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Chieko ||
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(#) Sujet: Chieko || Chieko ||  Empty03.09.15 18:32
Image Présentation 600*200
Chieko

Informations
Année de Naissance : L'an 20. (30 ans)
Genre : ♀ [Bien qu'il lui arrive de se faire passer pour un Il]
Race : Hybride de l'hippocampe feuille appelé aussi Dragon de mer.
Statut : Asservi
Métier : Esclave depuis peu, elle était pirate, jusqu'à ce que son équipage ne périsse lors d'une attaque des autorités. Quelques survivants, dont elle, seront vendus en tant qu'esclave...c'était l'asservissement ou la potence.
Don(s) :
Camouflage:
Lorsqu'elle se trouve en milieu aquatique ou en présence d'eau, par le simple contact de ce liquide, elle peut alors prendre la couleur d'un élément du décor afin de momentanément se fondre. Chieko ne peut le faire que s'il y a de l'eau [même de la pluie] et lui demande une grande dépense d'énergie. Ce qui fait qu'une fois sa couleur naturelle récupérée, elle doit faire de sorte de disparaître très vite, incapable de se défendre physiquement. Il lui faudra de quelques heures à plusieurs jours suivant le temps qu'elle a dût rester dans son camouflage.
Transformation partielle:
Lorsque Chieko saute dans une eau profonde, ses jambes se transforment. Il faut que l'eau soit à une certaine température, plutôt chaude et que le milieu soit un milieu salin. Chieko n'est pas une ainoko d'eau douce ~
La transformation dure temps qu'elle reste immergée et dans un milieu favorable à cette transformation. Autrement dit, si l'eau devient froide, ses jambes reprennent leur forme originelle.


Psychologie & Physionomie


"Dans le port d'Amsterdam, y a des marins qui boivent. Et boivent et reboivent et qui reboivent encore. Ils boivent à la santé des putains d'Amsterdam. D'Hambourd ou d'ailleurs. Enfin, ils boivent aux dames ! Qui leur donnent leur joli corps, qui leur donnent leur vertu. Pour une pièce en or et quand ils ont bien bu. Se plantent le nez au ciel, se mouchent dans les étoiles. Et ils pissent comme je pleure sur les femmes infidèles."

« Arrête ! Pourquoi est-ce que tu fais ça ! Pourquoi veux-tu toujours paraître ! Beau, plus grand, plus fort ! Arrête d’essayer d’être quelqu’un. Contente-toi de toi. Essaie, pour une fois et sois. »

Sois.
Être.
Je suis.


Cela a toujours été très important pour Chieko. Celle à qui tout réussit.
Le paraître c’est bon pour les bourgeois, les pètes-cul, les va-sans-dire, les pinces sans rire. Tous ces faux bons à nourrir les chiens. Chieko, croyez-moi, ne nourrirais même pas son pire ennemi avec les faux-jetons, les faux-culs. Ceux qui se donnent de grands airs et ne sont finalement que des petits rien du tout. Chieko n’a qu’une envie lorsqu’elle en croise un, le piétiner jusqu’à ce qu’ils ne restent de lui que ce qu’il a toujours été : Une miette, un déchet qui se fera balayer par le vent.
Vous l’aurez compris, Chieko est quelqu’un de vrai, de franc, de droit. Du moins dans ses principes. Ils ne sont pas forcément aux goûts de tout le monde, mais c’est ainsi et personne ne lui dira jamais comment penser. Ce qui doit être dit sera dit. Si cela doit blesser, ça blessera. Mais il n’y a rien de pire que l’hypocrisie pour briser un cœur. Pour fâcher une sœur. Chieko en est consciente et si elle peut se montrer sadique, vicieuse et tout ce qui pourrait être synonyme de serpent, he bien elle le sera. Mais jamais, au grand jamais, un mensonge ne sortira de ses lèvres. Pourtant…et vous pouvez me croire, ce n’est pas la femme la plus correcte que ces terres aient portée.

« Regarde-moi et dis-moi. Oses me dire que je ne suis qu’une femme de petite vie, qu’une créature lubrique et qui aguiche de ses formes, de ses atours. Viens. Regarde-moi. Et dis le moi. Si tu le fais sans flancher, alors je le croirai. »

Catin
Fille de joie
Prostituée.


Une vulgaire chienne. Bien des gens, amis ou non, mais peut-on envisager qu’un ami ne vous traite ainsi, ont essayés de placer Chieko dans cette catégorie. Les femmes veules, vénales, de mauvaise vie. Alors oui, peut-être qu’elle n’est pas un modèle de vertu. Peut-être qu’elle ne lève pas le petit doigt en buvant son thé. Peut-être qu’elle parle trop fort même lorsqu’on ne l’interroge pas. Peut-être aussi que ses manières restent à désirer et surtout en matière de vêtements, peut-être qu’elle devrait un peu moins en montrer. Essayer d’enfiler une robe, un kimono, des jupons. Un corset, des bas au moins. Faire quelque chose qu’une dame ferait. Mais elle n’est pas une dame, c’est Chieko.
Elle, elle vit dans un monde à part. Il a fallu qu’elle fasse sa place dans un univers d’homme en tant que femme. Puis d’humains, en tant qu’Ainoko. Ce n’est pas avec des bas et des froufrous qu’elle y serait arrivée. A quoi bon porter de beaux atours lorsqu’on passe sa journée avec les pires fripouilles ? A jouer de mauvais tours. N’en demandez pas trop. Une petite fille du peuple ne peut devenir une grande dame par le simple fait d’une phrase «Ne pouvez-vous donc point vous montrer plus digne d’être une lady ? » C’est beaucoup trop lui demander. Car Chieko, elle aime l’action, elle aime les réactions. Elle se vêt comme un homme par confort. Elle se vêt dans des couleurs criardes, du doré, des boutonnières, parce que c’est beau. A ses yeux, les hommes sont plus beaux que les femmes. A ses yeux, les femmes devraient toutes porter des culottes de corsaires, des bottes de pirates. Des vestons à épaulettes à froufrou et à boutons. Plus il y a de boutons à ma boutonnière, plus j’assois ma virilité. Chieko c’est cette fille qui n’a pas reçu d’éducation et qui s’est faite en côtoyant les autres. Peut-être que si elles n’avaient pas côtoyés exclusivement de vieux loup de mer, elle aurait pu devenir quelqu’un d’autre…mais ce n’est pas facile d’être une autre quand on s’appelle Chieko. Prenez là comme elle se montre ou ne la prenez pas. Mais ne vous méprenez pas, l’ainoko ne supporte pas les remontrances sur son apparence. « Astique donc ton pont avant de venir regarder si tu vois ton reflet dans le mien ».

Mais on s’égare. On a parlé de prostituée.

La chair tendre et flasque, dur et moite ou chaude ou froide.
Tout cela n’intéresse pas vraiment l’ainoko. Elle, elle prend quand elle en a envie, délaisse souvent pour prendre autre chose. Quelqu’un d’autre. A ses yeux, vous ne serez jamais que de bons camarades ou de mauvais camarades. Dans la vie, pas d’ennemi. Que des faux frères. Dans un lit, pas de bons ou de mauvais amants. Uniquement des passe-temps. Pourtant, Chieko est une passionnée. Lorsqu’elle entreprend quelque chose, elle ne le fera jamais à moitié. Autant dire que si vous êtes le fruit qu’elle décide de cueillir sur l’arbre des cachotteries, ce sera pour aspirer jusqu’à la dernière goutte de votre jus. Vous laissant inerte, vidé, éreinté. Et elle, reput, s’en ira sans même vous dire son nom. Peut-être qu’on aimerait l’imaginer à écarter les cuisses à qui veut, à ouvrir ses draps au premier venu. Mais il n’en est rien. Chieko accepte de temps en temps de s’offrir pour une poignée de pièces d’or, mais elle le fait parce qu’elle en a envie. L’or qu’elle vous extirpe n’est qu’une manière comme une autre d’avoir l’impression de vous avoir escroqué.
Non. Chieko n’est pas une prostituée.
Elle est juste une femelle qui fait ce qu’elle veut faire quand elle le veut. Manger, dormir, baiser, boire, voler. Des pulsions qu’elle nourrit ne pouvant les contrôler.

« Dans la vie il faut savoir compter, mais pas sur les autres »

Frère de sang.
Ami.
Confident.


Des mots qui ne sortent que rarement des lèvres de Chieko. Elle a pourtant fait partie d’une troupe de pirates. Et les pirates, ils connaissent les mêmes galères. Ils sont des frères. Ils boivent, baisent, arpentent les mers ensembles. Un pour tous, tous pour un aurait pu être leur credo. Mais un pirate reste avant tout un pirate. Tu es mon frère tant que tu n’as pas plus d’or que moi. Tu reste mon ami tant que tu me donnes ta part. Tu seras mon confident moyennant deux trois piécettes. On dit qu’il ne faut pas faire confiance aux autres et encore moins lorsque ce sont des pirates. Et Chieko, vous pouvez lui faire confiance…sauf si vous espérez repartir avec toutes vos fripes sur le dos. Chieko c’est une créature qui maîtrise l’art de la langue. Elle vendrait ses charmes à une femme aimant les hommes. Elle vendrait de l’alcool à repentit, de l’eau bénite à un vampire. Elle pourrait pousser une dévote dans les bras du diable. Chieko, elle est comme ça. Avec les belles paroles, les bons gestes, elle vous conduira là où elle voudra aller. Vive d’esprit, fourbe, rusée, intelligente, cultivée. Si seulement elle pouvait être une de ces créatures sans cervelles qui pensent avec les poings, ce serait plus simple n’est-ce pas ? Mais Chieko, elle sait ce qu’elle fait. Même si elle vous donnera parfois l’impression de faire n’importe quoi. Chieko est une illusion auquel on croit. Jouant la bonne épouse, l’amante éperdue, la folle à éviter ou encore la jeune femme que l’on doit aider. Elle peut prendre tous les rôles, allant jusqu’à se grimer et se comporter comme un homme. Usant d’artifice pour faire plus vrai.
Chieko c’est le faux frère de tout le monde, la bonne sœur de personne.
Quand on croit l’avoir cerné, on finit par se demander « Mais est-ce que c’est la vraie Chieko que je viens de comprendre ? Ou est-ce encore un de ses tours de passe-passe ? » Et même si vous repartez heureux d’avoir probablement esquivé une escroquerie, vous n’en serez pas moins perplexe. « Est-ce que ce n’est pas elle qui a fait de sorte que je parte sans encombre… » Vous n’auriez pas tort…si vous preniez le temps, vous la verriez entrain de compter les quelques pièces dont elle vous a délesté.

« Laisse-toi faire…regarde-moi…voilà…comme ça… Donne-moi ton nom et je te dirai qui tu es »

Observation.
Déduction.
Réaction.


Quand on parle avec Chieko, quand on la rencontre, elle ne donne jamais de nom. Comme un peu la personne que vous croisez, à qui vous dites bonjour, parlez un peu, sans jamais avoir pris la peine d’entendre le prénom. Une mélodie qui vous est familière mais dont les paroles vous échappent. Pourtant, vous ne faites rien pour les retrouver. Pourquoi ? Parce que l’on fait tous preuve de beaucoup d’égoïsme. Ce n’est pas un reproche. C’est un constat. Et de ce constat, Chieko en a fait une certaine force. Vous ne me demandez jamais qui je suis, ce que je fais là et ça m’arrange. Si vous commencez à trop vous intéresser à moi, je détournerai votre attention sans que vous en vous en rendiez compte sur autre chose. Son nom ne sera connu qu’après cinq, six, peut-être sept rencontre. Pour avoir son nom, il faut le mériter.
Pourtant, elle, elle vous connait. Elle sait que vous préférez aller dans tel endroit plutôt que l’autre. Que vous mangez souvent de tel aliment pour délaisser celui-ci. Parce que vous trouvez qu’il a mauvais goût, probablement parce que vous avez été habitué à le voir comme quelque chose de mauvais.
Elle sait que vous êtes en ce moment épris de telle créature. Que vous êtes maladroit, cruel, vicieux ou simplement sot. Elle sait tout ça Chieko. Rien qu’en vous regardant.
L’observation est ce qui permet aux diverses créatures de survivre. Une couleur criarde signifie danger. Un regard vide demande à être combler. Un geste peut-être annonciateur de drame. Et Chieko semble savoir trois coups à l’avance ce que vous allez faire. Ce n’est pas tant qu’elle est devin, qu’elle a appris à regarder. Chaque détail à son importance. Un peu comme dans un puzzle, chaque pièce est la pièce maîtresse. Il n’y a pas de « déchet ». On prend tout pour avoir une vue d’ensemble, le tableau au complet. Peut-être que lorsqu’elle tire une conclusion, elle s’est trompée. Mais ce n’est pas un réel échec. En lui disant «  C’est faux, j’ai mangé de la viande aujourd’hui » elle en tirera de nouvelles conclusions qu’elle classera dans son cerveau, histoire de mettre votre dossier à jour.
On ne se souvient pas toujours de Chieko, mais elle, elle se souviendra constamment de vous.

« Tu es là depuis deux heures…et t’attends quoi ? Ho…oui c’est vrai…mais disons que…disons que j’ai croisé la route d’un énorme type et qu’il a essayé de me…tu me crois pas c’est ça ? »

Danger.
Lâcheté.
Sauvé.


Chieko est lâche. On ne peut pas compter sur elle. Mieux encore, il ne faut pas compter sur elle. Bien évidemment qu’elle vous a vendu du rêve en vous demandant de lui donner de quoi payer deux trois trucs pour venir le lendemain vous aider à récupérer tel objet chez telle personne. Bien évidemment qu’elle vous a promis juré sur sa vie qu’elle reviendrait avec la bourse d’or empruntée afin de parfaire la stratégie et cambrioler avec vous l’échoppe. Mais bien entendu que vous y avez cru à ses belles paroles. Il est difficile de dire non ou refuser quelque chose à quelqu’un qui est capable de lire à travers vous, ce que vous aimez, ce que vous désirez. Car elle fera de sorte d’entrer dans votre jeu…et vous faire adopter ses propres règles. Elle est comme ça.
Chieko est lâche. On a commencé comme ça. Elle est lâche, parce qu’elle se sait physiquement inférieure à la plupart des autres. Plus grands, plus massifs, plus forts. Et de savoir ça, tenant vraiment à sa propre survie, elle fuira avant même d’avoir essayé si elle sait qu’elle risque sa vie à y aller. Alors non. Ne comptez pas sur elle pour un quelconque soutien. Encore moins lorsqu’on parle violence.
Chieko est lâche. On ne se lasse pas de le répéter. Peut-être qu’elle fait des erreurs, qu’elle le sait…mais ne lui demandez pas de les assumer après. C’est tellement plus facile d’utiliser sa maîtrise de la langue, des belles paroles, pour essayer de s’en sortir. Voir mieux, mettre la faute sur les autres. On ne compte plus le nombre de gens qui veulent sa tête à force de s’être vu laissés seuls face aux autorités après un sale coupe en sa compagnie. Autant vous dire que si elle adore son don du camouflage et son agilité, vous, vous détesterez cette propension à la fuite.

« Je ne suis peut-être pas la créature parfaite à laquelle tu aspirais, mais je n’en reste pas moins la seule qui viendrait te chercher en enfer »
Passion.
Pulsion.
Poison.

On a répété que Chieko était une lâche et qu’elle n’était pas digne de confiance. Cependant, si vous avez fait vos preuves et qu’elle vous apprécie vraiment, vrai, elle n’arrêtera pas d’essayer de vous arnaquer, n’arrêtera jamais de vous arnaquer où de vous voler quelques pièces quand elle le pourra. Mais une chose est certaine. Si vous êtes en danger de mort, malgré sa crainte d’y laisser la peau, malgré le fait qu’elle ne soit jamais à l’heure, elle viendra. Elle vous cherchera jusqu’au bout du monde, ira jusqu’en enfer pour vous récupérer. Si elle vous sait vivant, elle fera tout pour que vous le restiez. Mais il faut avoir été là pour elle de nombreuses fois. Il faut que vous lui prouviez que vous en valez la peine. C’est difficile d’être l’ami de Chieko mais lorsque vous parvenez à le devenir, soyez certains qu’elle sera là pour vous. Certains se demandent comment ça se fait de la voir si acharnée lorsqu’il faut aider un de ses proches. C’est parce que c’est une passionnée. On l’a dit plus tôt. Elle est passionnée et impulsive de surcroit. Alors si elle sait être réfléchie, il arrive que si elle désire quelque chose, elle le fasse sans réflexion. Et il lui arrive souvent…au détriment des conséquences, de foncer tête baissées « Pourquoi ? » « Parce que j’en avais envie »…

« Ferme-la donc et vient ici…si t’es pas content, t’as cas te barrer, on va se passer des geignards dans ton genre »

Gourmandise.
Paresse.
Colère.
Envie.
Avarice.
Luxure.
Orgueil.


Parlons péché, mais pas pêcheur. Ou parlons pêcheur, mais pas poisson.
Quoi qu’il en soit, Chieko est un concentré de ce que beaucoup appellent « le mal ». Non contente de se montrer escroc à ses heures, voleuse, fripouille, vile, vicieuse en un mot pirate, elle allie à sa féminité des vertus que l’on déplore. Normalement, les femelles ne sont-elles pas censée n’être que douceur, aptitude à plaire aux mâles, ronds de jambes et baisers mouillés ? Ne sont-elles censées être coquette, belle en toute circonstance, délicate et naïve ? Sans parler de l’innocence. N’est-ce pas censé être un des traits qui sied aux femmes ?
Peut-être. Mais Chieko n’est pas une femme. C’est un pirate. Elle vous le dira elle-même.
Ainsi, Chieko ne supporte-t-elle pas les demoiselles qui jouent les princesses. Elle ne supporte pas les femelles faisant preuve de naïveté et de ce trop-plein d’innocence qui les rend idiotes. Ce n’est pas grâce à toutes ces petites choses qui font certains hommes amoureux qui aura permis à Chieko de se hisser au rang de pirate. Ce n’est pas non plus de jolis kimonos et une jolie lingerie qui lui a permis de monter sur un bateau. C’est à la force de son caractère bien trempé et son audace naturelle qu’elle s’est faite sa place.
C’est grâce à des colères volcaniques mais intelligentes qu’elle a fait ses preuves. Car si Chieko n’est pas une personne de nature violente, l’évitant même rappelons-le, il n’en est pas moins qu’elle sait se faire entendre et comprendre lorsque c’est sérieux. Sa faculté de réflexion rapide a sorti l’équipage de bien des situations compliquées.

« Chieko, c’est ptet un ptit bout d’femme, mais c’est un bout d’femme avec du caractère. Et elle dit, ouais c’est vrai ça. Elle dit plein de mot compliqué et j’comprends pas toujours tout, mais c’est pas pour autant qu’elle sait pas jurer. Elle râle comme un homme, crache tout pareil et elle accepte les tâches même les plus ingrates. Elle s’en fou. Pour elle, tout ce qui compte, c’est quand ça trébuche et que ça sonne au fond de ses poches ! » C’est comme ça que l’équipage voyait Chieko.

1m75-60kg


Chieko était loin d’être le genre de femme qu’on attendait de croiser sur un navire. D’autant que l’équipage était exclusivement masculin et que ses camarades de galères étaient des ainokos tous plus sanguinaires d’apparence que les autres. Ils ne se contentaient pas d’avoir des dents tranchantes, des sourires carnassiers ou des pattes tentaculaires. Ils ne se contentaient pas d’une apparence à faire pâlir le plus aguerris, ils avaient la taille et la carrure avec une moyenne de un mètre nonante pour les plus petits d’entre eux. Alors quand on voyait descendre du pont un petit morceau de femme de tout juste un mètre septante-cinq, c’était à se demander ce qu’elle faisait là. S’il n’y avait pas erreur.
On ne pouvait même pas la prendre pour une fille levée par l’équipage pour quelques jeux de mains. Car les filles de joie qu’on prend le temps de courtiser sont souvent pulpeuses et pleines de générosités. Tout en rondeur. Tandis que les rondeurs de Chieko s’arrêtent à un fessier musclé et deux orbes de taille plus que modeste. Si elle roule un semblant de hanches c’est l’illusion qu’offrent un ventre plat et une taille creusée. Quand on bosse ne mer, que l’on passe son temps à fuir des zones de larcins, on garde forcément la forme.
Chieko est donc plus en souplesse qu’en muscle, plus en creux et en angle qu’en rondeurs et qu’en vallons.

Yx Oranges – Chx Roux-or


Toute en rousseur. Il paraît qu’elles portent malheur.
Chieko, malgré le portrait qu’on en dépeint, reste une jolie créature. Sa chevelure doit être la chose la plus féminine que l’on put trouver chez elle, avec leur épaisseur dorée et leur légèreté frivole. Elle les porte rarement détachés, préférant les cacher sous un tricorne ou simplement sous un foulard. Beaucoup de l’équipage était en joie lorsque le soir venu elle grimpait sur le pont et se dirigeait vers la proue. Et là, dans le Soleil couchant, elle défaisait le foulard ou retirait le tricorne, laissant cascader sa chevelure de feu qui s’envolait avec le vent qui se levait. Chieko le faisait parce qu’elle savait que ses camarades, n’ayant pas le droit de la toucher, n’en restait pas moins des mâles ressentant le besoin d’une féminité loin des terres. Elle était leur sirène dans ses rares moments et l’en remerciait. Surtout si elle en laissait un ou deux s’occuper de ses cheveux. On leur disait la douceur de la soie. Certains allaient à avouer que lorsqu’ils avaient passé leur doigts, ils avaient eu l’impression de glisser leur doigt dans le courant d’une rivière tant ils sont lisses et soyeux. Leur brillance ne fait, quant à elle, que souligner un regard aux prunelles de feu dans lesquelles brillent un éclat d’or.

Peau de satin – Teint diaphane



On parle de poupée de porcelaine, celle qui ne sait pas rester de marbre.
Chieko possède une peau extrêmement douce. Il faut dire qu’elle en prends grand soin et que l’air marin, ça lui réussit plutôt bien. Vous ne la verrez jamais s’exposer en plein Soleil, au risque de voir son joli teint d’albâtre devenir rouge. La brûlure du Soleil ne saurait être plus agressive que sur une peau de rousse. Petite particularité, Chieko n’a aucun grain de beauté. Son corps n’est pas même parsemé des tâches que la rousseur demande. Peut-être que c’est le propre des humains après tout.


Écailles près des yeux – Queue d’hippocampe feuillu

Chieko est un ainoko, rappelons-le. Cela d’ailleurs se devine aisément, même lorsqu’elle ne se transforme pas.
Il y a des gens qui ne remarquent rien. Des gens qui ne savent pas regarder. Des gens qui, peut-être, pensent que c’est une cicatrice, une brûlure. Pourtant, ça ne ressemble à rien de connu. Ça c’est peu commun. Ça ce sont des écailles…d’étranges écailles aux teintes orangé-or partant de son œil droit et se perdant jusqu’à la base de sa gorge. On peut voir deux trois tâches similaires dans son dos ainsi que sur ses cuisses et remontant de son œil gauche à la racine de ses cheveux, créant une sorte de masque orangé soulignant d’autant plus son regard de feu. Au touché, tandis que certains penseront retrouvés la même matière que sur un poisson, seront surprise de constater qu’il n’en est rien. Le semblant d’écaille est un artifice, un jeu de couleur. Car Chieko est un hippocampe. Et les hippocampes n’ont pas d’écailles.

D’ailleurs, ils n’ont pas le même appendice caudal que les poissons. Ainsi, lorsqu’elle s’immerge totalement, Chieko se retrouve avec une très longue queue parsemée çà et là de ce qui ressemble à des morceaux d’étoffes. Elle mesure environ un mètre cinquante, se terminant en une longue pointe à la manière de celle des serpents. La couleur est celle des tâches lorsqu’elle est sous sa forme bipède.

Lèvres boudeuses – Indécence vallonnée

On parle souvent de mensurations parfaites lorsqu’on veut vendre un personnage. Quelqu’un. Ou même quelque chose. Hanches, tailles, poitrine voluptueuse tant qu’à faire. Un sablier, des jambes sans fins, du galbe aux mollets, des muscles aux cuisses. Mais pas trop, madame ne doit pas ressembler à monsieur.
Pourtant, avec Chieko, c’est différent.
On parlera de l’indécence de ses orbes, de la nonchalance de son regard, de la pulpe gourmande de ses lèvres.
Pourtant, sa poitrine n’est pas de celles que l’on siffle dans la rue. De celles que l’on remarque par leur générosité, le rebond lorsque leur pesanteur se fait sentir. Mais Chieko porte sa poitrine de manière indécente pourtant. Parce que son sein est trop blanc, son téton rose orangé darde à travers ses vêtements fins de manière arrogante. Ils sont fermes, leurs pointes dures. Et ils sont là. C’est ça le petit truc. C’est qu’ils sont là. Chieko ne les cache pas comme elle le devrait. Pour elle, c’est comme un torse d’homme. Pourquoi se cacher ? Eux, ils ne le font pas…n’est-ce pas ? C’est que la petite, elle en oublierait presque ses attributs féminins.

Du bout des lèvres, elle vous le dirait. Ces seins ne sont là que pour m’attirer parfois, rarement, des faveurs. On m’ouvre toutes les portes sans que j’aie à lever le petit doigt. Les gens sont faibles face à la chaire.
Et elle vous le dira du bout de ses lèvres gourmandes qui possède le rouge que des femelles portent grâce à des artifices. Elle, c’est comme ça que sont ses lèvres. Généreuses et rouges. Pourtant, elle ne cherche pas à les mettre plus en valeur que cela. Beaucoup croient qu’elle se maquille, alors qu’il n’en est rien. Et ce rouge souligne la blancheur de ses dents. Des dents alignées, plantées comme autant de petites pierres affutées. Les hippocampes feuillus n’ont pas de dents. Et heureusement pour Chieko, elle, si…

Détails en vrac, parce qu’on ne va pas y passer sa vie !

Chieko n’est pas le genre de femelle à porter le kimono. Elle ne supporte pas ces drapés de tissus complexes, maintenus par un nœud. Elle ne supporte pas les couleurs que portent ces vêtements, l’arrogance de celles qui découvrent au gré de leurs envies, de leur besoin, un sein. Elles jouent les coquettes, les grandes dames, mais finalement, entre elles et les putains, il n’y a guère de différences. Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en porter. Mais si elle ne s’emmêlait pas les pieds dans les satins, les soies, elle frémissait de trop au contact sur sa peau de ce vêtement de malheur. Alors vous ne devrez pas être étonné de voir Chieko avec des vêtements plutôt masculins, des pantalons de piraterie, ceintures et confort. Des bottes à boucles, des vestons à épaulette, à boutons. Le tout est toujours assortit, parfois à sa chevelure, à ses écailles ou dans des tontes royales : Bleus, vert bouteille, lie de vin…
Et avec cela, des chemises très fines, très légères, laissant deviner la courbe de son indécence et les creux de sa féminité.

Avec cela, des bijoux. Beaucoup de bijoux. Volés ou trouvés, empruntés ou confisqués. Gagnés aussi. Elle aime porter ce genre d’artifice. Du jade, de l’or, des pierres, des perles. Il faut que ça brille. A ses oreilles, à ses doigts qui se terminent en griffes blanches, à son ventre, à ses bras. Parfois, une tiare, un diadème. Mais uniquement dans l’intimité de sa cabine, étant donné qu’elle ne porte en extérieur, jamais ses cheveux lâchés.


Informations IRL

Pseudo :  Beau
Âge IRL :  24 ans
Comment avez-vous connu le forum ? :  J'étais sur l'autre version du forum <3
Code du Règlement : On est là pour s'amuser !
Qui a créé les Ainokos ? :  L'explosion résultant des expérimentations des mages et des chercheurs ?


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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.09.15 19:00
Bonjour et Bienvenue Very Happy

Je trouve ton vava très beau *_*
Pour répondre à ta question, être Ainoko Et Pirate, j'avoue ne pas y avoir pensé. Mais en réfléchissant, ils ont aussi les connaissances navales pour avoir des navires, donc, ce n'est pas impossible même si la profession a dû naître lors des 50 dernières années. Avant cela, les ainokos n'osaient pas quitter les eaux de leur île, une influence divine comme un instinct fort qu'ils écoutaient l'expliquant. Probablement une façon de la part de Taisha de protéger ses précieux enfants du regard humain Wink

J'ajouterai qu'il doit y avoir peu de pirates chez les ainokos, et qu'ils sont encore plus mal vu et loti que les pirates humains. Car si les derniers cités sont nombreux quand même, on les neutralise à la magie ! Des Ainokos Pirates, les humains doivent grincer des dents, et les garde-côtes Shikai serrer des poings car les actes de ce type de forban peut toucher les relations diplomatiques ^^'

En tout cas, le concept de base peut donner quelque chose de très sympathique !
N'hésites pas si tu as des questions Wink

(P.S : dit, dit, qui étais-tu sur l'ancienne version ? *_*)
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.09.15 19:08
Merci beaucoup ! Disons que je suis tombée amoureuse de cet avatar il y a un moment et que je ne trouvais pas d'occasion pour l'utiliser ! <3

Je comprends parfaitement. Je pensais faire un équipage exclusivement constitué d'ainokos marins. Surtout des créatures venues des mers chaudes.
Pour le reste, est-ce que je peux alors jouer justement sur le fait que les humains et les ainokos grincent des dents ? Ils auraient eu vent de l'équipage pirate [sachant que jusque là, ils essayaient de ne pas trop se faire connaître, sorte de navire fantôme...équipage connu à travers des histoires que tout le monde et certains encore maintenant pensent être une légence ?] et les autorités auraient décidés de mettre fin à leur petits trafics et autres forfaits criminels. Le navire sera détruit, une partie de l'équipage mourra et les survivants auront le choix entre la potence ou l'asservissement.

Par la suite [ce n'est qu'une idée et donc si ce n'est pas possible, ça ne fait rien] je me suis dit : Pourquoi Chieko n'essaierait pas de retrouver les survivants ? [elle ne sait pas que beaucoup de ses anciens camarades sont décédés] et reformer une faction de pirate ?
(Quel que soit la réponse, je ferai très probablement des prédefinis de son ancien équipage)

VOILA !

(J'étais Damara et Morana ^ ^)
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.09.15 19:47
Oh oui ! Je me souviens de tes personnages Very Happy
Surtout de Damara, l'ainoko requin ^^

Pour tes idées, cela se vaut il n'y a pas de soucis.
Je te laisse en planter le décor dans ton BG, et no problème pour de futurs prédéfinis en lien avec ce passé. ^^
Si correction il devra y avoir, nous verrons avec ton écrits ou tes interrogations. Mais tel que tu me le présentes, rien n'empêche l'aboutissement de tes idées ^^
Maître du Jeu
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty05.09.15 17:49
Cool ~ Merci beaucoup Maître ! J'avance ma fiche petit à petit et j'essaierai de la terminer dans les temps ! Il est rare que j'écrive d'une traite. <3
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty06.09.15 21:56
Trés sympathique ce début en tout cas Very Happy ^^
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty08.09.15 16:42
Merci beaucoup ^ ^ Je vais m'atteler à l'histoire, aujourd'hui ou demain selon mes disponibilités ! Je ne sais pas combien de temps il me reste >< <3
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty08.09.15 17:56
Et bien, de base, il te reste jusqu'au 17 Septembre Very Happy
Et tu as le droit à deux demandes de délai sup' (un délai étant de 2 semaines) ...Donc bon, ne t'en fais pas, tu as le temps Wink
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty17.09.15 22:32
;_; J'aurais besoin d'une petite rallonge. J'ai besoin de deux trois jours en tout cas pour terminer mon histoire ! >< Pardon et merci ♥
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty18.09.15 0:17
Pas de soucis Wink
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty26.09.15 1:49
Je poste pour m'excuser, ça me prends plus de temps que prévu. Mais j'avance mon histoire et la corrige avant de poster dés que c'est fait des parties, histoire de vous montrer que je ne suis pas morte et que je ne vous abandonne pas !!! è_é
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty27.09.15 17:39
Coucou ! Very Happy

Pas de soucis ! ^^
Par contre, pour ton histoire, je relève juste une petite incohérence au sujet de l'école. Elle sera facile à corriger, car il suffit de dire que ton personnage allait à un lieu où on dispenser le savoir de base plutôt. Un établissement lié au Temple. Ou même, directement au Temple. Mais bon, voilà. Tu trouveras les infos détaillés sur l'éducation ici : https://migoto-renaissance.forumactif.org/t460-annexes-contextuelles#Education

Après, les ainokos aussi ont le droit de naviguer hein. On trouve des ainokos marins, car ils mènent des congènéres chez les humains pour un travail d'ambassadeur. D'autres navigue avec des humains pour récolter les tributs. Et sinon, il y a aussi les pêcheurs, ou/et les Gardes-Côtes. (et les pirates Wink lol)
Mais je me dit que la phrase comme quoi seul les humains peuvent voguer, c'est peut-être sa vision "enfantine" de l'époque ?

Après, je pense n'avoir rien vu d'incohérent dans ton début sinon. ^^
Et puis, c'est pratique pour moi que tu postes par "morceaux" comme elle est assez grande. Cela me laisse le temps de bien lire, et de te dire les potentiels erreurs au fur et à mesure o/
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty27.09.15 20:37
Hey ~

Merci ! Haaaa >> Je me suis tapé tout le contexte, les lois et tout hier pour bien noter et prendre en compte des choses dans mon histoire, mais l'éducation, j'ai passé outre je suppose ? >< Je changera en ce cas.

Oui, c'est sa vision, c'est en faite ce qu'on lui racontait petite. Comme tu as pu le remarquer, il y a beaucoup de chose qu'elle n'a su que tardivement.
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty27.09.15 20:54
L'ajout pour l'éducation date d'il y a une ou deux semaines à peine. Tu as put rater la question/réponse faut pas s'en faire ^^
En tout cas, bon courage pour la suite ! Me tarde de voir le tout ^^
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty30.09.15 4:48
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Biographie

Comme j’aimerais ne pas raconter ça.
Comme j’aimerais me contenter d’un « J’avais un papa, une maman, une enfance et me voilà » parce que je n’aime pas raconter ma vie. Je déteste ça en faite. J’ai l’impression que si je couche des mots sur celle que je fus avant d’être, je vais être contaminée par un mal inconnu et gravissime qui va me faire perdre la tête et mourir sur le champ.
Quoi j’exagère…bon bon.

Enfant, je croyais que pour devenir adulte, il fallait apprendre un tas de choses compliquées. Car je croyais vraiment qu’on faisait passer une sorte de test aux enfants, voir s’ils ont bien retenus la leçon. Évidemment, vous allez me dire que c’est ce qu’on fait. On apprend. On apprend à marcher, puis parler, puis faire du vélo, à compter, à lire, à écrire. On peut ensuite apprendre des langues, des lieux, lire une carte, se repérer dans un endroit, se repérer dans un autre endroit, ne pas parler aux inconnus, ne pas se fier aux apparences. On devrait t’apprendre à ne pas mépriser ton prochain, ne pas t’en moquer à cause de ses différences. Et tout un tas d’autres trucs que vous et moi avons probablement appris. Bien entendu, chacun ayant eu des familles, des vies différentes, je suppose que tout un chacun a appris selon les bons vouloirs de ses tuteurs. Quoi qu’il en soit, petite je stressais de ne pas parvenir à l’âge adulte et rester éternellement un enfant. Parce que je ne parvenais pas à me souvenir de cette maudite table des matières ou de ces espèces de chants sur l’histoire des Ainokos. Vous savez, la comptine qui dit qu’on est tous ego, quel que soit l’espèce d’Ainoko. « Ta queue n’est pas la même, que ton voisin ses yeux. Ta bouche est différente, que ton ami la mouche » Enfin un truc comme ça. Bien stupide. Avec des rimes à tout va et des noms d’oiseaux en trémolo. Je n’ai jamais su. Et puis de toute manière, j’avais de la peine avec les autres. Enfin. Disons plutôt que les autres avaient de la peine avec moi et que je ne faisais rien pour les aider.

Pourtant, je n’étais pas une enfant au physique attirant les quolibets. Même mon prénom est celui que ma mère m’a choisi, un prénom bien comme il faut, sans permission de moquerie. J’entrais en somme dans la catégorie des enfants qui ne vous marquent pas vraiment. Que vous trouverez mignon en le voyant, mais que vous n’arriverez pas à décrire à votre ami.
Pourtant, lorsque je venais pour mes leçons, je ne faisais pas forcément de vague. Je m’approchais, écoutais, apprenais et repartais. Mais il a fallu que quelqu’un un jour me fasse remarquer que j’avais une tâche près des yeux. C’était idiot ce genre de remarque. Certains de mes camarades ayant des queues, des oreilles et tout un tas de trucs comme ça. Mais visiblement, quand on est enfant, on a besoin de bouc émissaire. Et comme il n’y en avait pas et que je refusais d’en trouver un, je fus nommée par la grande loi qui régit le monde des enfants. Évidemment, si on ne nourrit pas la haine, elle n’enfle pas. Mais j’avais un petit caractère à cette époque et je me suis rebellée. De ce fait, les violences verbales sont devenues physiques. Et plus on me frappait fort, plus je ripostais dur avec les mots…évidemment avec les mots. Que voulez-vous que je fasse. Je ne suis pas physiquement forte, je ne l’étais pas plus avant. La force n’est pas une chose que l’on peut perdre…ou alors il faut le vouloir. Enfin.
Donc avec mon bagou habituel, ma grande gueule qui allait en s’agrandissant, je me suis faite des ennemis. Comme quoi, on commence jeune…

Mes parents recevaient souvent des missives de la part de la préposée à mon éducation au temple. « Votre enfant ne fait pas d’effort » « J’ai bien peur que votre enfant ne soit une provocatrice de chaos » Carrément. Je vous jure qu’elle me voyait comme l’instigatrice. Comme celle qui mettait toujours le bazar dans ce lieu de culte d’une divinité dont je n’ai jamais appris le nom par cœur, comme tout le reste d’ailleurs. Que j’étais fautive dans toutes les histoires et que je n’avais cas, finalement, pas me défendre. Je ne sais pas pourquoi, mes parents, eux, me punissaient. Pourtant j’étais couverte de bleu. Et au lieu de se poser la question, ils me disaient « Pourquoi est-ce que tu insultes tes petits camarades ? Les mots sont plus douloureux que les poings » He bien c’est qu’ils n’avaient pas dût en recevoir beaucoup des coups quand ils étaient enfants ! Parce que je peux vous dire que j’essuyais les insultes moins douloureusement que les coups. Mais enfin. Surtout, ils faisaient des dons généreux au temple pour que l’on continue de me donner des leçons. Mes parents étant érudits, ils voulaient que leur fille le soit aussi.

Mes parents auraient aimés, probablement, que je me comporte plus comme une petite ainoko femelle type. A porter mes kimonos colorés, réclamer des couleurs rosées, orangée, pêche. Ils voulaient probablement que leur petite demoiselle se montre coquette, comme la cousine machine ou la voisine trucmuche. Ils avaient toujours matière à me comparer. Je ne vous raconte pas s’ils m’avaient fait une sœur…enfin…ils l’ont fait. Mais tardivement. Donc pour le moment, je continue en tant qu’enfant unique.

Parfois je me disais que j’aurais préféré avoir un père désirant absolument un garçon. Ainsi il m’aurait peut-être élevée dans des conditions plus masculines et cela m’aurait plu. Mais non. Il fallait que mon père soit un homme « coquet ». Peut-être que c’est du à notre race d’hippocampe. Peut-être que c’est parce que le mâle est soumis à la femelle qui porte la culotte. En tous les cas, mon père était coquet et soumis et ma mère était douce et soumise à un mari soumis. Je vous raconte pas les histoires à la maison quand aucun des deux ne voulaient prendre de décision. Aussi, j’ai appris très vite à me dépêtrer de moi-même. Parce qu’à coup de « Papa est-ce que je peux… » « Demande à ta mère » «Maman… » «Vois avec ton père ma chérie, c’est lui qui décide » he bien enfant ou pas, on finit par décider par soi-même. Mieux, j’avais fini par abandonner l’idée de leur demander la permission avant d’agir.
Alors je pouvais autant m’interdire moi-même des actes que je savais répréhensible, comme me retrouver coincée en haut d’un toit à plus d’une centaine de mètres du sol. Enfin vous voyez le genre ? Ou embarquée par des gens pas très net qui sentaient l’alcool dans des soirées où je buvais malgré mon trop jeune âge. Mes parents s’en rendaient compte, me punissaient quand je rentrais. Mais c’était trop facile. Les punitions étaient les mêmes. Alors j’en arrivais à rentrer, voir mes parents dans la cuisine et aller directement m’asseoir sur la marche avec le numéro qui marquait la gravité de ma bêtise. Il y avait celles du bas, pour les petites erreurs de parcours, celles du milieu pour les récidives et celles du haut pour les actes réellement graves. Comme essayer de faire brûler les cheveux de sa petite voisine. C’était pas de ma faute d’ailleurs, elle était venue trop près du feu que j’essayais de faire pour griller quelques poissons. Car ouais. J’ai beau avoir été éduquée par deux végétariens affirmés, j’aime la viande et particulièrement la chaire des poissons. Alors j’allais en voler deux trois au marché, je revenais dans le jardin, me posais et allumais tranquillos mon feu. Mais la voisine trop curieuse était venue trop près et sa tignasse a pris feu. Je suis restée longtemps sur la dernière marche de la honte. Et mes parents ont soigneusement évités nos voisins pendant longtemps, surtout s’ils croisaient celle que l’on nommera à cause de moi, le moine. A l’école…

Est-ce que j’ai déjà fait preuve d’une réelle forme de délinquance ? C’est possible. Mais cela ne m’a pas marquée. Il faut dire que je passe d’un délit mineur à un délit majeur en moins de temps qu’il n’en faudrait pour me mettre derrière des barreaux. Mais j’étais une gosse futée et je trouvais toujours une parade. Même si j’avais dût passer devant un juge, je sais que je m’en serais sortie. Mes parents en arrivaient parfois à se demander si on avait pas échangé leur vrai bébé contre moi à la naissance. Ce n’était parfois plus possible pour eux. Alors mon père se tuait au travail et ma mère m’évitait soigneusement. Si j’en ai souffert ? J’aurais pu. Mais j’ai rencontré Seyumi et Fuyumi.

Quand on entend ces prénoms, on pense à des ainokos femelles. Genre sœur chattes ou je sais pas quoi. Mais en fait, Seyumi était un ainoko de la tortue marine et Fuyumi un morse. Puis c’étaient des mâles surtout. Tous deux aussi grands que bien bâtis. Ils auraient put être frère de carrure. Mais uniquement de carrure. Seyumi brillait par son intelligence, Fuyumi par sa force. Et à eux deux ils formaient un duo de choc. Moi j’aurais pu être ce genre de gamine à qui on ne prête pas attention ou alors parce qu’elle a fait un truc qui vous a énervé. Vous savez ? Comme cette gosse qu’on remarque parce qu’elle tape une crise en plein marché ou parce qu’elle a besoin de pioncer, mais ne peut pas. Bah voilà. J’aurais pus être ce genre de gosse. J’aurais autrement put être celle qu’ils racket. Parce que c’était une période de vache maigre pour certains ainokos qui peinaient à joindre les deux bouts et le racket était chose courante. Mais même pas. Alors on me glisse dans la catégorie des jolies gamines que les mecs veulent se taper, mais soyons sérieux. J’étais assise sur le trottoir à regarder les gens passer et repasser et j’ai senti une paire d’yeux sur moi. Quand je me suis tournée, mal à l’aise de me voir ainsi déshabillée, je suis tombée sur eux. Apparemment, ils trouvaient que j’avais de jolies mains. Gamine, on vous dit que votre robe est jolie, vous devenez pivoine et tournoyer pour montrer à quel point c’est vrai. Mais j’étais pas une gosse comme les autres je vous rappelle. Alors j’ai soulevé la remarque et j’ai demandé si c’était des pervers comme on en croise des fois et comme j’en avais croisé plein. C’était pas vrai, évidemment. Moi je serais plutôt ce genre de gamine qui crie et fuit dès qu’un inconnu esquisse le geste de vouloir se moucher. Mais devant des ainokos de la classe, on essaie de se montrer fière et forte. Même si c’est en baissant les yeux par intermittence. « Elle me plaît bien cette gamine Seyumi. » « Je t’avais bien dit Fuyumi…je te l’avais bien dit. » « Vous savez que c’est mal de parler des gens lorsqu’ils se trouvent juste devant vous ? » Remarquez que c’est idiot comme règle de vie, car on a pas le droit de parler des absents non plus. « Tu veux te faire de l’argent facile gamine ? » Argent. Je n’étais pourtant pas une enfant pauvre ou issue de la classe la plus basse de la société. Argent pourtant sonnait à mes oreilles comme jouet pour d’autres enfants. « Ce serait mentir que de dire que non. » Oui parce que mince. De l’argent facile, c’est chouette. Encore plus chouette que le pain encore chaud. « Montre-moi tes mains. » Je les avais tendues sans trop poser de question. Méfiante, mais pas tant visiblement. « Fuyumi, regarde… » « Je vois ça. T’as déjà volé ? » « On dit « tu as » et pourquoi vous me demandez ? Vous êtes des forces de l’ordre ? » Ils ont rit. Je ne saisissais pas encore le sens du sarcasme, de l’ironie et tout ce qui suit, alors j’ai reposé la question. «Est-ce que ce sont mes parents qui vous envoient pour me surveiller ? » C’était arrivé une ou deux fois…trop incapable de me gronder sans s’excuser, ils préféraient faire les choses en cachette. Ils n’avaient ainsi pas à affronter leur propre fille. Non parce que vous comprenez, comme j’avais montré des signes de rébellion et aucune de soumission, ils avaient de la peine avec moi parfois. Je ne vous rappelle pas que mes parents étaient ô combien soumis si ?

Alors j’ai avoué. Que parfois, lorsque je m’ennuyais, je faisais les poches des gens. Mais je ne volais rien de répréhensible. J’avais entendu trop d’atrocité sur ce qui arrivaient aux voleurs. On m’avait dit qu’on leur coupait les mains. Chose qui ne se fait plus, mais je l’ai appris très tard. Alors j’ai avoué. Je piquais des morceaux de papiers, de menus objets qui trainent souvent au fond des poches. Et parfois, rarement mais quand même, je subtilisais un peu de nourriture. « T’as pourtant pas l’air d’être une gosse malingre et pauvre… » C’était amusant. Le duo était passé de types imposants qui vous alpaguent en pleine rue à deux adultes un peu trop grand, accroupi sur un morceau de trottoir à discuter avec une gamine qui faisait bien plus de la moitié de leur taille… « Ce n’est pas le manque qui me fait faire ça. C’est le jeu. » Parce que quand j’avais quatre ans, je faisais des descentes dans le placard de la cuisine. Je m’étais vite rendue compte que c’était plus amusant de le faire en cachette que de demander à mes parents. L’excitation du « Et si on m’attrapait ici en plein milieu de la nuit ? » Encore mieux en pleine journée. Les premières fois, j’avais été attrapée bien vite par des parents qui riaient doucement en essayant de m’expliquer que je n’avais pas besoin de voler. Mais j’avais fini par découvrir les failles, aiguiser mes sens et maitriser le sens du camouflage. Je ne vais pas vous dire que j’ai maitrisé dès la naissance mes dons. Parce que s’ils sont innés, l’apprentissage, c’est de l’acquit. Passons. « Pour le plaisir ? » Seyumi avait beau être futé, il avait parfois tendances à poser des questions auxquels il connaissait la réponse. Juste pour voir comment j’allais me dépatouiller ou expliquer les choses. « Parce que je crois que j’aime beaucoup me faire plaisir. » Et je ne parlais évidemment pas de sexe. J’étais trop jeune…s’il vous plaît !

C’est comme ça que je suis entrée au service de ce duo de titans. Je les retrouvais pendant mon temps libre, je faisais quelques poches pour eux et je leur donnais ce que je trouvais de précieux. Il lâchait deux trois pièces dans ma main et je m’en allais le dépenser. La plupart du temps en nourriture. Parce que je savais que si je débarquais à la maison avec des biens autres, il y aurait des questions. Et j’ai beau être rusée et avoir la langue affutée, je n’avais que six, sept et huit ans au moment des faits, alors autant dire que j’étais quand même une gamine avec un vocabulaire de gamine. Bien qu’un peu plus riche que les autres de mon âge.
Mes parents ne sauront jamais pour Seyumi et Fuyumi. Si on me voyait avec eux deux, je disais que c’était de « Gentils messieurs très grands qui m’ont aidés des fois » Parce qu’il faut savoir que devant mes parents, je jouais un peu les bébés, histoire de ne pas trop attirer leur méfiance. Oui. Soumis et méfiant. Mais je vais vous raconter un peu de leur histoire avant de continuer mon épopée.

Papa est un homme qui n’a jamais vraiment su se faire une place dans la société. Ou un nom. Il était le petit de la classe enfant, le chétif parmi ses frères, le dernier en activité trop physique. C’est ce genre d’ainoko avec sans cesse les mains moites, qui les triture dans tous les sens quand on se met à lui parler un peu trop fort. Je détestais quand il faisait ça, mais il le faisait souvent. Il se dandinait d’un pied sur l’autre quand il ressentait un profond malaise. Et attention. Il est client des malaises. Pourtant, il est loin d’être stupide. Il est même plutôt vachement cultivé. Comme ma mère. Mais on dirait bien que la nature a dit qu’on ne peut être intelligent ET physiquement capable de déplacer une montagne. Ce qui est faux, la preuve avec Seyumi. Enfin. Papa donc, au prénom aussi insignifiant que sa personne, était dans le commerce. De quoi ? Je n’en ai absolument pas la moindre idée. Je ne sais même pas s’il me l’a dit un jour. Maman disait que c’était de choses importantes, mais allez savoir si ce n’était pas plutôt une phrase toute préparée pour les gens curieux à qui elle voulait faire montre d’un peu de puissance…vite fait. Il a rencontré maman à un bal. Leur mariage était plus ou moins arrangé par leurs deux familles. Personnellement, je trouve que c’est pas mal horrible de promettre son enfant à un autre enfant sans leur demander leurs avis. Et je dois dire aussi que j’ai eu peur pendant longtemps qu’ils ne me fassent ça dans le besoin de faire perdurer une bien étrange et dérangeante coutume familiale. Vous savez, chez les hippocampes feuilles, on se met en couple avec d’autres hippocampes feuilles. Et mince. C’est pas courant comme race. Alors si mes parents avaient dût me marier avec l’un des nôtres, je me serais retrouvée soit avec un vieux de la vieille, soit un cousin…et la consanguinité, on sait ce que ça apporte n’est-ce pas ?
Soit.

Maman est une femme, quant à elle, qui est très belle et aurait pu s’imaginer une vie ou du moins une carrière qui en vaille la peine. Je ne sais pas. Montrer qu’une femme belle et intelligente, ça existe. Et que ça peut parvenir à obtenir quelque chose de bon. D’autant qu’elle avait la beauté de la modestie. Vous savez ? « Les plus belles femmes sont celles qui s’ignorent » et je pense que parce que je me crois belle, je ne le suis pas ! Hahahahaha…hum. Donc. Maman. Je ne sais pas si elle s’est toujours faite à l’idée de devoir se marier avec un homme qu’elle ne connaissait pas vraiment, mais que ses parents ont choisis pour elle. En tout cas, elle avait l’air d’aimer papa. Si tant est que la résignation puisse être une forme d’amour. Bien évidemment, ce n’est pas elle qui me l’a dit. Je l’ai remarqué. Je suis plutôt doué au jeu de l’observation et je décode. Il faut bien lorsqu’on vit avec des parents incapables de prendre de décisions. Maman n’a finalement jamais eu à travailler. Papa le fait pour elle. Il fait encore partie de ce genre de mâle qui trouve qu’une femme doit rester et s’occuper des enfants. Dont moi, plutôt que de risquer de s’esquinter à faire un boulot pas pour elle. Il n’est pas macho, c’est juste qu’il a été éduqué comme ça. En somme, on aurait pu être des moutons, quand je vois mes vieux. A suivre et dire oui et amen à tout.

Voilà pour mes parents. Ce n’est donc pas étonnant que j’aie choisi la voie du plaisir et de la fuite journalière. Parce que je crois que si j'étais restée avec eux plus longtemps, j’aurais fini par me taillader les veines. Et cela aurait été dommage, je m’apprécie trop pour me donner la mort.

Revenons à mon épopée, puisque nous avons ouvert et refermé la parenthèse parentale.
Seyumi et Fuyumi, notre duo de choc, étaient en réalité des pirates. Je ne l’ai su que très tard [cette phrase revient souvent, mais c’était parce que j’étais une enfant et que les enfants, on ne leur explique pas toujours tout en détail. Au risque d’engendrer un tas de questionnement dont on se passera]. Enfaite, je l’ai appris quand j’avais dix ans. Ma maman m’annonçait sa grossesse, mon papa était tout content, et croyez-moi, vous n’avez pas envie de voir un homme insignifiant se mettre à danser et rire pour un enfant à naître, alors je vous épargne. Moi je ne savais pas quoi dire. C’est qu’il arrivait tardivement ce bébé dans ma conception d’une relation frère-sœur. Parce que je voulais un frère, évidemment. Qu’est-ce que j’aurais fait d’une fille ? Alors j’ai dit « Ok cool » comme je l’aurais fait si elle m’avait dit « On mange des nouilles à midi » et je suis allé prendre mon manteau et suis sortie rejoindre les deux titans.

Ils trainaient toujours dans un bar mal famé. Au départ, on ne me laissait pas entrer. Mais avec le temps, je crois que les gens s’étaient fait à ma présence. Ou alors c’était surtout parce qu’ils ne voulaient pas avoir de problème avec les deux inséparables. « Vous êtes un couple ? » « Pardon ? » « Toi et Seyu…vous êtes un couple ? » « … »Aucun n’avait répondu. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais raison au fond ou si c’est parce qu’ils n’avaient pas envie de répondre à une telle connerie. On avait parlé, je leur ai dit que j’allais avoir un bébé. Enfin pas moi. Mais voilà. Ils m’ont dit que c’était chouette d’avoir un frère pour jouer, je leur avais dit que c’était un frère, parce que je voulais qu’il en soit ainsi. Puis on est allé dans un temple pour remercier je ne sais plus quelle divinité d’offrir un beau cadeau à mes parents. Moi j’y suis allé parce que je n’avais nulle part d’autre où trainer. Alors j’ai suivi le mouvement. Puis Seyu et Fuyu ont commencés à faire des messes basses. Quand je m’en suis approchée pour savoir de quoi il retournait, ils se sont tournés d’une seul bloc avec ce sourire qui fait peur. Vous savez ? Tout en dent. « On a une surprise pour toi ! » « Si vous me dites que vous aussi, vous allez avoir un bébé, je divorce ! » Ils ont rit et m’on entrainée dans les rues de l’île. Je ne savais pas trop où on allait et c’était la première fois qu’il m’emmenait quelque part. En temps normal, je parcourais la ville pour détrousser quelques passants, puis je leur amenais le butin dans le bar. On se partageait mes trouvailles et je rentrais chez moi après une journée à les regarder s’enivrer, parfois, à m’enivrer avec eux. Alors là, j’avais le cœur qui battait vite et fort.

Nous avons atterrit dans le port. Ils ont fait une sorte de « tadam » pas vraiment synchro, se sont engueulés parce qu’il fallait l’être pour que ce soit cool, m’ont demandé d’attendre et ont recommencé sans l’être plus. « Enfin bref. On veut te montrer quelque chose ! » J’avais dix ans. Et j’allais découvrir ce qu’était un bateau ! Parce que je dois avouer que jusque-là, j’en avais vu. J’avais entendu dire que seuls les humains pouvaient partir en mer. Je trouvais injuste que des machins sans poils, sans plumes…en somme, des nous sans tout ce qui fait de nous des ainokos, puissent parvenir à faire un truc aussi banale que voguer. Enfin banale…J’apprendrai par la suite que c’est tout sauf banale.

Seyumi et Fuyumi, ce jour-là, m’ont montrés leur bateau. Grand, mais pas trop, juste ce qu’il fallait pour faire tenir l’équipage qu’ils m’ont présentés. Il n’y avait là que des ainokos marins. De la baleine au requin, du grand blanc ou petit citron. Des pieuvres, des crabes, pas de dauphin. Certains n’avaient pas l’air enchanté, mais Seyumi et Fuyumi étaient leur capitaine. Alors ils se contentaient de me supporter. Ils répondaient à mes questions, me montraient deux trois astuces…quand je suis rentrée, j’avais oublié que j’allais avoir un bébé…
Et les semaines, les mois, passaient. Je continuais de trainer avec le duo des titans, mais de plus en plus également avec l’équipage de l’Abyss. Ce navire qui était mon nouveau terrain de jeu. Je grimpais au mat, tirait les voiles, apprenais à naviguer et me repérer en lisant les étoiles. Il y avait, outre Seyumi, un ou deux autres ainokos cultivés. Le cartographe et l’autre était une sorte d’être à tentacules taciturne et si discret malgré son apparence, que j’ai mis longtemps à remarquer sa présence. Ils m’en apprenaient sur la vie bien plus que ce que je pouvais apprendre au temple. Et de manière bien plus amusante et intéressante. Papa et maman, eux, avaient bien trop de travail avec ma petite sœur pour se demander ce que je faisais de mes journées de libres. Oui. Ma petite sœur. Car évidemment, un frère aurait été trop beau.

Cette petite sœur que je n’avais pas désirée, ils lui ont donnés un nom aussi insignifiant qu’eux, aussi insignifiant que le mien. Orihime. Je détestais ce nom. Ça tombait bien, je ne l’appelais jamais. Pas plus aujourd’hui d’ailleurs. Si je pouvais l’éviter, je le faisais. Et si certains trouvaient en sa démarche maladroite de bébé, moi, ce dandinement incessant et ses babillages me donnaient envie de hurler. Alors fuir était la meilleure des solutions. Tout le monde n’avait d’yeux que pour elle. La belle et douce Orihime. La jolie, celle qui n’a pas de tâche sur le visage. Celle qui a le visage des anges, celle qui a la grâce qui sied à sa beauté, blablabla. Je pourrais continuer comme ça pendant des heures. « Tu n’es pas parfaite, mais tu es mieux qu’elle. Tu sais pourquoi Chieko ? » « Parce que je fais partie d’un équipage ? » « Haha…que tu es idiote. Parce que tu es toi. Et personne ne te ressemble. Personne. » Seyumi m’avait dit ça un jour. J’ai jacassé. J’ai dit « pppffffft vieux sale » et je suis partie. Mais j’étais rouge comme une pivoine et j’étais heureuse au fond…un peu.

Ce n’était pas anodin. J’étais pirate. Pas encore totalement, mais je n’allais pas tarder à le devenir. Il a fallu pour cela que je fasse mes preuves. Non pas auprès de Seyumi et Fuyumi qui m’avaient adoptée depuis longtemps, mais auprès de tous les autres. Et ce n’est pas rien ! Tout d’abord, il a fallu que j’aille de moins en moins au temple pour venir faire mes preuves sur le pont. Puis, il a fallu que je prouve qu’en tant que fille, j’avais les bras pour supporter de lourdes cargaisons…je ne vais pas vous mentir, s’ils m’avaient donnés des pièces pour le travail accompli, de ce côté-ci, je n’aurais rien eu. Voir pire, j’aurais perdu de l’argent. Puis je devais montrer que je savais voguer. Mais le plus difficile fut de faire oublier au plus superstitieux d’entre eux, qu’une femme, selon certaines croyances humaines notamment, portent malheur sur un navire. Je n’y pouvais rien moi. Si j’étais née du mauvais côté de la barrière. Et c’est à cause de ça qu’est née une nouvelle Chieko, ou plutôt un nouveau. Sur le navire, je devenais Jim.

Je ne sais plus qui, ni comment ce nom est sorti. Ce n’était pas un nom d’ici, c’était certains, mais tous s’accordaient à dire que cela m’allait bien. J’avais quinze ans et je commençais tout juste à avoir des formes sous mes vêtements masculins. Lorsque je quittais la maison avec sous le bras une besace chargée de vêtements d’homme, j’étais Chieko. Les cheveux lâches. Je faisais même un effort pour être un tant soit peu vêtu comme ma sœur Orihime qui fêtait ses cinq ans. Tout ça pour être dans les bonnes grâces. Alors non, je n’avais pas décidé de devenir angélique. Mais je trouvais que c’était mieux si mes parents me lâchaient un peu de lestes. Parce que peut-être n’en ais-je pas beaucoup parlé, mais le fait est que mes écarts de conduite n’étaient jamais impunis et mes parents, maintenant que Orihime ne dépendait plus autant de leur attention, n’était du coup plus leur centre du monde. Et la fille qu’ils avaient « oubliée », lui permettant de faire ce qu’elle voulait, était à nouveau source d’attention. N’importe quel enfant dirait qu’il aurait été heureux que ses parents s’occupent de lui. Pas moi. Moi je m’étais faite à l’idée de ne plus être enfant unique. Surtout, je trouvais dans cette nouvelle disposition, ce rôle de grande sœur, un échappatoire à la vigilance parentale. Soyons honnête un instant. Si votre enfant venait un jour et vous disait simplement « Papa, maman, je suis pirate à bord d’un navire remplit d’ainoko mâle plus vieux adepte de vol… » je doute que vous lui disiez, avec le sourire «  Tu as notre appui mon cœur. Fonce dans cette nouvelle vie pleine d’aventure. »

ENFIN. Pendant cette période, j’allais de moins en moins au temple où mes leçons m’étaient dispensées. Pourquoi m’y rendre alors que j’en apprenais plus en une journée sur le navire, qu’en une semaine avec les préposés à mon enseignement…Et puis mes parents, je les avais entendus en parler, disaient que ce serait bien si un jour, je rejoignais celles et ceux qui travaillaient dans le temple. C’est un peu cette idée qui m’a faite quitter le domicile pour vivre en tant que pirate.

Ce jour-là, j’étais censée être au temple, comme souvent. J’avais quitté la maison fardée comme la petite Chieko et m’avançait en direction du navire, devenant petit à petit Jim. La métamorphose de la chenille en papillon. J’étais en colère et me pas prenaient coup après coup, les vibrations de cette dernière. Je venais d’entendre mes parents parler de mon avenir au sein d’un des temples de Migoto. « Vous imaginez ? Jim là au milieu ? Qu’est-ce que j’irais faire là-bas ? » C’était amusant. Avec le temps, l’équipage s’était fait à ma présence, J’avais même sympathisé assez avec certains pour être appréciée des autres. Ceux-là même qui étaient encore réticent à ma présence, quand bien même avais-je fait mes preuves. En tant que pic-Pocket et en tant que pirate. Alors non, je n’avais pas encore commis d’acte de piraterie. Disons que je vacillais en équilibre sur la barrière de la légalité. Bref. J’étais donc là, à raconter mes malheurs, sur le pont, tous m’écoutaient. « Et puis l’encens me donne mal au cœur » beaucoup acquiescèrent qu’eux-aussi. Faute d’avoir, comme certains, le mal de mer, ils avaient le mal de terre et en prime, avaient horreur des odeurs d’encens que l’on retrouvait un peu partout. Puis tandis que je continuais mes plaintes adolescentes, l’un d’eux a dit simplement « Pourquoi tu ne prends pas tes affaires pour venir avec nous en mer ? » Et cette phrase toute bête donnera naissance à Jim. Définitivement.

Adieu le temple, adieu papa, adieu maman, adieu Orihime, horripilante Orihime. Bien évidemment, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Cela s’est fait petit à petit sur plusieurs mois. Dès que je le pouvais, j’embarquais deux trois affaires que je cumulais dans la cabine de Seyu et Fuyu. Histoire de ne pas éveiller les soupçons. Et si ma mère me demandait «  Où est passé ton kimono, le noir et or ? » Je répondais simplement « J’ai dût l’oublier chez mon amie Seyu » Car oui. J’avais parlé de Seyumi et Fuyumi à mes parents. Mais je n’avais juste pas tout dit…ce n’était pas un mensonge ! Mais une vérité arrangée. Comme tout ce que je dirai par la suite. Et si mon père me disait « Cela fait un moment que je n’ai pas vu ta besace…celle qui tu emmènes partout ! » « C’est parce que je la laisse des fois au temple papa. » Rien de grave. Et le petit plus d’avoir des parents au tempérament plus soumis que dominant, ils ne posent pas plus de question si vous employez un ton un peu empressé et fâché. La mauvaise humeur est une affaire d’adolescente. Il vaut mieux ne pas trop l’embêter pendant ses périodes. Un blabla qui m’a servi bien des fois de bouée de sauvetage. Une fois fini de m’installer sur le navire, adieu papa, adieu maman, adieu temple et encens entêtant.

Je m’appelle Chieko, alias Jim et j’ai seize ans. Et je suis pirate.

C’est comme ça que je pouvais me présenter. Évidemment, pas face à n’importe qui. Pirate, ce n’est pas un métier dont on parle couramment. On évite même, selon l’endroit. L’équipage de Seyu et Fuyu était bien rodé. Ils avaient constitués leur équipe de la même manière qu’ils m’avaient trouvée. Ils s’approchaient, sympathisaient, le testaient, puis, une fois assuré, lui présentaient le bateau sans dire qu’ils étaient pirates. La première étape était de voir s’ils pouvaient avoir confiance. Ensuite, tâter et voir ce que la personne pensait de la piraterie. Chez les humains d’abord, puis les ainokos. Dans plus de quatre-vingt pourcent des cas, la personne demandait s’il y avait des équipages cent pourcent ainoko. A dire vrai, Seyumi et Fuyumi connaissaient des ainokos pirates, mais pas d’équipage entier. Une fois que la personne était appâtée, ils la faisaient s’introduire gentiment mais sûrement au sein de leur navire et la personne finissait bien souvent par ne plus s’en aller. Le choix des ainokos aussi était important. Il fallait absolument que ce soit un ainoko d’animal marin. Ensuite, il fallait impérativement que cet ainoko ait des capacités de métamorphose en tout cas partielle. Et c’était mon cas.

Si jusque-là Seyumi et Fuyumi n’avaient jamais eu de problèmes, c’est qu’ils ne faisaient pas les choses en trop grand. Ils n’étaient pas vénaux et volaient surtout de quoi vivre. Ils ne venaient à quai que de temps en temps et voguaient proche des terres de nuit uniquement. Ils ne hissaient pas de pavillon pirate ou alors uniquement lorsqu’ils en rencontraient un autre. Une sorte de code qui était important « Ne me pille pas, je ne te pillerai pas » et leur équipage était inconnu de la plupart des gens ayant rencontré leur navire. Simplement parce que lorsqu’on parlait d’abordage, ils sautaient discrètement à l’eau et prenaient leur apparence animale. La plupart des personnes sur le bateau adverses étant sur le leur, se rendaient compte que le bâtiment semblait abandonné. Ils prenaient ce qu’ils trouvaient et retournaient sur leur propre embarcation. Mais entre-temps, l’équipage de Seyu et Fuyu étaient allés pillés leur bord et étaient retournés sur leur propre navire. Ils ne laissaient jamais de témoin. Fort heureusement, ils n’avaient jamais dût ou alors une seule fois, mettre fin à la vie de quelqu’un. L’équipage Seyu-Fuyu était une sorte de légende. «Le bateau fantôme ». Et je faisais partie désormais de cet équipage fantôme.

La vie était plutôt agréable. J’évitais de me montrer sur les terres de Migoto, restant la plupart du temps sur le navire ou alors je me grimais parfaitement pour aller dans des bouges avec les autres. On me présentait en tant que Jim et peu savaient que j’étais une femme. Je jouais ce rôle à la perfection. Il faut avouer que j’avais eu le temps de peaufiner. Et aujourd’hui encore il m’arrive d’apparaître en tant que Jim plus que Chieko.
Durant nos expéditions sur terre, j’apprenais que mes parents me cherchaient encore. Parfois il m’arrivait d’aller les voir, en secret. Ils me manquaient. Même s’ils m’horripilaient, tout comme ma sœur, je ne peux nier les aimer comme n’importe quel gosse aime ses parents. Mais je n’avais pas envie qu’ils m’enferment dans un des temples. Alors je préférais repartir. D’autant que j’avais liés des amitiés très fortes avec l’équipage. Et Seyumi et Fuyumi m’avaient dit un jour « Si jamais il nous arrivait malheur, c’est à toi que reviendra le navire. Et l’équipage est d’accord pour que tu deviennes leur capitaine. » J’avais su faire mes preuves. Non pas seulement par mon agilité, mais par ma vivacité d’esprit. J’étais une femme pirate et l’équipage m’avait en estime…En somme, c’était la belle vie dans cette nouvelle famille. Pourtant, aujourd’hui, je suis là, dans cette cage à vous parler de moi.

Il y a peu, j’ai fêté mes trente ans. Il y a peu, j’étais encore sur un navire, à voguer avec l’équipage. Nous pleurions encore la perte de Fuyumi, décédé suite à une longue maladie qu’il nous avait cachée. J’étais devenue la seconde de Seyumi. Seyumi avait changé. Il essayait de garder la tête hors de l’eau, si l’on pu dire, essayait de faire face au décès de son ami qui avait été un frère. Malgré que nous semblions soudé et prêt à tous les uns pour les autres, il fallait avouer que la perte d’une des pierres de notre édifice l’avait fragilisé. Tout menaçait de s’écrouler à tout moment. Nous étions comme ces châteaux de cartes. On s’évertue à le faire tenir, mais on sait qu’à la moindre porte qui claque…

Et la porte à claquer.

Ce devait être un abordage comme nous en avions fait des centaines. Nous nous savions mal vu par la population, nous savions qu’il fallait être vigilent. Et nous l’étions. Du moins, nous essayions de l’être. Ce devait être un abordage comme à mes débuts. Descendre du navire, monter dans l’autre. Sauf que cette fois, ils n’avaient pas été dupes et on nous attendait de pied ferme sur le navire adverse. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé ensuite. J’ai reçu un méchant coup sur la tête et lorsque je suis revenue à moi, j’étais face à un homme de loi. Il m’expliquait des choses qui n’avaient aucun sens pour moi et ma tête embrumée. « Où sont-ils ! » Mais il ne m’entendait pas. Du moins, ne m’écoutait pas et continuait de baragouiner. J’ai mis mon temps avant d’enfin comprendre. A naviguer, j’avais appris plusieurs langues et il m’arrive, encore maintenant d’ailleurs, de perdre le sens de mots dans une des langues parce que tout ce mélange dans ma tête. Et le choc reçu n’aidait en rien à la compréhension. « Et donc on vous donne le choix, comme vous n’avez pas de passif et que vous n’avez pas été jugée avec un niveau de dangerosité élevé » pardon ?  « Vous devriez faire comme vos amis. » Ils sont donc vivants ? « Choisissez l’asservissement plutôt que la potence. » La mort pour la liberté ? « Asservissement. » Je ne voulais pas mourir. Et puis morte, je ne risquais pas de retrouver mes amis. Peut-être que je pourrai faire mes recherches une fois sortie d’ici…il faut que je trouve un maître qui me laisse un peu de liberté…il faut que je sorte…

|| A ce jour, n’a survécu que quelques membres de l’équipage. Chieko pense qu’ils sont tous en vie, mais si elle se mettait à chercher, elle ne trouverait que deux ou trois hommes, dont Seyumi qui se trouve dans les mines et a assisté à l'évasion...||
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty30.09.15 4:49
DP: Désolé, mais visiblement >< j'ai dépassé la limite de mots, alors j'ai dût poster la bio comme ça ;_; Mais j'ai fini au moins !!!! >>

EDIT: est-ce que j'ai le droit de parler plusieurs langues ? Je trouvais ça logique, comme elle voguait beaucoup et a, de ce fait, rencontré beaucoup d'ainokos et autres de toute part.
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty02.10.15 10:56
Coucou !
Je me charge de lire tout cela ce soir avant ma partie de JDR ^^

Et un ainoko qui vogue parle souvent l'émerald en plus de sa langue. Et selon tes voyages, tu peux avoir appris aussi l'himérien (langue du commerce) et d'autres langues Wink

Brefouille : je m'occupe de lire tout ça ce soir (demain au pire !!!)
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.10.15 13:11
Ouki ! Merci beaucoup ^ ^
J'espère que ce ne sera pas désagréable à lire, sinon je m'en excuse par avance ;_;

-Question bête. Y a t-il un descriptif des langues ? [J'ai pas trouvé...peut-être suis-je miro ?>< Parce qu'avant d'en choisir une autre, j'aimerais voir pour ce qu'il serait logique que Chieko connaisse.]
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.10.15 14:30
Dans la description de chaque pays, on parle un peu de la langue du dit pays ^^
Mais dans l'idée voici les grandes lignes.

▬ Yamato. C'est la langue que parle tous les ainokos, et aussi, la langue du Taiyotsuki. C'est un équivalent du Japonais.
▬ Himérien. C'est la langue de l'Empire d'Himero, et c'est la langue du commerce. Un équivalent de l'anglais.
▬ Emerald. C'est la langue des îles Esmeralda, parler par une majorité de marins. Elle sonne comme l'espagnol et/ou le portugais.
▬ Zanshi. Langue de l'Empire du Zanshi, c'est du chinois.
▬ Désatma. Langue du pays du même nom, c'est une forme d'indou.
▬ Ramalen. C'est la langue du désert, celle des villes états de Ramal Saxin. Cela ressemble à l'arabe, l'egyptien, et les différentes langues du moyen-orient. Migoto commerce quand même plutôt bien avec les habitants de Ramal Saxin, dans le commerce d'esclaves. Vu que ce pays pratique encore l'esclavage.
▬ L'Hynafol. La langue des druides. C'est une forme de langues celtiques en somme. Parlée au pays de Tyr Hynafol ^^

Sur ce, je me penche sur ta fiche Very Happy
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.10.15 14:45
Je me permet un double poste pour dire ceci :

Fiche Validée
"C'est partit pour le Grand Voyage ! Découvrons Migoto tous ensemble !"

Félicitation !
Ton personnage est validé, nous te souhaitons bienvenue sur Migoto no Shima et espérons que tu t’amuseras bien parmi nous !

Afin de commencer à jouer sur de bonnes bases, nous t'invitons à aller recenser ton avatar afin d’éviter de potentiels conflits quant aux images/personnages pour les nouveaux arrivants.
Nous te demanderons aussi d'aller Recenser tes dons ainsi que Recenser ta race si tu es Ainoko. De plus, peu importe ton groupe, si tu peux aller recenser ton Métier cela serait pratique.

A tout cela, s'ajoute le fait d'éditer ton Profil. Tu remarqueras qu'il y a de nombreuses informations à y entrer. Les langues que parlent ton personnage, tes autres comptes si tu en as, tes périodes d'absence, l'âge et autres petites informations utiles rapidement aux joueurs, et qui concernent ton personnage !
Merci d'avance en tout cas, de prendre le temps de remplir tout ça. Même si, je le sais, ça fait un peu beaucoup Embarassed ...

Sache que tu peux aussi réaliser une fiche de suivi RP/Relations ! Pour ce faire, il te suffit de te rendre dans ce forum-ci.
Nous avons aussi les Dépôts de Missives pour les rps de type "épistolaires". Le lien de sa boîte est à mettre dans son profil soit dit au passage ^^
A noter que les modèles proposés de codage ne sont pas obligatoires, si tu veux faire autrement : tu peux -_^

Pour te lancer en rp, tu peux consulter ou faire ta propre demande de rp dans le forum mis à ta disposition pour cela !
Tu pourras aussi y faire verrouiller tes topics clos, et trouver le code nécessaire si tu désires proposer des prédéfinis à l'administration.

N'hésite pas à contacter le Staff par MP si tu as un problème ou une question.


Le staff te souhaite la bienvenue!


Tout est nickel ^^
Les corrections ayant été apporté, c'est bien pratique. Au fait, si tu veux faire une fiche PNJ de Seyumi, tu peux trouver le nécessaire ici :https://migoto-renaissance.forumactif.org/t42-codes-pour-pnjs-et-predefinis

Dans tout les cas, bon jeu à toi et bienvenu ! ^^
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty03.10.15 15:04
Mreci beaucoup pour toutes ces précisions et la validation *^* Je pense que je ferai un prédef de Seyumi. Il est important pour Chieko ♥
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(#) Sujet: Re: Chieko || Chieko ||  Empty
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