La Xylographie/Xylogravure

Comme dit dans le sujet Technologie, les ainokos ont développé le principe de la Xylographie pour la production imprimé. Mais : qu’est-ce que la xylographie ?
Il s’agit d’un procédé, ingénieux, qui vise à sculpter tablette de bois (dans le cas présent) avec dessins et écriture en miroir. Ceci afin de l’imprégner d’encre et par forte pression sur du parchemin : réaliser une impression.

Sur Migoto, ce procédé est utilisé pour quelques rares livres (prix exorbitant à prévoir alors)…pour l’intégralité des papiers de l’administration, ainsi que les textes de lois. Et par l’unique journal de l’île, qui sort au grand maximum une fois par semaine : Le Kitaï.
Il est laborieux et prend du temps. La sculpture devant être claire pour éviter les fautes. Les ébénistes qui font des xylographies sont vus avec beaucoup de considération et considéré d’un grand talent ! Le plus célèbre reste le précédent Grand-Prêtre de Youkou, qui était un Maître de sculpture sur bois. Il a formé de nombreux xylographe à l’art de sculpter le bois, permettant l’essor de la Xylographie.

A noter que les planches de bois servant à l’impression sont généralement stockées dans un entrepôt propre au Kitaï pour les articles de ce-dernier. Mais aussi, on en trouve au temple de Rika pour les textes religieux. Et enfin, tous ceux en lien avec l’administration sont rudement gardé et interdit de sortie des archives de la Tour des Sept. Ceci afin d’éviter une « fraude parfaite ».

Je terminerais en informant que les papiers donnés pour un Esclave Inexistant sont réalisés avec une très bonne xylographie. Et à moins de travailler vraiment dans le domaine du Marché (comme une majorité d’Ankoku) il est quasiment impossible sans expertise de voir que c’est un faux !  
C’est ainsi que des innocents peuvent se retrouver à avoir acheté un Inexistant, sans le savoir. Ou encore, que l’on camoufle relativement aisément son achat. Rendant difficile la mise à bas de ce réseau par les forces de la Caserne.

Nous restons ouvert au développement en rp de techniques plus pointues d'impression. Il y a d'ailleurs du mécénat de possible via ce petit concours organisé par un personnage joueur : ouverture d'un appel à projet Reproduction.

Les Salles de Bain

Vous êtes nombreux à vouloir faire jouer votre personnage dans sa salle de bain, en train de se détendre. Mais cela m’a révélé que vous êtes nombreux à vous mélanger les pinceaux sur le sujet. Et je ne me vois pas MP chaque fois un joueur différent pour lui expliquer tout cela. Déjà, ça vous gonflerait, ensuite, on est là pour s’amuser donc bon.
Mais pour un souci de cohésion et un confort de jeu, permettez-moi de vous en dire plus sur vos salles de bain dans l’univers de Migoto.

Tout d’abord, parlons des Humains.
Pour les Humains, les salles de bain de chez eux ressemblent à celle de chez nous. Les systèmes d’irrigations, de plomberie et tout existe dans les villes : grâce aux inventions magiques. L’eau est chauffée magiquement, et on a l’eau courante.
Bon, dans les petits villages un peu perdu, on a parfois que l’eau froide courante et on la chauffe soi-même avec une magie de feu. Mais on a toujours l’eau courante, ne fut-ce qu’en ayant connecté la nappe la plus proche à des canalisations magiques…ou le puit local.
Aussi, pour les humains, les salles de bain ainoko peuvent parfois être perturbantes. Eux, ils connaissent la douche après tout.

Ainsi, parlons des salles d’eaux Ainoko.
Première chose, tout le monde n’a pas l’eau courante sur Migoto. C’est un luxe qu’une majorité des gens ne peut pas s’offrir. Il s’agit de relier, par des pompes, une maison à des citernes/réservoir d’eau, ou même au Seikimi. Tout le monde ne bénéficie pas d’une telle avancée.
Aussi, les gens qui n’en ont pas les moyens vont tous aux Bains Publiques. On pourrait se dire qu'ils vont prendre l'eau du puits et se nettoie chez eux...Certains le font d'ailleurs, mais les bains Publiques sont un lieu social où, culturellement, il est bon de se rendre. Les puits servent surtout pour boire, préparer la nourriture et les petites toilettes. Ainsi, les bains publiques sont nombreux et dispatchés dans toute la ville pour se nettoyer.

A noter que les salles d’eaux des bains publiques et celles privées sont souvent configurer de façon similaire. Et donc, à quoi cela ressemble ?

Et bien…une partie d’une grande pièce, voir une autre pièce, sert à se laver. Là, on trouve le savon, deux baquets d’eau préalablement chauffé par un serviteur ou soi-même…On se mouille, on se savonne, et on se rince. Les plus riches peuvent avoir un système de « douche » avec un baquet troué et un système de cordage qui ouvre et referme les trous. Mais c’est un luxe et un confort supplémentaire. Et cela n’empêche pas qu’il faut avoir chauffé l’eau de la citerne/baquet avant.

Une fois lavé, on peut aller dans le bain. Ce-dernier peut-être grand ou petit : peu importe. Il sera souvent en bois car cela conserve mieux la chaleur. Normalement, le bain est rempli en avance par le ou les serviteurs (ou soi-même hein) et est recouvert d’un couvercle de bois coulissant pour conserver sa température.
On se glisse dedans et on se détend ! L’eau devient plus froide ? Ou on veut plus d’eau chaude ? On demande et le serviteur dans une pièce annexe fait tout le travail. Car voilà, une salle d’eau est toujours reliée directement à une pièce où se trouve deux pompes, et un gros baquet d’eau situé sur une source de chaleur (souvent un feu de bois ou de charbon). Un asservi va pomper l’eau froide dans le baquet, la faire chauffer (et parfois parfumé même) et à la demande il pompera pour vider l’eau chaude dans le bain de son maître. L’opération est faisable seul aussi, il faut juste penser à mettre le couvercle une fois plein le temps de se laver et de se prélasser.

Ci-joint, vous trouverez une photo de bains de bois dans ce style. Vous remarquerez l’arrivée d’eau qui est soit un tuyau, soit un système d’irrigation de bois. Pour vider le bain, souvent, il y a un cache à retirer qui le fait se déverser dans une voie d’irrigation où l’on récolte l’eau dans un baquet avant d’aller la déverser. Ou même, pour certain, cela se vide directement dans le Seikimi où Seisui s’occupe de purifier les eaux.

Et pour les bains publics ? Et bien, c’est pareil sauf que ce sont les employés qui veillent à ce que vous ayez de l’eau chaude : simplement ! A ne pas confondre avec les onsen que l’on peut trouver vers Yuufuku et qui sont des sources d’eau chaudes naturelles.