| Tara Kaijuu (terminée) Migoto no Shima : Renaissance :: Quand s'en vient la Renaissance :: Identités Déclarées | (#) Sujet: Tara Kaijuu (terminée) 19.08.17 3:23 Tara Kaijuu Informations ▬ Année de Naissance : An -30. (80 ans) ▬ Genre : ♀ ▬ Race : Tigre du Désatma (Tigre du Bengale)
| ▬ Statut : Croqueuse assumée ▬ Métier : Infirmière | ▬ Don(s) :
• Séduction :
J’ai la merveilleuse capacité de savoir séduire par le regard un adversaire. Ce don rare, me permet ainsi de m'approprier les faveurs de mes proies afin de les manipuler à ma guise. Il est donc plutôt dangereux d'oser me regarder dans les yeux. Vous ne serez jamais sûr d'en revenir avec toute votre tête ! Il est à noter que je ne peux pas séduire deux personnes à la fois, juste une.
- Comment j'ai découvert mes pouvoirs:
La nuque posée sur les cuisses de Honoka, je ferme les yeux, laissant mes souvenirs défiler dans ma tête. Je tends doucement la main pour effleurer la joue de mon aimée.
« - Comment ai-je découvert que je pouvais obtenir ce que je veux des autres ? Crois moi ou non, c’était au dojo. J’avais tout juste… Non, je ne te le dirais pas, sache simplement que si je n’étais déjà plus innocente, je manquais encore d’expérience avec les hommes (et les femmes, bien sur, tu es bien placée pour savoir que cela a changé ma Panda). J’étais déjà une petite peste manipulatrice qui commençait à apprécier le pouvoir que lui donnaient certaines courbes délicates qui s’étaient récemment développées de façon très significatives. En d’autres mots, toutes les autres filles me détestaient pour cela. »
Un petit sourire satisfait apparaît sur mes lèvres.
« - Notre maître était Hojuro Sensei. Je ne sais pas si tu l’as connu ? C’était une peau de vache, un vrai tyran. Il nous menait la vie dure, nous donnant les pires punitions si nous faisions des erreurs. D’une certaine façon, si je suis devenue l’excellente combattante que tu te plais tant à admirer, mon aimée, c’est grâce à lui. »
Je serre tendrement les doigts de la femme panda qui me caresse tendrement le front.
« - Hojuro Sensei nous obligeait à effectuer un combat chaque soir à la fin de l’entraînement. Nous devions alors donner tout ce que nous avions dans le ventre pour ne pas être punis. Et bien sur, les perdants étaient les esclaves d’un soir de leurs vainqueurs. Ils devaient s’occuper de leur linge sale, nettoyer leur chambre et effectuer toute une série de corvées très désagréables. »
Je grimace légèrement en songeant à cette époque. Des doigts délicats viennent effleurer mes tempes. Je respire longuement avant de poursuivre.
« - Ce soir là, je n’ai pas eu de chance. Nous étions en nombre impair et j’ai été désignée pour affronter maître Hojuro. Je n’avais pas envie de perdre ce soir là. Pour rien au monde. Je ne sais pas ce qui s’est passé, exactement, mais lorsque je me suis retrouvée en face de mon bourreau de Sensei, j’ai sentis une vague de chaleur m’envahir. J’ai plongé mes yeux dans les siens et au lieu d’adopter une posture de garde classique, j’ai mis une main sur ma hanche et j’ai rejeté mes longs cheveux roux en arrière et penché ma tête en prenant un air mutin. Je crois que ma posture assez saisissante a littéralement stupéfié ce vieux bouc d’Hojuro Sensei (oui c’était un vrai bouc, avec les cornes et les sabot qui vont avec, il était lié aux prêtres de Kage). Ses yeux se sont écarquillés et il est devenu tout rouge subitement. »
Un large sourire ravi apparaît sur mes lèvres et j’entends ma panda adorée soupirer.
« - J’ai négligemment tendu ma jambe en avant et frapper pile dans l’entrejambe de mon maître… Il s’est effondré net… »
Je laisse échapper un petit rire tandis que des lèvres aimantes viennent cueillir un baiser sur les miennes.
« - C’était la première fois que j’expérimentais le pouvoir de mon regard de braise. Inutile de te dire que j’en ai fait bon usage par la suite. Hommes et femmes (beaucoup d’autres femmes en fait quand je me suis rendue compte que je plaisais aux deux), étaient mes proies. J’étais vraiment une horrible peste. Inutile de te dire que j’ai vite eu l’occasion de pratiquer toutes sortes d’activités en dehors du Dojo… Je ne prenais pas beaucoup de gants avec les autres, j’avoue…
Je redeviens plus sérieuse et le sourire disparaît de mes lèvres.
« - Et puis je me suis rendue compte que je pouvais m’en servir comme arme dans certaines circonstances. Plusieurs fois cela m’a épargné un coup fatal. S’il m’est difficile de séduire une personne que je tente de tuer, il n’en est pas de même si on veut me frapper et que je suis apparemment sans défense. »
J’embrasse les doigts qui parcourent mes lèvres… Un sourire coquin illumine à nouveau mes traits.
« - Tu aime mes yeux, ma panda ?
• Force Griffe :
J’ai la capacité de me transformer en être mi-tigre. Dans ces moments, ma peau se pare de rayures noires et mes pupilles se fendent. Des oreilles et une queue me poussent également, mais ma vraie force réside dans mes puissantes griffes que je suis capable d'allonger et de rétracter à ma guise.
- Ma forme Hybride:
« - Laissez nous passer. Vous n’avez aucun droit de nous retenir ici. Laissez nous passer où je vous préviens, je forcerais le passage. »
Un sourire féroce apparaît sur mes lèvres. Ces deux jeunes étudiants du Dojo Kaijuu se sont battus avec un de leurs condisciples et ils ont été conduits à l’hôpital. Maintenant que j’ai recousu leurs plaies, ils croient échapper aux autorités en s’éclipsant ? Ben voyons…
« - Ah ? C’est comme cela que vous le prenez ? Bien… »
Un long feulement s’échappe de mes lèvres. Je sens mes canines pointer légèrement et je les effleure du bout de la langue, laissant entrevoir un sourire carnassier. Je pose mes yeux de tigresse sur les deux jeunes Ainokos Je ne suis plus la jolie infirmière aux formes sensuelles et pulpeuses, souriante et rassurante. Les rayures tigrées noires et oranges qui s’étendent sur mon dos se sont multipliées sur toute ma peau, jusqu’à recouvrir mon visage, lui donnant une apparence sinistre et inquiétante. Mes oreilles se sont allongées et une longue queue tigrée fouette soudain contre mes cuisses, signifiant la fureur qui commence à s’emparer de moi. Mes mouvements sont plus rapides, je suis plus forte et bien plus dangereuse à présent.
« - Vous voulez donc user de la force ? Hé bien essayez donc. Je vous ai déjà recousu une fois, je peux recommencer si vous le souhaitez… »
Pour souligner mes propos, je fais jouer les longues griffes qui viennent d’apparaître au bout de mes pattes puissantes. Plus longues que des poignards, je leur ai donné l’apparence effrayante de ces lames recourbées qu’affectionnent les assassins du Détsama. Les dommages irréparables qu’elles causent, quand on les retire des corps dans lesquels on les plante, sont légendaires. Et mes griffes sont plus tranchantes que l’acier le mieux trempé. J’aurai pu leur donner une autre forme ou une autre taille mais pour impressionner ces deux jeunes imprudents, cela suffira… Je vois leurs visages se figer tandis qu’ils me reconnaissent enfin.
« - Vous êtes… »
Je souris méchamment maintenant qu’ils savent exactement qui je suis.
« - Oui, je suis. »
Faisant crisser mes griffes acérées, j’ajoute d’un air innocent :
« - Je vous rassure, si je vous recoud vos membres rapidement, vous devriez pouvoir les conserver. Pour les entailles sur le ventre, c’est plus compliqué. Il faudra que j’évite de vous arracher les boyaux… »
Etrangement, les deux jeunes gens se rassoient soudain, tremblant de tous leurs membres. Je leur découche un charmant sourire tandis que les rayures quittent mon visage et mes membres. Je redeviens la charmante infirmière au regard brûlant et aux formes pulpeuses. Enfin presque…
« - Heu…Kaijuu Sama… Vos…griffes… Elles… »
Je fais mine de me rendre compte que je ne les ai pas fait disparaître et qu’elles effleurent toujours les mentons de mes vis à vis... Je laisse échapper un petit rire désarmant.
« - Oh oui, pardon. Je suis distraite parfois… »
Je suis une demi tigresse. Lorsque j’use de mon ascendance, je me transforme en créature mi tigresse, mi humaine dont les griffes dévastatrices peuvent s’allonger et se rétracter à ma guise.
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Psychologie & Physionomie Qui suis-je réellement ? Une tigresse : Voila ce que je suis. Oh bien sur, je suis tigresse par ma lignée mais cela ne s’arrête pas à un simple héritage. J’ai mordu le doigt de mon père la première fois qu’il m’a tenue dans ses bras. J’avais déjà mauvais caractère et des dispositions à mordre. Mes traits hybrides n’étaient pas encore apparents (il a fallut quelques jours pour cela) mais mon père m’a tenue dans ses bras pour me présenter au monde et m’a appelée sa tigresse. Il n’aurait pas pu me donner un meilleur surnom : Je suis une tigresse aussi bien dans mon corps que dans mon âme. Dès mon plus jeune âge, nul ne pouvait en douter. Etait ce ma façon de pester et de rugir quand j’étais contrariée ? Etait ce parce que je me battais tout le temps avec mes cousins plus âgés et plus forts ? J’étais la fierté de mon tigre de père. Il pensait souvent que si j’avais été un homme j’aurai été le plus grand guerrier de Migoto. Pourtant, je n’étais que sa fille, malgré la fierté que je lui inspirais… Je l’entends encore me dire que ma force ne serait jamais celle d’un homme en pleine possession de ses moyens. Il m’appelait sa tigresse, mais aux yeux de mon père je n’étais jamais qu’une femme. Mais vous savez quoi ? Je l’ai envoyé se faire foutre ! J’aime le dicton qui dit que c’est toujours la femelle qui est la plus dangereuse d’une espèce. Tigresse, je suis, tigresse, je serais à jamais. Qu’importe ce que pense mon père. Il peut croire ce qu’il veut ! Je m’approprie ce surnom pour le faire mien. Tigresse est le nom que j’aime me donner et que j’aime que l’on me donne. Ce sera à jamais ma nature, mon essence, mon orgueil. Quand à mon destin de guerrière, j’ai fondé mon propre style de combat et j’ai combattu d’égale à égale avec ma bien aimée Honoka. Pas trop mal pour une fille, papa, non ? Tigresse, j'ai le sang chaud et bouillant des grands félins. J’ai un sale caractère quand on me cherche (et je l’assume, j’en suis fière). Je griffe, je mords et je m’emporte (au combat comme en amour). Je suis une tigresse, je défends les miens avec fureur et passion. Je suis plus teigneuse qu’un mâle face au danger. Je vis comme je l’entends, je réalise mes rêves et je ne me laisse pas dicter ma vie. Tigresse, je me donne passionnément à celui ou celle qui me plait (ou que je conquiers) Comme une tigresse, je suis tendre et câline quand on m’amadoue. Tigresse jusqu’au bout des griffes, je deviens chatonne lorsque je m’abandonne. Je suis attentionnée et protectrice. En tant que maman tigresse, mon chaton est mon plus précieux trésor (même s’il tient plus de sa chauve souris de père que de moi). Je ferais tout pour que mon fils soit heureux (et fasse de moi la plus fière des mamans) Alors oui, je ne suis pas toujours facile à vivre mais on finit toujours par m'accepter comme je suis plutôt que d'essayer de me changer. Je me suis calmée, il faut dire. Mes rugissements sont plus rares et je m’emporte bien moins fréquemment que durant mes jeunes années. Je suis devenue plus subtile et plus sure de moi en fait. J’aime être entourée d’amis et de proches. Je suis fidèle et généreuse en amitié. J’aime rire, danser, m’amuser et faire la fête. Mes proches savent combien je les aime et combien je leur suis dévouée. J’ai toujours su faire en sorte que les autres m’apprécient mais jamais je ne me suis laissée dicter ma conduite. Ceux qui m’aiment savent très bien que je n’en ferais toujours qu’à ma tête. J’ai gagné ainsi une liberté d’être celle que je veux être sans qu’on me pose plus de questions. C’est sans prix pour moi. Insouciante en apparence, je porte néanmoins sur le monde qui m’entoure le regard acéré et prédateur de la tigresse. Je sais me taire, observer et soudain déconcerter. J’aime surprendre, ce doit être mon côté félin. A quoi je ressemble ? Si j’ai parfois voulu rêver que j'étais un homme pour plaire à mon père, j’ai vite été confrontée à la réalité. Mon abondante chevelure rousse et mes formes au combien féminines ne peuvent me permettre d’imaginer être le fils que mon père aurait voulu que je sois. J’ai un teint très pâle qui parfois donne l’impression que je suis fragile (ben voyons…). Mon corps, tout grand et élancé soit-il, reste celui d'une femme et mes rondeurs naturelles sont bien difficiles à cacher (et d’ailleurs, je ne les cache plus). C'est un avantage que j’ai appris à utiliser lorsque je souhaite attirer les regards. Je sais que mes principaux atouts, sont ma démarche féline et mes formes pulpeuses. Je suis une tigresse à la démarche chaloupée, avançant à pas lent, sans faire de bruit tandis que ma seule présence et l’éclat de mes yeux fait comprendre à tous que je suis un joyau dangereux dont chacun a toujours rêvé en secret (mais pas touche si je ne donne pas mon accord) Je ne saurais vous dire à quel point j'apprécie de sentir les regards des hommes et des femmes parfois se poser sur mes fesses parfaites et mes longues jambes. Pour mes seins, j’avoue que j’ai eu plus de mal à les accepter : j’étais gênée par les regards insistants qu’il m’attiraient. Je me suis toujours consolée en me disant qu’au moins n’étais pas affublée d'une paire d'œuf au plat. Avec le temps je me suis mise à les aimer, aidée en cela par les regards gourmands de ceux et celles que j’invite à une rencontre sur l’oreiller. De la tigresse qui vit en moi, je porte les rayures. Lorsque je dévoile ma peau nue et que j’écarte ma longue chevelure rousse, je laisse entrevoir le noir et l’orange qui zèbrent mon dos. La plante de mes pieds est recouverte de petits coussinets. - En toute intimité:
J’ouvre les yeux. Lovée contre la poitrine de mon amant d’un soir endormi, je m’étire langoureusement, prise d’un frisson délicieux tandis que mon corps s’éveille et me rappelle que j’ai été comblée la nuit dernière. Je pose mes lèvres sur le torse du bel endormi, le parcourant avec délice. Je glisse lentement sur lui, échappant à ses mains qui pressent doucement mes fesses. Je me lève, laissant les draps de soie glisser sur ma peau nue et j’avance silencieusement et d’un pas léger vers le miroir coûteux que j’ai acheté il y a longtemps chez le meilleur artisan de l’île. Les rayons du soleil levant traversent les rideaux de lin diaphane, donnant à ma peau si pâle une teinte ambrée. Le reflet me montre une femme encore jeune aux formes sensuelles. Je m’observe un instant, effleurant doucement la courbe de mes seins et celles de mes hanches. L’homme dans mon lit est profondément endormi. Il ronfle. Je me tourne à demi pour contempler mes fesses fermes rebondies… Je laisse échapper un petit soupir. Mon corps n’est pas parfait. Je distingue ça et là quelques rondeurs légères que j’aimerais bien supprimer. Je paye ma gourmandise et bien sur je n’ai plus le ventre tout plat de ma jeunesse depuis que j’ai eu Shohei. Mais j’aime bien ce que je vois. A mon âge, si j’étais humaine, je serais toute décrépite alors que mon corps d’Ainoko est celui d’une femme d’une trentaine d’année à peine, souple et voluptueux. Je laisse échapper un petit gloussement orgueilleux en jetant un petit coup d’œil vers l’homme bien plus jeune que moi qui m’a fait l’amour tout la nuit durant :
« - Tu as bien profité de moi et maintenant tu dors ? Les hommes sont tous les mêmes… les femmes sont plus fiables, quand même…»
Je ris doucement et je me penche au dessus de la vasque d’eau, pour examiner mon visage, attentive à l’apparition de rides. Je réprime une légère grimace : Shohei me cause des soucis et je distingue quelques très légère ridules au dessus de mes yeux. Je suppose qu’on ne peut pas rester éternellement jeune ? J’aimerai bien mais tout ce que je peux faire, c’est prendre soin de moi. Faire attention à ma ligne, pratiquer les arts martiaux et bien sur user de tout le savoir transmis par ma mère et mes tantes sur l’utilisation des herbes et de l’argile pour adoucir la peau et l‘hydrater.
J’ai appris à prendre soin de moi. Si ma peau est marquée de quelques cicatrices me rappelant de veilles blessures, j’ai fait en sorte qu’on ne puisse les déceler sans un examen approfondit. Seules trois d’entre elles restent visibles : Il y a celle juste au dessus de mon sourcil droit (elle est très légère et simplement soulignée par un petit trait où ne poussent pas mes cils), celle sur mon flanc gauche (qui attire inévitablement les baisers de ma jolie panda) et celle qui barre la paume de ma main droite. Trois blessures reçues au combat dans la guerre contre les humains et dont je suis fière.
Je m’éloigne un peu d’un pas léger et je tourne sur moi-même pour examiner mon dos. Ma peau pâle y est striée de rayures noires et orangées rappelant ma nature de tigresse. Lorsque mon corps ondule souplement, elles semblent douées de vie et m’évoquent le dos d’un tigre se glissant dans les feuillages. Je souris, dévoilant mes dents blanches aux canines pointues. Je fais une petite moue, mordant ma lèvre pulpeuse. Des mains se posent sur mes seins fermes et les soupèsent. L’homme s’est enfin éveillé et je sens tout contre mes fesses rondes et musclées le témoignage dressé d’un certain intérêt pour mon corps offert. Je me cambre, profitant de l’attention du mâle et glissent vers mes fesses rondes tandis que je me cambre pour titiller son désir. Des mains empressées se referment sur mes hanches.
« - Par Kyouki, me voilà entre les mains d’un beau mâle encore bien vigoureux… »
Je ris et je me retourne pour prendre son visage entre mes mains et embrasser les lèvres qui ont parcouru chaque parcelle de ma peau hier.
« - Attends. »
Laissant échapper un petit rire, je me dirige vers la porte qui conduit aux bains, attrapant un kimono léger en soie que j’enfile avant de franchir la porte. Je tire mon amant par la main pour l’entraîner vers la salle d’eau. Aucun risque que je rencontre Shohei dans le bain : il doit être encore couché. L’aube est un moment de la journée qu’il ne connaît guère. De toute façon, s’il est là, il battra vite en retraite, non ?
J’affectionne les kimonos amples qui me permettent de bouger. Je suis et je reste une guerrière et mes tenues, toutes recherchées soient elles me permettent de me battre si je le dois. J’affectionne les couleurs sombres et les rouges qui mettent en valeur ma peau pâle et mes longs cheveux roux. Ceux-ci sont souvent coiffés avec soins pour dévoiler la base de mon cou mais j’aime les sentir retomber libres sur mes épaules lorsque je porte une tenue de soirée dévoilant mes épaules. Lorsque je travaille à l’hôpital, je porte le même kimono bordeaux que les autres infirmières et mes cheveux sont simplement attachés en queue de cheval pour plus de confort. Biographie Mon histoire par Tara Kaijuu (Parce qu’un jour j’espère avoir des petits enfants et qu’il faudra que quelqu’un la raconte – et non ce ne seras pas moi mais toi Shohei si tu lis ces mots parce que tu as été indiscret – et parce que il faut bien archiver cela dans les documents familiaux. Je préviens, je n’aime pas écrire ma vie donc je ferais court et c’est vous qui remplirez les blancs si vous vous posez des questions)Comment la légendaire guerrière, Tara Kaijuu, la tigresse qui a combattu la coalition humaine aux côtés de Honoka Kaijuu Sama, l’officier respectée des forces armées Kaijuu, l’amie et confidente (sans oublier l’amante, mais cela peu le savent) de l’ombrageuse chef du clan Kaijuu et la mère du conseiller du clan peut elle travailler en tant qu’infirmière dans une simple clinique de Kyooraku No Machi ? A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une disgrâce. Ou bien peut être est ce simplement la marque d’un manque de compétences en tant qu’officier commandant des troupes ? A moins que la guerrière réputée n’ait été écartée par une kabbale politique ? On me pose souvent la question. Oh bien sur, les mots sont polis, faussement respectueux et jamais l’on n’oserait suggérer les hypothèses que je cite plus haut. Pourtant, je devine bien que ces personnes très bien intentionnées se sont déjà fait une idée en leurs fors intérieurs. J’avoue que je ne m’en soucis guère. La vérité est toute simple. Je suis devenue infirmière parce que j’ai voulu le devenir. J’ai été une guerrière. J’ai gagné des batailles et des duels qui sont devenus légendaires. J’ai même été l'une des meilleures combattants du clan Kaijuu lorsque ma tant aimée Honoka a pris la décision d’accueillir au sein de clan les lignées de grand félins dont ma famille faisait partie. J’ai soutenu mon aimée dans sa conquête du pouvoir et j’ai été son garde du corps quelques années durant avant de laisser la place à un autre tout aussi méritant. J’ai été mère (et je le suis toujours puisque j’ai un fils qui de 44ans qui vit toujours à la maison et qui est incapable de s’occuper de lui-même) et j’ai commandé des bataillons. Les plus jeunes membres du clan ne se souviennent pas de tout cela parce que j’ai pris du recul avec toutes ces fonctions. Pour la plupart d’entre eux, je suis la jolie infirmière qui les rafistole quand ils se font écharper par leur sévère sensei. Je suis née il y a… Non, je vais éviter de le dire (et non je ne vous dirais pas mon âge exact). Il suffit de dire que je suis née avant que les humains ne nous découvrent et que j’ai vu notre peuple apprendre, innover et s’éloigner de nos origines sauvages. Certains parmi ma génération (et celle qui nous a précédée) affectent de regretter le « bon vieux temps » mais ce n’est pas mon cas. J’aime le changement. J’aime ma maison confortable remplie d’objets et de meubles qui rendent ma vie plus agréable. J’aime l’innovation et le progrès. Je trouve assez ridicule cette manie de toujours vouloir dénigrer le présent et de ne pas croire dans le potentiel de l’avenir. Mon père était un guerrier Tigre du nom de Sasaki Kaijuu. C’était le plus grand tigre blanc que j’ai jamais vu. C’était un homme capable d’accomplir une transformation complète mais en contrepartie de ce pouvoir, il est resté toute sa vie un conservateur (et il l’est encore). Mesurant plus de deux mètre, il affiche aujourd’hui encore une santé à toute épreuve même s’il porte avec fierté les signes de son grand âge. Ses cheveux sont blancs à présent et sa vue n’est plus aussi bonne que dans sa jeunesse. Ma mère se nommait Fujiko Tora. Elle appartenait à une lignée de tigres qui n’appartenait pas à la famille Kaijuu à l’époque. Elle porte maintenant fièrement le nom de son époux mais regrette de ne plus pouvoir être une Tora. Elle vit retirée du monde, et a rejoint un monastère pour se consacrer à Arano, la déesse de la nature. C’est une femme de taille moyenne au visage très doux qui n’a jamais à ma connaissance tué ou blessé qui que ce soit. Au contraire, toute colère et instinct violent se dissipent tout autour d’elle (et il fallait bien cela pour contrôler les éclats de colère de mon père). Lorsque je suis née, j’étais l’enfant attendue d’un couple très uni malgré les apparences. Mon père était fou amoureux de ma mère et je crois que cette dernière se félicitait de remettre dans le droit chemin l’homme emporté qui allait lui donner trois enfants. J’ai eu droit à la meilleure éducation de l’époque. Ma mère était une érudite et mon père un guerrier fabuleux. J’avais hérité de la fougue de l’un et heureusement de la raison de l’autre. J’étais entreprenante, courageuse (c'est-à-dire relativement inconsciente) et douée naturellement pour les arts martiaux. Heureusement, j’étais aussi consciente de l’importance de concepts un peu négligés par mon père comme la sociabilité, la courtoisie et la lecture. Nous vivions une époque un peu frustre par rapport à celle dans laquelle nous vivons à présent et j’avoue ne pas regretter cette époque. Naturellement, j’ai suivi la voie tracée par mon père. En tant que tigresse, je devais être une farouche combattante. Malheureusement, malgré tout son amour pour moi, mon père ne m’a jamais vraiment prise au sérieux. Pour lui, je restais une femme et je ne pourrais jamais égaler un homme. Je me suis battue contre cela toute mon enfance et mon adolescence. Je pense que je limitais inconsciemment mon potentiel en me définissant par rapport aux préjugés de mon père. Ma mère ne cessait de me dire que je m’y prenais mal mais je ne voulais pas l’écouter. Sage et patiente, elle attendait son heure, sachant que je prendrais conscience un jour que j’étais une femme et que ma force ne pouvait découler que de ce que j’étais. Si enfant, je pouvais lutter à force égale contre mes frères et mes cousins, le rapport de force tourna vite en ma défaveur. J’étais plus rapide, mais ils étaient plus forts et endurants. Bien sur, je me suis découvert des avantages que je ne soupçonnais pas quand mon corps se mit à changer. Je me souviens par exemple de cette séance d’entraînement mémorable avec Hojuro sensei au cours de laquelle j’ai découvert le pouvoir de mes yeux. Pourtant, cela ne me suffisait pas. Je voulais ne céder en rien à mes compagnons d’arme. Je me suis donc tournée vers ma mère. Celle-ci m’a aidée à découvrir des qualités que je ne soupçonnais pas. J’étais plus subtile, plus adaptable, plus inventive. Mon corps séduisant était un atout mais aussi j’ai découvert que je n’avais strictement aucun scrupule à abuser de la moindre faille de mes adversaires. En un mot, j’étais plus impitoyable, plus concentrée et plus vicelarde. Je me suis éloignée de la voie suivie par mes frères et mes cousins, mais aussi par mon père. J’ai beaucoup lu et étudié auprès de ma mère. Je voulais connaître le corps humain et animal par exemple. J’ai travaillé mon souffle, ma respiration et j’ai étudié le maniement des armes blanches ainsi que d’arts martiaux négligés car considéré comme simplement défensifs. Je me suis découverte en tant que femme, apprenant à devenir celle qui séduit plutôt que celle qui est séduite. En secret, j’ai commencé à développer mes propres règles et mes propres techniques. Cela a duré de nombreuses années. Aux yeux de tous, j’avais laissé tombé et je ne m’entraînais plus que par habitude. J’étais Tara la délurée ou bien Tara le fantasme. Je ne m’en souciais pas. Je savais ce que je valais et je prenais soin de dissimuler mes talents réels aux yeux des tous, excepté nos maîtres. Certains d’entre eux s’étaient rendu compte que je prenais toujours mon entraînement au sérieux et après quelques tests parfois surprenant pour mes enseignants, j’eu le droit d’obtenir des enseignements privés et secrets. Lorsque la guerre contre les humains se déclencha, j’étais prête. J‘avais poussé mes talents de combat au niveau de l’art et développé ma propre technique adaptée à ma physiologie et à mes griffes. Les premiers combats montrèrent à mes frères et mes cousins ce que pouvait réaliser la tigresse que j’étais devenue. Je semblais danser, plus vive que l’éclair, jouant de mes griffes plus sûrement que s’il s’agissaient de sabres. Rapidement, je suis devenue l’une des meilleures combattantes, non seulement parmi ma lignée, mais aussi parmi le clan Kaijuu en entier. C’est là que j’ai rencontré Honoka. Nous aurions pu nous détester ou nous défier. Nous nous sommes au contraire aimées. J’ai découvert en elle une âme sœur. Elle aussi avait souffert de ne pas être prise au sérieux parce qu’elle était une femme. Si j’étais plus rapide et tranchante qu’elle (sans mauvais jeu de mot), elle était incroyablement puissante et me dépassait en force pure. Séparément nous étions dangereuses. Ensemble nous étions terrifiantes. Nous nous sommes plues, je l’ai séduite (même si Honoka prétend que c’est le contraire) et nous sommes devenues inséparables. Une fois la guerre finie, j’ai été à ses côtés pour l’aider à accomplir son destin et devenir la chef du clan Kaijuu. J’avais enfin trouvé quelqu’un que je voulais suivre et servir. Bien sur tout ne s’est pas bien passé. Mais nous avons brisé les réticences et Honoka s’est imposée. Je lui suis restée fidèle depuis. Ma tant aimée n’est pas toujours très diplomate. Elle est souvent cassante et tyrannique en apparence. Mais je sais qui elle est et la difficulté de se maintenir en tant que femme au sommet quand les hommes voudraient nous remplacer et nous cantonner à des rôles secondaires. Je sais aussi quelles sont ses blessures secrètes. Je connais enfin sa tendresse. Honoka m’a aidée et soutenue de son côté. Malgré toutes mes précautions et ma volonté de ne jamais me compromettre avec des personnes qui seraient nocives pour moi, j’ai fait un écart que je regrette : je me suis laissée séduire par Seishuku Hikyaku. Je ne veux plus parler de cette ordure mais je dirais simplement que je n’ai pas compris quel homme il était. Quand je m’en suis rendue compte, je l’ai chassé de ma vie et je lui ai dit que je le tuerais si jamais je le revoyais un jour. Ma fidèle amie Honoka m’a aidée à rester ferme et lorsque je lui ai annoncé que j’étais enceinte, elle m’a apporté son soutien. J’ai eu Shohei quelques mois plus tard. Honoka a mis en place une surveillance serrée pour protéger mon fils. De mon côté, je me suis mise en retrait de mes responsabilités militaires. Si je hais toujours son père, Shohei m’a apporté tout le bonheur qui me manquait. J’ai craint un temps qu’il ne devienne comme son père. Et j’ai certainement fait des erreurs. Par contre, Shohei n’a jamais manqué d’affection et d’amour. J’ai conscience que parfois j’en fait un peu trop avec lui mais je n’y peux rien : il est et il reste, même à 44 ans, mon petit chou. Mon plus grand plaisir est de le déconcerter et de m’attirer ses longs regards de reproches silencieux (j’ai tous les droits, je suis sa mère). Malheureusement pour lui, sa vie n’a pas été facile. Au lieu de tenir ma lignée de tigres pour son ascendance, il a pris celle de son père. Etre d’une lignée de chauve souris vampire n’est pas le plus aisé pour grandir au seins du clan Kaijuu. Etre un paresseux invétéré et apparemment nonchalant non plus. En tant que mère, je réagissais parfois au quart de tour face à ses provocations. J’étais la seule autorité, la seule à tout encaisser. Heureusement grâce à Honoka, Shohei n’a pas trop mal tourné. Nous nous sommes mises d’accord pour qu’elle m’aide à l’élever. Si Shohei n’a pas eu de père, il a eu deux mamans attentionnées. (Oui, oui Shohei, te casser le nez à l’entraînement était aussi une façon de te prouver que nous t’aimions et que nous voulions que tu puisses faire face à n’importe quoi). L’un dans l’autre, je suis assez fière de la façon dont mon fils a tourné. Il ne sera jamais le fourbe insensible et psychopathe qu’a été son père. C’est un homme bien qui traite les femmes avec respect (j’ai veillé à ça). Bon, il vit encore chez moi au lieu de s’être trouvé une épouse et au lieu d’avoir fondé son propre foyer mais je m’accommode très bien de cette situation. Je lui prépare moi-même son petit déjeuner quand nous sommes là tous les deux et je prends un malin plaisir à lui couper le sifflet quand il s’offusque de ma vie amoureuse. Ceci dit, il va falloir qu’il songe très sérieusement au mariage et je compte bien ne pas le laisser s’encroûter et devenir un vieux garçon aigri et ronchon incapable de fonder une famille. C’est mon devoir de mère, non ? Bien sur son épouse devra me convenir, mais ça c’est une autre histoire et je ne voudrais pas t’inquiéter Shohei si par hasard tu lis ces lignes dans mon dos. - Songes au clair de lune:
J’ai toujours aimé les nuits de pleine lune, particulièrement celles qui annoncent l’été. Les senteurs sucrées de la fin du printemps aiguisent mon odorat félin. L’air est doux et la moindre brise caressant ma peau nue me fait frissonner délicieusement.
J’aime particulièrement cette nuit. Dans le jardin, le bambou qui recueille l’eau de la fontaine se remplit lentement avant de se déverser dans le bassin des carpes Koï. Il remonte, une fois vidé, pour se remplir à nouveau. Le doux murmure de l’eau, ponctué des claquements du bambou, me berce et me permet de laisser mes pensées vagabonder. Je sens mon amante, à mes côtés, s’agiter doucement dans son sommeil. Je souris et malicieuse, je repousse du bout d’une griffe le drap de soie qui dissimule sa peau pâle constellée de petites taches noires. Sous les rayons de lune, la peau blanche semble irréelle, presque éthérée. Je laisse échapper un murmure :
« - Ma jolie panda… »
J’effleure doucement de mes doigts la peau dévoilée d’Honoka. Sa présence, même endormie dans le plus profond des sommeils, rend ce moment magique. Je caresse tendrement son front, écartant ses longs cheveux pâles qui me cachent la jolie tache noire sur son œil, songeant à notre discussion sous les étoiles avant que nous ne nous rejoignons à nouveau sur l’oreiller. Cette nuit est l’une de celles que nous partageons ensembles. La première fois que nous nous sommes rejointes, nous étions deux guerrières couverte du sang, prises par l’adrénaline du combat. Nous nous sommes jetées l’une sur l’autre… Cette nuit était plus romantique mais non moins passionnée. Juste plus sereine que frénétique.
Je l’observe en silence, admirant le visage souriant, presque enfantin qu’elle laisse apparaître dans son sommeil. J’effleure sa joue.
« - Si tu souriais un peu plus, tout serait plus facile, tu sais ? »
Mais je ne suis pas à sa place. Je suis juste celle qui se tient à ses côtés et dont elle n’a jamais eu à douter de la fidélité. Elle doit afficher un visage dur et cruel parfois parce qu’elle a dû lutter toute sa vie pour être ce qu’elle est. Pour moi, tout a toujours été plus simple : un regard, un sourire et j’obtiens généralement ce que je désire que les autres fassent pour moi. C’est ma nature et Honoka est différente. Elle a voulu le pouvoir et elle l’a eu. Quand à moi, j’ai une vie qui m’amuse. Je suis une guerrière redoutée, une médecin compétente et je mène une vie trépidante... Je chasse, je me bats si cela me chante, je brise des cœurs trop naïfs et cette nuit, je caresse tendrement les fesses de mon amante endormie sous le ciel étoilé.
Honoka est ma plus tendre amie. Je veux l’aider à conserver le respect de tous, être là pour elle quand elle a besoin de sourire et quand elle se sent triste. Nous avons parlé de nos enfants ce soir…
Mon sourire se fige et je réprime une légère grimace… Shohei… Encore une fois, nous nous sommes disputés. Je voudrais ce qu’il y a de mieux pour lui et j’ai parfois l’impression qu’il s’échine à tout faire de travers pour me montrer qu’il peut échouer s’il le désire. Parfois, il me rappelle son père : Il est aussi exaspérant qu’il pouvait l’être quand nous étions amoureux. Par la suite, cela s’est gâté entre nous… Pourtant, je conserverais toujours mon petit chou. Il n’aime pas que je l’appelle ainsi. Du coup je continue à le faire… Moi aussi je peux être exaspérante mon petit chou, c’est même mon privilège de maman.
Ah hier, il m’a bien énervée, je me souviens. Nous devions dîner ensembles et je l’ai vu passer la porte du restaurant huppé que j’avais choisi pour cette occasion, vêtu d’une veste un peu trop large, portant cet immonde chapeau qu’il affectionne tant (je jurerais qu’il fait cela pour m’énerver lui aussi). Il s’était battu mais je n’ai pu savoir pour quelles raisons. Je suppose qu’il a dû à nouveau s’imposer vis-à-vis de guerrier du clan un peu jaloux et envieux de son nouveau rang.
J’ai tendu la main pour effleurer son œil tuméfié et il a eu un mouvement de recul. Pourquoi donc ? J’étais fière de lui. Il s’était battu et c’est tout ce que j’attends de lui : Qu’il fasse les choses difficiles et qu’il affronte l’adversité au lieu de simplement faire le minimum. Ah et aussi qu’il s’habille correctement quand il vient dîner avec sa maman adorable, tolérante et aimante. Oui, oui c’est moi.
Bien sur il a pesté devant le homard. Pour lui il y avait trop d’écailles et il n’avait pas mes griffes agiles. J’ai contre-attaqué en lui demandant où est ce qu’il en était dans sa vie amoureuse. Rien de tel pour lui clouer le bec. C’était une question inutile d’ailleurs parce que je suis très bien au courant de ses derniers amours. Je veille à garder un œil sur lui et j’ai parfois dû intervenir pour éloigner une ou deux personnes indésirables de son entourage. Je peux être très persuasive à ce sujet d’ailleurs…
Bref une soirée comme d’habitude quand nous nous retrouvons. Mais heureusement nous avons terminé par un fou rire tous les deux. J’ai ébouriffé ses cheveux, je l’ai serré très fort tout contre moi en l’appelant mon petit chou (et toc) et nous nous sommes quitté. J’ai retrouvé Honoka et nous avons décidé de nous installer une couche à la pleine lune pour profiter de la nuit et nous éveiller ensembles au petit matin sous les rayons du soleil. J’ai plongé mes yeux dans les siens, j’ai souris et nous avons tout oublié…
Je ferme les yeux un moment, écoutant toujours le murmure de l’eau des bassins. Je me penche vers mon amante, effleurant son dos nu de mes courbes sensuelles et je mordille doucement son lobe d’oreille. Elle gémit, s’éveille à demi et je susurre à son oreille :
« - Tu es belle et j’ai envie de te croquer… »
Je ne connais pas de meilleure façon de dissiper la tension…
Et comment suis-je devenue infirmière alors puisque c’était mon introduction ? J’y viens de suite. Tout naturellement l’étude auprès de ma mère des fonctions vitales m’a permis de devenir une guerrière plus redoutable : J’ai appris comment mutiler, comment faire souffrir et comment tuer le plus efficacement. Couplé à mon talent au combat et à mes griffes acérées, cela fait de moi une adversaire mortelle. Pourtant, après la guerre, j’ai ressentit une sorte de frustration. J’avais poussé mon esprit à apprendre, développer et concevoir et je me limitais à être une tueuse efficace ? Je valais plus que cela. Je crois que c’est à ce moment là que j’ai ressentit combien ma mère m’avait influencée sans que je le sache. Je voulais faire quelque chose de plus constructif de ma vie. J’étais heureuse d’avoir atteint mon but en devenant l’une des meilleures guerrières de notre peuple mais je voulais faire plus. J’étais une protectrice, je pouvais aussi devenir une soigneuse. Je dois avouer que cette évolution de ma part tient aussi à ma volonté de pousser Shohei à se dépasser. Si je l’aiguillonnais dans ce sens pourquoi ne pas me remettre en question moi aussi ? La vie d’une Ainoko est longue par rapport à celle des humains et les contacts que nous avons eu avec eux après la guerre m’ont ouvert l’esprit : je n’étais pas obligée de me contenter de celle que j’étais et il y avait tant de choses nouvelles à découvrir. J’ai commencé à étudier à nouveau la médecine, mais cette fois en ne me contentant pas de nos savoirs ancestraux mais en m’intéressant aux traités humains. Bien sur leur magie ne pouvait pas être dupliquée mais il y avait certainement des techniques que nous pouvions imiter ou redécouvrir. Je le faisais déjà en m’entraînant à certains arts martiaux humains. Je n’avais pas de pouvoir de guérison, alors j’ai décidé de devenir infirmière. Je me suis d’abord spécialisée dans les blessures liées aux traumatismes des combats mais bientôt je me suis trouvée une nouvelle vocation. Si j’étais toujours une guerrière, je serais aussi dorénavant une personne qui accompagne les malades quelque soit leurs origines et leurs souffrances. Et j’avoue que le métier me plait. Honoka ne m’a jamais reproché de ne plus être aussi présente au sein du clan et elle sait que je reviendrais dès qu’elle me l’ordonnera si elle a besoin moi. Mais mon esprit curieux et tenace s’est trouvé de nouveaux savoirs à explorer. Un mystère notamment me tracassait : pourquoi la plupart des blessés mourraient ils quand nous essayions de leur transfuser du sang alors que certains semblaient se porter à merveille par la suite ? Bizarrement, la force physique et l’endurance du patient ne semblaient pas être des facteurs fiables pour expliquer ce qui se passait. J’en suis venue à la conclusion que le sang pouvait être un poison dans certaines circonstances. J’ai songé à acquérir un instrument me permettant d’examiner le sang et les sécrétions rejetées par les blessures. Les humains ont ce genre de choses mais ce qu'il me faudrait, c'est un appareil équipé de verres grossissants. Il faudrait quelque chose de plus efficace qu'une loupe, j'imagine. Je ne sais si nous arriverons à trouver un artisan capable d’en réaliser un sans magie mais je crois que j’ai une longue vie devant moi pour m’atteler à cette tache difficile. L’un dans l’autre, j’aime ma vie et je n’ai pas grand-chose à renier. Je ne regrette rien en fait et je suis confiante dans l’avenir. J’aime et je suis aimée. Je m’amuse et je profite de la vie sans me soucier de ce que l’on pensera de moi. Ce soir, au moment où j »écris ces mots, j’attends mon amante qui doit venir me rejoindre. La nature réelle de notre relation n’est pas connue et nous nous voyons chez moi le plus souvent. Notre relation est libre. Nous ne sommes ni jalouses, ni possessives. J’ai hâte de l’enlacer et de plonger mes lèvres dans son cou pour l’entendre glousser. Shohei sera là demain matin et nous déjeunerons tous les trois ensembles… Mon fils et ses deux mamans. Je vous ai dit que j’aime ma vie ? ( Shohei si tu as eu l’indélicatesse de lire ces mots, pourrais tu pour une fois ne pas rester couché jusqu’à cet après midi mais au contraire nous préparer le petit déjeuner et nous l’apporter au lit ? Tu trouveras tout ce qu’il faut – fruits, pain, confiture, beurre et miel- dans les placards de la cuisine, mais tu le saurais déjà le savoir depuis 40 ans si tu daignais te lever pour déjeuner le matin)
( Au cas où tu en douterais Shohei, c’est un ordre et non une requête… et tu ferais bien de t’exécuter demain matin,
Ta maman qui t’aime très fort) Informations IRL ▬ Bronwynn Eléiréa (sur Skype) : ▬ Âge IRL : Bonne question, plus de 18 en tout cas =) ▬ Comment avez-vous connu le forum ? : Par hasard. Je recherchais un forum Steampunk et je me désespérais de trouver un forum original. Je ne rencontrais que des forums de vampires/anges et démons/inspirés de série TV. Je suis tombée sur le design original du forum et sur la mention « Renaissance : à l’ombre des rossignols » J’ai trouvé ça original et j’ai commencé à regarder. Je n’aurai jamais pensé rejoindre un forum avec des Neko, je l’avoue. XD ▬ Code du Règlement : On est là pour s’amuser ! ▬ Qui a créé les Ainokos ? : Taisha
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| Ainoko Libre Tara Kaijuu Messages : 24 Âge IRL : 33 Date d'inscription : 14/08/2017 Multi-Compte : Non Actif : Oui
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) 19.08.17 12:59 Encore une fois, bienvenue ^^
Jolie fiche, je l'adore tout simplement ^^ Pour ma part, c'est parfait, j'ai rien à redire dessus, même sur la relation entre nos deux persos et j'ai hâte de rp avec toi ! |
| Ainoko Libre Honoka Kaijuu Messages : 864 Âge IRL : 30 Date d'inscription : 30/04/2015 Multi-Compte : Kesari, Seishuku Hikyaku, Shira, Isako Goro, Yokorobi Meiroo Actif : Oui
| | | Ainoko Libre Tara Kaijuu Messages : 24 Âge IRL : 33 Date d'inscription : 14/08/2017 Multi-Compte : Non Actif : Oui
| | | Ainoko Libre Nara Raion Messages : 237 Âge IRL : 30 Date d'inscription : 04/02/2016 Multi-Compte : Jaïa Kadoka - Seigi Yume - Akari Jigoku - Yokkyû Meiroo Actif : Oui
| | | Ainoko Libre Tara Kaijuu Messages : 24 Âge IRL : 33 Date d'inscription : 14/08/2017 Multi-Compte : Non Actif : Oui
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) 21.08.17 21:13 Ah oui ! J'avais oublié que Shohei était en pour-parler pour un mariage politique avec Nara ! Dans le but de faire rattacher les Raion aux Kaijuu ! J'avais complètement zappé O_O Désolée de l'oubli ^^'
En tout cas, j'attends encore quelques jours, pour voir si Shohei arrive à passer. Sinon, je valide sans soucis Mercredi au plus tard ♥ Car niveau cohérence, pour moi, il n'y a aucun soucis ^^ |
| Maître du Jeu Le Maître Messages : 2271 Âge IRL : 32 Date d'inscription : 14/04/2014
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) 21.08.17 21:18 Pas de soucis mais j'ai hâte de jouer. J'en profite pour remercier l'équipe pour leurs conseils et leurs réponses rapides à mes multiples questions
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| Ainoko Libre Tara Kaijuu Messages : 24 Âge IRL : 33 Date d'inscription : 14/08/2017 Multi-Compte : Non Actif : Oui
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) 24.08.17 12:24 Hellow ! Désolée, avec le bug FA découvert hier soir, j'ai plutôt travailler à me renseigner à son sujet qu'autre chose et donc, j'ai oublié que je m'étais engager à te valider si Shohei n'avait pas pointé son museau d'ici Mercredi ^^' Donc, désolée pour l'attente ! Comme c'est ok pour Honoka, qui est une autre référence sur ce prédéfini, et que c'est ok pour moi niveau contexte : je valide avec plaisir ♥
Fiche Validée "C'est partit pour le Grand Voyage ! Découvrons Migoto tous ensemble !" Félicitation ! Ton personnage est validé, nous te souhaitons bienvenue sur Migoto no Shima et espérons que tu t’amuseras bien parmi nous !
Afin de commencer à jouer sur de bonnes bases, nous t'invitons à aller recenser ton avatar afin d’éviter de potentiels conflits quant aux images/personnages pour les nouveaux arrivants. Nous te demanderons aussi d'aller Recenser tes dons ainsi que Recenser ta race si tu es Ainoko. De plus, peu importe ton groupe, si tu peux aller recenser ton Métier cela serait pratique.
A tout cela, s'ajoute le fait d'éditer ton Profil. Tu remarqueras qu'il y a de nombreuses informations à y entrer. Les langues que parlent ton personnage, tes autres comptes si tu en as, tes périodes d'absence, l'âge et autres petites informations utiles rapidement aux joueurs, et qui concernent ton personnage ! Merci d'avance en tout cas, de prendre le temps de remplir tout ça. Même si, je le sais, ça fait un peu beaucoup ...
Sache que tu peux aussi réaliser une fiche de suivi RP/Relations ! Pour ce faire, il te suffit de te rendre dans ce forum-ci. Nous avons aussi les Dépôts de Missives pour les rps de type "épistolaires". Le lien de sa boîte est à mettre dans son profil soit dit au passage ^^ A noter que les modèles proposés de codage ne sont pas obligatoires, si tu veux faire autrement : tu peux -_^
Pour te lancer en rp, tu peux consulter ou faire ta propre demande de rp dans le forum mis à ta disposition pour cela ! Tu pourras aussi y faire verrouiller tes topics clos, et trouver le code nécessaire si tu désires proposer des prédéfinis à l'administration.
N'hésite pas à contacter le Staff par MP si tu as un problème ou une question.
Le staff te souhaite la bienvenue! |
| Maître du Jeu Le Maître Messages : 2271 Âge IRL : 32 Date d'inscription : 14/04/2014
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) 24.08.17 13:02 Merci beaucoup
J'ai hâte de jouer avec vous. Je vais m'occuper de tout cela dès ce soir. |
| Ainoko Libre Tara Kaijuu Messages : 24 Âge IRL : 33 Date d'inscription : 14/08/2017 Multi-Compte : Non Actif : Oui
| | (#) Sujet: Re: Tara Kaijuu (terminée) |
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