriétaire : Dokeshi.
Employé(s) : Tsuki (PNJ)
Lieu actuel : Quartier Yuufuku.

Il existerait un lieu où nos souhaits les plus immondes, les plus désespérés, les plus utopiques, les plus imaginatifs, pourraient être exaucés. Le Tracassin est ce lieu. Enfin, de ce qu’on en raconte, celui qui aiderait ceux dans l’avide besoin.

Bien des gens au regard rougi, ne craignant plus de perdre dignité ou vie, absents de bravoure, arrivent au Tracassin. Ils cherchent solutions à leurs problèmes impossibles, solutions qui se trouveraient dans la boutique. Cette dernière vous apporte informations, actions, objets ; ce que votre envie vous hurle d’obtenir. L’échoppe est riche de cela : les informations, les secrets, le précieux. Les services proposés sont variés ; retrouver quelqu’un/quelque chose, comme assassiner, briser un être, ou encore en émerveiller un autre…

Mais il faut bien quelque chose en échange de l’objet de vos désirs, quelque chose d’équivalent aux yeux du propriétaire. Le prix est parfois déconcertant de simplicité, parfois lourd de difficulté. Car là est le problème ; au Tracassin, on sait ce que vous désirez le plus, on sait ce qui vous est le plus précieux. Il est quelques fois bon de ne faire ce choix, si on ne souhaite perdre ce qui nous rend vivace.

Il est difficile de trouver le Tracassin, ce pourquoi seuls ceux qui sont vraiment dans le besoin, réussissent à cette tâche. Le lieu est mobile, plutôt pratique si jamais les contractants sont insatisfaits. Il change, de manière irrégulière, géographiquement d’espace. Cela va d’une maison récemment vidée d’un défunt en attente d’être revendue, à une cabane, ou bien un étage d’une quelconque tour. Comme par magie, le lieu est vidé, puis rempli ailleurs en une nuit. Ce qui ne change pas est la plaque de cuivre, non loin de la porte d’entrée, discrète, où est inscrit en lettres cursives le fameux nom du magasin : « Le Tracassin ».

Ce dernier est ouvert jour et nuit, le thé est servi, une inconnue - nommée Tsuki - toujours présente, vide de vie et silencieuse est livrée avec. Il s’agit de l’asservie du propriétaire, répondant à vos besoins, aux siens, et rappelant d’une certaine manière que prudence est de mise.

Si le marché est en accord autant avec le propriétaire que le demandeur, un contrat doit être signé, la signature n’est guère écrite : il s’agit juste d’une poignée de main sympathique. De là, les deux partis se doivent de répondre aux critères énoncés. Le Tracassin fourni toujours ce qui a été demandé. Pour vous en avertir, une lettre vierge vous sera envoyée, ne contenant qu’une écaille de serpent. Cela signifie qu’il viendra bientôt vous rendre visite.

Si vous cherchez le Tracassin, il arrive aussi que le Tracassin arrive à vous. En effet, là où le désespoir vous mord le cœur et la tristesse empoisonne votre âme, à cet instant précis où vous feriez n’importe quoi pour sortir de ce guêpier, le Tracassin arrive à vous. Le serpent se point et siffle ses solutions à vos problèmes, tendre, lumière tremblante dans cette noirceur infâme. Le Tracassin vous présente ses produits avec atypisme et bonté bénie !

Malgré tout, l’arnaque n’est pas loin. Toute échoppe possède ses défauts, n’est-ce pas ? Il faut faire attention à ce que l’on dit, ce que l’on souhaite, à chaque mot prononcé, car il pourrait se retourner contre nous, qu’en bien même les termes du contrat sont respectés à la lettre. Point important à soulever : il faut respecter les règles énoncées, ou bien cela mettrait le propriétaire fort mécontent. Il serait bien capable de prendre sa revanche, le cas échéant.

Alors, si vous souhaitez obtenir un service du Tracassin, une information, un secret, tout aussi simple qu’aussi innommable à prononcer ou faire, ne vous tracassez pas : vous serez toujours le bienvenu. Le mot impossible n’existe pas en ces murs.